Charles Baudelaire par Courbet
Les mots imposés pour l’édition du jeu Des mots, une histoire dans le blog d'Olivia Désirs d'histoires sont :
pilier – autocollant – mistral – défaillir – canot – photo – anthropomorphisme – gazelle – soupe-au-lait – sincère – assouvir – dormir – vent – souffler – bouilloire – désir – chaleur d’hiver – animalisme – douleur
La nature est un temple ou de vivants piliers
Laissent souvent passer de confuses paroles*
L'homme y passe, fantôme, errant et gémissant
dans le vent froid soufflant la douleur des absents
Loin de là, sur la grève où la vague se cabre,
le mistral déchaînant sa fureur sur les flots
a brisé un canot, dispersé ses débris.
Mais lorsque la nature le berce dans ses bras
L'homme y peut assouvir son désir de dormir
Dans la chaleur d'hiver, la bouilloire gloussant,
Son chat au coin du feu, ronronnant doucement .
Sincère partisan d'un doux animalisme
il veut de la douleur prémunir la gazelle
sans antropomorphisme, avec amour, respect,
aimer les animaux, lui qui est soupe-au-lait
Se faire doux et humble ainsi qu'un nouveau-né
sourit sur la photo, béate insouciance.
Laissent souvent passer de confuses paroles*
L'homme y passe, fantôme, errant et gémissant
dans le vent froid soufflant la douleur des absents
Loin de là, sur la grève où la vague se cabre,
le mistral déchaînant sa fureur sur les flots
a brisé un canot, dispersé ses débris.
Mais lorsque la nature le berce dans ses bras
L'homme y peut assouvir son désir de dormir
Dans la chaleur d'hiver, la bouilloire gloussant,
Son chat au coin du feu, ronronnant doucement .
Sincère partisan d'un doux animalisme
il veut de la douleur prémunir la gazelle
sans antropomorphisme, avec amour, respect,
aimer les animaux, lui qui est soupe-au-lait
Se faire doux et humble ainsi qu'un nouveau-né
sourit sur la photo, béate insouciance.
* Pardon Baudelaire mais je n'ai pas réussi à placer autocollant!
Correspondances Les Fleurs du Mal
Promenade au bord de la mer déchainée puis retour au coin du feu : deux images qui s'opposent mais qui vont si bien ensemble dans ce poème :-)
RépondreSupprimeralors là chapeau ! faire un poème avec ces mots il fallait s'y coller et ce n'était pas facile !
RépondreSupprimer@ Valentyne : obligée par les mots d'aller de l'un à l'autre! Merci de ta visite!
RépondreSupprimer@ Lucie : Merci. Quels mots, en effet!!
RépondreSupprimerPourquoi Pardon Baudelaire ? tu crois qu'il aurait osé rimer avec anthropomorphisme ?
RépondreSupprimerTu n'as pas à t'excuser ! c'est magnifique et même les mots pas vraiment poétiues ne se sentent pas ! Tu as bien fait pour autocollant, là je ne sais pas si ça n'aurait pas détruit ce beau poème :) Et le tableau par Courbet est très beau !
RépondreSupprimerUn super texte mais il faut avouer que j'ai eu plus de mal à placer autocollant que antropomorphisme!
RépondreSupprimerBravo! J'aime beaucoup
Amicalement
Bisous
Violette
Bonjour,
RépondreSupprimerBeaudelaire ne t'en voudra pas... bel exercice, et une balade en bord de mer fortement agitée et bousculé par le vent, le repos devant la cheminée, on y est.
Bonne journée
@mitié
@ wens : autrement dit, tu crois que je suis plus courageuse que Baudelaire!!
RépondreSupprimer@ Asphodèle : Pardon d'avoir osé plagier Baudelaire et d'avoir introduit des mots comme soupe-au-lait, animalisme etc ... Moi aussij'aime ce tableau de Courbet et la palette de couleurs.
RépondreSupprimer@ Violette : C'est vrai que selon ce que l'on écrit autocollant ne passe pas! Pour un poème, en particulier! Mais il y en avait bien d'autres tout aussi difficiles.
RépondreSupprimer@ Covix : Merci de m'accorder le pardon de Baudelaire! Il ne s'est donc pas retourné dans sa tombe!
RépondreSupprimerJ'aime ton poème qui nous transporte sur ton rivage de tempête. :-) Tu as bien fait de ne pas placer autocollant, il aurait juré avec ce si beau ramage. ;-) La première partie de ton poème m'a particulièrement transportée. :-)
RépondreSupprimerTu m'épates à chaque fois !
RépondreSupprimerQuelle maîtrise!
RépondreSupprimerNormal: des auto-collants, y' en avait pas du temps de Charles !
RépondreSupprimerIl t' en aurait pas voulu, je suis sûre que, quelque part, il avait le sens de l' humour...
Impressionnant.
RépondreSupprimerJe suis un admirateur de Baudelaire et j'ai retrouvé son rythme si particulier dans ton texte.
Donc bravo et merci. Sincèrement.
@ Olivia : merci!
RépondreSupprimerc'est sympa miriam!
RépondreSupprimer@ Pierrot : mais c'est vrai ça! pas d'autocollants du temps de Baudelaire! Ouf! me voilà excusée!
RépondreSupprimer@ ceriat : Merci romantique dame, tu aimes les plages battues par les tempêtes...
RépondreSupprimerMerci Huluberlu. Moi aussi, comme toi, j'aime Baudelaire, c'est pourquoi je lui demande humblement pardon de l'avoir entraîné dans ce délire! sourire!
RépondreSupprimerOn se passe aisément d'autocollant. Quelle maîtrise. J'aime la bouilloire qui glousse et le mistral déchaînant les flots.
RépondreSupprimermerci Zoé. A bas les autocollants!
RépondreSupprimerBravo ! Me voilà une fois de plus béate d'admiration ! Et puis... je crois percevoir comme l'ombre du sourire de Charles B. :)
RépondreSupprimerJolie prouesse certains mots n'étaient pas si faciles
RépondreSupprimer@ cagire : j'aime bien l'ombre du sourire de Baudelaire qui plane sur moi.
RépondreSupprimer@ Jean-Charles : Oh! oui, des mots difficiles à placer.
RépondreSupprimerbel hommage à Baudelaire, autocollant m'a donné aussi du fil à retordre alors je comprends tout à fait :)
RépondreSupprimer@ aymeline ; en tous cas, on s'amuse!
RépondreSupprimerJe suis bluffée! A chaque fois, je me dis "non, elle n'y arrivera pas... " Eh bien si! Trop forte Claudialucia! ;-)
RépondreSupprimerMerci Gwen ! Moi aussi je me dis : "non mais je n'y arriverai pas!"
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