Je vous propose d’utiliser le temps des vacances pour écrire un texte en vous inspirant de la photo suivante. C’est Aifelle qui a bien voulu me la prêter pour l’occasion… Et elle est curieuse de savoir ce que votre imagination va bien pouvoir en faire…
Nous devons cette belle image à Aifelle ICI
Voilà l'exercice d'écriture que Gwenaelle nous avait demandé dans l'atelier du Skriban pendant les vacances de fin d'année et ceci d'après la très belle photo d'Aifelle.
Le thème est libre et la forme également. Vous avez jusqu’au 30 décembre pour poster votre texte en commentaire.
Si vous publiez votre texte sur votre blog et souhaitez inclure la photos, merci de bien préciser son origine.
Dans le brouillard s’en va la péniche féline
Qui s'étire en langueur sur les eaux opalines.
Entre les îles-femmes au long foulard de brume
Elle glisse sur l’eau qui miroite et reflète
Comme de lents noyés les arbres sentinelles.
Elle feule et dans l’air doucement cotonneux
s’élève jusqu’à eux son cri silencieux
Entre les îles-femmes au long foulard de brume
Elle glisse sur l’eau qui miroite et reflète
Comme de lents noyés les arbres sentinelles.
Elle feule et dans l’air doucement cotonneux
s’élève jusqu’à eux son cri silencieux
Peintres de l'éphémère, ils nous prêtent leurs yeux
Quand blanches araignées accrochées à leur toile
sur la pente rapide, ils croquent son image.
Quand blanches araignées accrochées à leur toile
sur la pente rapide, ils croquent son image.
Elle passe, languide, la péniche normande,
prête à prendre l’envol, bel oiseau sans ramage
Et d’un trait vigoureux sur l’eau de blanche flamme
ils ponctuent de couleurs son passage de Mage.
prête à prendre l’envol, bel oiseau sans ramage
Et d’un trait vigoureux sur l’eau de blanche flamme
ils ponctuent de couleurs son passage de Mage.
Un merveilleux poème, (mes commentaires sont de plus en plus pàlats^^), tu as rendu l'esprit de la photo avec justesse et poésie ! Je n'ai pas eu le temps, comme de coutume, honte à moi !!! :(
RépondreSupprimerTes mots filent le long de ton poème où les rimes nous émerveillent. :D
RépondreSupprimerLa photo est très belle, je l'avais déjà remarquée sur le blog d'Aifelle. Tes poèmes sont vraiment beaux! les péniches t'ont inspirée. les peintres et leurs chevalets moins. je n'ai vu qu'eux!
RépondreSupprimerUne péniche tour à tour féline et aérienne ...
RépondreSupprimerMajestueuse.... Je me laisse voguer et apprécie...
un poème avec marmelade...et ça fonctionne..
RépondreSupprimerTu m'épates, tu m'épates ... et pas seulement avec ce poème-ci, ils sont toujours très réussis. J'ai laissé un com. chez Gwen, les îles femmes, j'aime :-)
RépondreSupprimer@ Asphodèle : merci et ne culpabilise pas! On participe quand on le peut!
RépondreSupprimer@ ceriat : merci pour ton commentaire!
RépondreSupprimer@ miram : c'est vrai que la photo d'Aifelle est riche! Il y a cette mise en abyme du paysage qui la rend passionnante. Je n'ai pas su le rendre en poésie!
RépondreSupprimer@ Valentyne : Oui, elle est à toutes les sauces ma péniche! Mais que veux-tu? Pour une fois que c'est moi l'auteur, j'ai tous les droits!
RépondreSupprimer@ Wens : merci, il n'est donc pas parti en marmelade, ce poème!
RépondreSupprimer@ aifelle : J'ai vu ton commentaire chez Gwen. merci!
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