vue de l'Empire State Building
Me voici de retour de New York! Merci à tous ceux qui sont venus voir mon blog pendant cette période et à tous ceux qui m'ont laissé des commentaires. Vos visites me font un grand plaisir.
New York, Manhattan, plus exactement - on a beau le savoir, seule l'expérience permet vraiment de s'en rendre vraiment compte- est une ville impressionnante par sa taille, par l'espace qu'elle occupe horizontalement et verticalement, impressionnante par sa richesse architecturale et muséale, par la densité de population, l'intensité de la circulation et du bruit. Marcher dans les rues, c'est avoir l'impression de se déplacer entre de hautes falaises, c'est être pris dans un tourbillon de mouvements, enveloppé d'une rumeur incessante. Tout est à une autre échelle, tout est démesuré, tout est exacerbé. Seul îlot de paix relative, l'immense Central Park. Je suis heureuse d'avoir visité ces lieux mythiques déjà tant de fois imaginés à travers mes lectures ou aperçus dans des films. Mais je savoure aussi le fait de me retrouver dans mon "village" d'Avignon ( qui a la taille d'un quartier de New York?) si calme, si beau lui aussi, et à échelle humaine : Plus mon petit Liré que le Mont Palatin... Un hâvre où l'on peut être soi-même, à l'opposé de ce que ressent le personnage de Paul Auster.
New York est un espace inépuisable, un labyrinthe de pas infinis, et, aussi loin qu'il allât et quelle que fût la connaissance qu'il eût de ses quartiers et de ses rues, elle lui donnait toujours l'impression qu'il était perdu. Perdu non seulement dans la cité mais tout autant en lui-même. Chaque fois qu'il sortait marcher il avait l'impression de se quitter lui-même, et, en s'abandonnant au mouvement des rues, en se réduisant à n'être qu'un oeil qui voit, il pouvait échapper à l'obligation de penser, ce qui, plus que tout autre chose lui apportait une part de paix, un vide intérieur salutaire. Autour de lui, devant lui, hors de lui, il y avait le monde qui changeait à une vitesse telle que Quinn était dans l'impossibilité de s'attarder bien longtemps sur quoi que ce soit. Le mouvement est à l'essence des choses, l'acte de placer un pied devant l'autre et de se permettre de suivre la dérive de son propre corps. En errant sans but, il rendait tous les liens égaux, et il ne lui importait plus d'être ici ou là. Ses promenades les plus réussies étaient celles où il pouvait sentir qu'il n'était nulle part.
Paul Auster La cité de verre
New York : vue de l'Empire State Building
Promenade en bateau : La statue de la Liberté
Le pont de Brooklyn : Dowtown
Dowtown : centre financier
Manhattan : Gratte-ciel
Central Park
Parc botanique de Brooklyn : jardin japonais
Bon retour ! toutes tes photos sont superbes, vous aviez un temps magnifique. New York ne me fait pas rêver, le gigantisme m'a toujours fait peur. Mais je crois que j'y trouverais mon compte côté musées.
RépondreSupprimerBon retour! enfin Auster que je vénère!
RépondreSupprimerwelcome back!
RépondreSupprimerBon, il a fait beau, c'est le printemps, j'aurais voulu me glisser dans les valises...
BOn je sais que je vais choquer en disant Paris en Amerique... mais bon.
RépondreSupprimerTu n'as pas mal au poignet à force d'appuyer sur le bouton ? :-)
RépondreSupprimerToutes les photos sont superbes et me rappellent de bons souvenirs
superbes photos ! bon retour à Avignon, les sudistes !
RépondreSupprimerça me rappelle plein de souvenirs, oh la la !!!
en tout cas, tu décris bien la sensation qu'on éprouve la première fois dans New York...
biz à tous les deux
J'y pars à la fin du mois, en famille... tes photos me rendent encore plus impatiente !
RépondreSupprimer@ Aifelle : Le temps était très beau, en effet. Le gigantisme et surtout le bruit m'ont épuisée! Et je vois que mes filles, malgré leur jeunesse, étaient bien fatiguées aussi!
RépondreSupprimer@ miriam : j'ai cité Auster ne pensant à toi!
RépondreSupprimer@ Keisha : le début du printemps à Central Park et au jardin japonais de Brooklyn est vraiment très agréable. Dans les rues de Manhattan les cerisiers étaient en fleurs.
RépondreSupprimer@ Thérèse : non tu ne me choques pas mais j'ai trouvé Paris "calme" et "petit" (tout est relatif!) par rapport à Manhattan. Au moins, on peut dormir la nuit, ce qui n'est pas le cas à NY!
RépondreSupprimer@ Dominique : Ca va pour le doigt! La ville est très belle, il faut marcher la tête en l'air pour voir les gratte-ciel qui affichent tous les styles, du néo-médiéval, néorenaissance, grec, à l'art nouveau, au contemporain le plus audacieux. Un mélange de styles extraordinaire.
RépondreSupprimer@ jeneen : On est heureux de se retrouver à Avignon. Jamais un voyage ne m'avait autant fatiguée! Mais quelle ville!
RépondreSupprimerIngammic : Bon voyage, profite bien de ton séjour. Pour les musées, n'oublie pas de prendre la carte Pass,intéressante.
RépondreSupprimerBonjour Claudialucia, quand je vois ces photos, une envie me prend de retourner dès que je peux dans ces lieux magiques. Le jardin botanique de Brooklyn est superbe. Bonne journée.
RépondreSupprimerTes photos sont vraiment très belles, tant les gratte ciel que le jardin botanique, on doit se sentir tout minuscule ! Pourtant ce n'est pas une destination qui m'attire, je crois que je ne m'y sentirais pas vraiment à mon aise... Trop... trop démesuré,trop magnifiquement gigantesque, et sans doute quelque peu oppressant ! Bon retour dans ton cher petit liré.
RépondreSupprimerBelles photos, merci de les partager avec nous. Un rêve que je réaliserai aussi peut-être. NY est très lié pour moi aussi à la littérature, j'y voyage par mots interposés en attendant.
RépondreSupprimerJ'ai suivi tout ton périple (votre périple) depuis le début mais je dois dire que ces photos sont extraordinaires ! Les Etats-Unis est un des rares continents que je n'ai pas foulé et j'avoue que New-York est la destination qui me fait encore rêver... Mais j'imagine que tu dois être fatiguée après 8 jours dans la "ville qui ne dort jamais"...
RépondreSupprimer@ Dasola : j'espère que tu y retourneras! personnellement, j'ai envie d'autres horizons à présent! Le jardin botanique est très beau mais j'en connais un qui l'est encore plus, c'est celui de Montréal! Jamais vu une telle merveille!
RépondreSupprimer@ K'gire : oui, c'est oppressant et très fatiguant mais je suis heureuse d'avoir fait cette expérience.
RépondreSupprimer@ lire au jardin; belle manière aussi de voyager, à travers les mots!
RépondreSupprimer@ Asphodèle : et quand on dit "qui ne dort jamais", on ne croit pas si bien dire!!
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