Monumenta, l'exposition de Daniel Buren au Grand Palais est un délice de couleurs. Le promeneur qui s'aventure sous ces cercles colorés comme dans une forêt est baigné par la teinte du cercle sous lequel il se trouve et quand il lève la tête, les verrières de la magnifique nef du palais semblent des kaléidoscopes. Au centre de cet immense espace, de grands miroirs circulaires disposés sur le sol donnent la profondeur, devienant d'immenses puits de lumières colorées où dansent les enfants qui en ont fait un terrain de jeu. Si vous accédez en haut du double escalier monumental du Palais vous apercevez la forêt de cercles comme si vous dominiez le faîte d'arbres étranges.
Certes l'installation de Buren repose sur de savant calculs comme il est expliqué dans la revue Beaux-Arts :
"C'est en appliquant une formule mathématiques perse qui permet de combiner le plus grand nombre des cercles dans un espace donné que Daniel Buren a conçu la trame de son plafond du grand Palais. "la formule consiste à insérer des cercles de diamètres différents, tous tangents les uns aux autres et laissant entre eux le plus petit espace possible. Ils doivent être plus ou moins grands mais doivent respecter toujours les mêmes proportions".
L'exposition en chiffres est colossale : 1400 mâts en acier, 4, 5km de tubes, 120 tonnes d'acier, 377 cordes métalliques, 9500m2 de plastique coloré, 25 semi-remorques pour transporter le tout, 8 jours de montage 24h/24!Vous l'avouerai-je? Je n'ai rien vu de tout cela mais l'aspect ludique, joyeux, coloré et... léger!
Chaque cercle: un puit à sensation donc. Il me hâte d'y aller faire un tour.
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup la verrière et ces cercles qui s'interposent ne me disaient pas grand chose!
RépondreSupprimerj'ai bien aimé cette expo, couleur, gaité, et la possibilité de découvrir la verrière sous un nouveau jour!
RépondreSupprimerBuren, je n'y pas sensible... Je ne trouve pas ça esthétique, ni amusant... mais j'ai cet avis sur tout l'art contemporain...
RépondreSupprimerHélas, elle se terminait le 21 juin ! tu sais où j'étais .. tes photos sont superbes, j'aurais aimé errer à travers formes et couleurs.
RépondreSupprimer@ Thérèse : je crois bien que ce doit être terminé maintenant!
RépondreSupprimer@ miriam : La verrière est splendide et les cercles de Buren sont agréablement colorés. Ce n'est pas un coup de foudre mais j'ai bien aimé.
RépondreSupprimer@ emelle : oui, c'est ça. On dirait un kaleidoscope qui permet de découvrir un mélange de couleurs.
RépondreSupprimer@ maggie : c'est vrai que tu n'aimes rien de l'art contemporain. Je m'en aperçois chaque fois que je publie un billet. C'est dommage car, si l'on n'aime pas tout dans le contemporain, on peut pourtant y trouver de très belles oeuvres! Mais il faut accepter d'être surpris!
RépondreSupprimer@ aifelle : Tu as vu à la place des fort belles choses! Le décor qu'on a vu dans la cour d'honneur est celui de La Mouette à la fin du festival. Il a été démonté pour laisser place au décor du Maître et la marguerite.
RépondreSupprimerTiens ça me tente bien de la voir ! J'avais bien aimé faire l'expérience de la dernière exposition Monumenta et j'aime beaucoup ces photos... quant au truc mathematico-physico-intelligent j'avoue que je suis assez en retrait par rapport aux grandes explications des artistes modernes, mais ça a l'air ludique et sympa dans ce cadre donc ça me suffit ;)
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