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Nicolaï Astrup |
Je suis en train de lire un recueil de poèmes intitulé Le pays qui n'est pas de Edith Sodergran, poétesse finlandaise, dont je vous parlerai plus longuement bientôt. Voici un avant-goût d'une de ses poésies.
Nous, femmes
Nous, femmes, sommes si proches de la terre brune.
Nous demandons au coucou ce qu'il attend du printemps
Et nous enlaçons le tronc nu du pin,
nous explorons le coucher du soleil
en quête de signes et de conseils.
Une fois, j'ai aimé un homme, il ne croyait en rien...
Les yeux vides, il est venu par un jour de froid,
Un jour pesant, il est parti l'oubli au front.
Si mon enfant ne vit pas, il est le sien...
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Nicolaï Astrup, peintre norvégien |
Te voilà repartie vers le nord? J'aime beaucoup le tableau
RépondreSupprimerOui, au mois de mai la Norvège et tu sais que j'aime beaucoup Nicolaï Astrup.
Supprimerj'ai lu beaucoup de poésie pendant les mois de panne de lecture, c'est un moyen d'habiter les mots qui m'a enchanté
RépondreSupprimerOui, moi aussi ! A quoi cela tient ces pannes de lecture, je me le demande bien?
SupprimerJ'aime les tableaux et la poésie. J'ai hâte que tu nous en dises plus sur le poétesse.
RépondreSupprimerOui, j'en parlerai dans la poésie du jeudi chez Asphodèle...
SupprimerHa bé voilà, il y avait du teasing (quel vilain mot !^^) dans ce billet ! Ce poème aussi est très beau et les tableaux finement choisis ! ;) Bisous Claudia♥
RépondreSupprimerDe la souffrance aussi. Je crois qu'elle a aimé un homme et qu'il le lui a bien mal rendu. Mais je ne sais pas de quel enfant, elle parle.
SupprimerC'est triste, mais c'est beau.
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