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samedi 12 octobre 2019

Arto Paasilinna : Les mille et une gaffes de l'ange gardien Auriel Auvinen


A la fin du mois d’octobre, je pars en Finlande et comme l’une des étapes de mon voyage sera Kerimäki - là où a lieu le séminaire de formation des anges gardiens dans le roman de Arto Paasilinna,  Les mille et un gaffes de l’ange gardien Auriel Auvinen , vous pensez bien que je vais aller visiter la grande église en bois dont la taille démesurée, paraît-il, est tout à fait capable de recevoir cinq cents anges sans que rien n’y paraisse. Si j’y rencontre (pour mon malheur) l’ange apprenti Ariel Auvinen, je vous le ferai savoir.

Je n’avais pas encore lu Arto Paasilinna et pourtant nul ne peut ignorer ce nom, l’un des auteurs finlandais le plus célèbre actuellement. 
 Aaro Korhonen est un pauvre mortel à qui les hautes instances du ciel ont attribué Ariel Auvinen comme ange gardien ! Grâce à cette calamité volante, Aaro voit se déclencher sur lui toutes les catastrophes les plus inimaginables, accidents de voiture, incendie de sa maison, échouage de  navire et j’en passe… S’il échappe à la mort de justesse, il se retrouve plusieurs fois à l’hôpital et, toujours grâce au zèle de son gardien, il s’en faut de peu qu’il ne finisse en prison ! Ariel Auvinen est si doué pour faire le mal (en voulant faire le bien ) qu’il est même pressenti par  le diable. S’enrôlera-t-il à sa suite ?
Arto Paasilinna manie l’humour noir avec brio, un humour pince-sans-rire, et l’on assiste, un peu stupéfait, à cette avalanche de désastres que cet ange plein de bonne volonté mais très, très, maladroit, déchaîne sur son humain. Je dois avouer que sur le moment j’ai souri mais sans plus. Ce n’est que plus tard, en racontant l’histoire à ma fille, que je me suis tordue de rire et elle avec moi ! Pourquoi ce décalage ? Peut-être le ton, tout en retenu ? Peut-être le rythme, trop répétitif, les gags se succèdent mais ils sont un peu trop attendus.
Le livre ne serait pas complet si, au-delà de l’humour, n’apparaissait aussi une vision de la société finlandaise, de son puritanisme, de ses hypocrisies, de l’appât du gain de certaines classes sociales. Une satire qui va bien avec l’humour noir et montre, à la fois, que si les hommes ne sont pas des anges, les anges ne le sont pas, non plus ...  ou bien, comme le disait Pascal que, "qui veut faire l'ange, fait la bête "!

C’est décidé ! Je lirai d’autres livres d'Arto Paasilinna !

23 commentaires:

  1. JE n'ai encore rien lu de cet auteur finlandais. Moi, le résumé me fait rire. Je note ( même si je ne vais pas en Finlande :-))

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    1. Moi aussi, il me fait rire quand je le résume et quand j'y pense ! Je le trouve de plus plus savoureux ! Je publierai une photo de l'église si je le peux.

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  2. un auteur auquel il est difficile de résister même si ses livres sont un peu inégaux c'est le plus souvent un vrai plaisir de lecture

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  3. Moi aussi, il me fait rire quand je le résume et quand j'y pense ! Je le trouve de plus plus savoureux ! Je publierai une photo de l'église si je le peux.

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  4. j'ai beaucoup aimé Le lièvre de Vatanen :-)

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    1. Pas encor elu ! Mais je crois que c'est le plus célèbre.

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  5. J'ai d'agréables souvenirs de lectures de Paasilinna mais c'est vrai que je ne l'ai pas lu depuis longtemps. Celui dont vous parlez, je ne le connais pas. Je comprends tout à fait ce que vous dites sur son humour, cette prise de distance.
    Bon week end ! Et merci pour votre dernière visite sur mon blog !

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  6. Je n'ai pas lu celui-ci, j'ai abandonné l'auteur après en avoir lu sept ou huit... Ceux que j'ai vraiment adorés sont Le meunier hurlant, La douce empoisonneuse et La forêt des renards pendus.
    Bon voyage en Finlande !

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    1. Je vbiens de lire La douce empoisonneuse, toujours, effectivement, dans le style humour noir ! Et que l'on est content quand les méchants se tuent eux-mêmes.

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  7. Il y a une bonne quinzaine de romans de Paasilinna dans ma bibliothèque, tous en Folio (format poche obligatoirement ;-))
    L'auteur, qui nous a quitté il y a tout juste un an, a écrit 35 romans entre 1972 et 2009 (année au cours de laquelle il a eu un AVC). Sur ses trente-cinq romans, à ce jour la moitié seulement ont été traduits en français.
    En retraçant son parcours L'Humanité lui rend un bel hommage.
    L’œuvre de Paasilinna est toute entière écrite en faveur du respect de la nature et des animaux, c'est pourquoi j'apprécie énormément cet auteur dont l'imagination, l'humour et la fantaisie engendrent un vrai bonheur de lecture.
    Une partie de ses romans est rédigée sous forme d'enquêtes policières, toutes fort bien menées afin que justice soit rendue. Le Potager des malfaiteurs ayant échappé à la pendaison et La Douce Empoisonneuse, par exemple.

    Bon séjour Claudialucia, au pays de mon compositeur préféré

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    1. Oui, je prends goût à sa lecture ! Et étant donné le nombre de livres qu'il a écrits, on a de quoi se "nourrir" longtemps!

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  8. J'ai lu "la douce empoisonneuse" et je n'ai pas tellement accroché. Je n'ai pas récidivé. Je devrais peut-être faire une autre tentative. Bon voyage en Finlande !

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    1. Je viens de lire la douce empoisonneuse. Moi, j'ai aimé mais encore faut-il apprécier l'humour noir.

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  9. Alors moi je ne le connais même pas de nom, quelle honte:-))
    J'adore lire et rire, merci beaucoup et bon voyage!

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  10. C'en est un que je n'ai pas encore approché. Que d'histoires décalées chez Arto Paasilinna, un genre unique qui m'a beaucoup plu avec l'effet d'être complètement ailleurs tout le temps de la lecture et en sécurité dans un monde respectueux.
    Mon préféré? "Le lièvre de Vatanen" peut-être pour la raison que c'était le premier lu, mais non pas simplement à cause du dépaysement. J'aimerais connaitre le Finlandais pour pouvoir lire ses livres en version originale. Je note celui-ci.

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    1. C'est Le lièvre qui l'a fait connaître. Un des meilleurs peut-être ?

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  11. Surtout évite cet ange à tout prix, Claudialucia ! J'ai lu il y a déjà quelques annnée "le lièvre de Vatanen", dont je garde un souvenir souriant. Il faudrait que je rafraîchisse vraiment ma mémoire pour pouvoir être plus pertinente.
    Bon voyage à toi.

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  12. Celui là je l'ai lu même s'il ne m'en reste pas grand chose, moins que du Lièvre de Vatanen, la forêt des renards pendus, le Bestial Serviteur du pasteur Huuskonen ou les dix femmes de l'industriel Rauno Rämekorpi. Il y a toujours quelque chose à retenir de chacun de ces romans et notamment la possibilité laissée à chacun de tourner le dos à son passé et redémarrer une nouvelle vie. Ce n'est jamais très cohérent mais c'est rythmé et dépaysant.
    Les finlandais semblent avoir une âme particulière, que l'on retrouve dans les films d'Aki Kaurismäki (l'homme sans passé, Le havre) et moi cela m'enchante. Comme m’enchantaient les publications d'une amie blogueuse qui s'est tue et qui ferait une merveilleuse romancière. Elle a le sens de la dérision, et en même temps elle a eu la chance de vivre une enfance hors norme, fille du chambellan du président de la république, vivant dans ses palais... Elle parle le suédois, le finlandais, l’allemand, l'anglais et le français puisqu'elle vit et travaille en France.
    Ses publications mémoires sont ICI.
    Je te conseille "ma guerre" et surtout "Marcher" mais tout est savoureux.

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  13. Je suis allée en Finlande vers la fin de mes études, nous dormions sous la tente, nous baignions dans les lacs après les séances de sauna à la senteur de bois de bouleau et allongés dans l'herbe attendions interminablement que paraisse la première étoile dans le ciel. C'était en été... Tu auras moins longtemps à attendre ! Nous étions partis sur les traces de l'architecte Alvar Aalto notamment.

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  14. Bonjour Claudialucia, j'ai découvert relativement récemment Arto Paasilinna et j'ai beaucoup apprécié l'humour de l'auteur. C'était un très bon conteur d'histoire. Je ne connais pas ce titre, je le note. Bonne après-midi.

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