Jan Lauwers est né à Anvers en 1957. Plasticien, il a étudié à l'école des Beaux Arts de Gand et pratique toutes les disciplines Il a créé Needcompany avec Grace Ellen Barkey, à Bruxelles, en 1987.
J'ai consulté le site de Needcompany dont je cite des extraits :
"Jan Lauwers s’inscrit ainsi dans le mouvement de renouveau radical du début des années quatre-vingts en Flandre..."
"Le langage scénique de Jan Lauwers s’oriente vers la démultiplication des pôles d’intérêt et des moyens mis en scène : théâtre, discours intime, danse, chanson, et vidéos sont intimement mêlés avec la musique et le langage pour éléments structurants." .
" Les premières productions de Needcompany, Need to Know (1987) et ça va (1989) – pour laquelle Needcompany a obtenu le Mobil Pegasus Preis – sont encore très visuelles, mais dans celles qui suivent, la ligne narrative et la notion de thème central gagnent en importance, même si la construction fragmentée est conservée."
La Chambre d'Isabella et surtout le bazar du homard illustrent totalement ce genre de théâtre. C'est pourquoi il m'a été difficile de les lire et d'éprouver un intérêt soutenu. Le récit, en effet, n'a qu'une trame narrative très faible, le langage s'il est un élément structurant n'a rien en soi d'exaltant. On peut aimer certaines pièces en les lisant - que ce soit du théâtre classique ou contemporain - parce que la langue est belle, poétique, fascinante, parce que l'histoire est forte, provoque l'émotion, exalte des idées mais ce n'est pas le cas ici.
Je suppose que pour juger ce genre de théâtre où le langage et l'histoire deviennent secondaires, il faut le voir et non le lire? L'intérêt doit consister dans la scénographie, la danse, les costumes, les chants? C'est ce qui m'a frappé en lisant des critiques sur Isabella, les gens parlent beaucoup d'une chanson qui les a marqués mais qui ne figure pas dans la pièce!
La Chambre d'Isabella : une vieille dame aveugle enfermée dans une chambre qui contient toutes sortes d'objets africains évoque ses souvenirs. Elle convoque ainsi ses fantômes, les personnes qu'elle a connues et aimées, disparues avant elle. Avec sa vie, c'est toute l'histoire du XXème siècle qui défile...
Le bazar du homard : Axel, mari de Thérésa, est généticien et a déjà créé un clone humain et le clone d'un ours; mais il n'a pu le faire avec son fils Jef, mort accidentellement. Le thème est celui de la perte d'un enfant. Toutes sortes d'aventures et de personnages rocambolesques gravitent autour du couple.
voir video : La chambre d'isabella
Une critique de : la chambre d'Isabella
Une critique de : Le bazar du homard
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