Louisa May Alcott ne fut pas seulement l'auteur du betseller que nous connaissons tous,  Quatre filles du Docteur March.  Elle écrivit aussi sous des pseudonymes des romans que l'on peut déjà  qualifier de thrillers et qui racontent de ténébreuses histoires.
A Nurse Story paru sous le titre français Secrets de famille illustre parfaitement ce genre littéraire. Louisa May Alcott y raconte l'histoire d'une infirmière, jeune femme bien née mais sans fortune, engagée pour prendre soin d'une jeune fille, Elinor Carruth, malade mentale. Elle découvre peu à peu qu'un affreux secret pèse sur les divers membres de la famille Carruth. Ceux-ci vivent dans l'attente d'une révélation qui les déshonorera. Un certain jeune homme, Steele, semble exercer sur eux un pouvoir machiavélique. Qui est-il? et pourquoi est-il si puissant? Or, ce dernier tombe amoureux de la jeune infirmière...
Le récit, très court, se lit vite et agréablement. L'intrigue rappelle les romans de Wilkie Collins et d'Elizabeth Braddon même si Louisa May Alcott n'a pas l'imagination absolument fabuleuse d'une Braddon et si elle n'ancre pas ses personnages aussi profondément dans la société de son temps qu'un Wilkie Collins. La psychologie des personnages est assez rapide mais le récit est bien mené et décline le thème de la folie et de la mort. Il présente d'autres thèmes traités d'un manière originale : la trahison de quelqu'un qui vous fait confiance dans un but que l'on juge moral peut-elle se justifier? Autrement dit la fin justifie-t-elle les moyens? L'amour n'est pas toujours régénérateur, il peut être aussi source de mal et de perdition.
A Nurse Story paru sous le titre français Secrets de famille illustre parfaitement ce genre littéraire. Louisa May Alcott y raconte l'histoire d'une infirmière, jeune femme bien née mais sans fortune, engagée pour prendre soin d'une jeune fille, Elinor Carruth, malade mentale. Elle découvre peu à peu qu'un affreux secret pèse sur les divers membres de la famille Carruth. Ceux-ci vivent dans l'attente d'une révélation qui les déshonorera. Un certain jeune homme, Steele, semble exercer sur eux un pouvoir machiavélique. Qui est-il? et pourquoi est-il si puissant? Or, ce dernier tombe amoureux de la jeune infirmière...
Le récit, très court, se lit vite et agréablement. L'intrigue rappelle les romans de Wilkie Collins et d'Elizabeth Braddon même si Louisa May Alcott n'a pas l'imagination absolument fabuleuse d'une Braddon et si elle n'ancre pas ses personnages aussi profondément dans la société de son temps qu'un Wilkie Collins. La psychologie des personnages est assez rapide mais le récit est bien mené et décline le thème de la folie et de la mort. Il présente d'autres thèmes traités d'un manière originale : la trahison de quelqu'un qui vous fait confiance dans un but que l'on juge moral peut-elle se justifier? Autrement dit la fin justifie-t-elle les moyens? L'amour n'est pas toujours régénérateur, il peut être aussi source de mal et de perdition.
Après En la forêt de longue attente que j'ai vraiment beaucoup aimé, je me suis lancé dans la Source cachée de Hella Haasse.
Point de vue de l'éditeur : Au  coeur des bois, cernée d'un rempart de végétation luxuriante, se  tapit  la maison Breskel. A la faveur d'une période de convalescence,  Jurgen  arrive dans cette ancienne propriété des grands-parents maternels  de sa  femme, Rina, pour vider la bâtisse inhabitée depuis des années  avant  de la vendre. Ensorcelé par l'atmosphère exceptionnelle des lieux,   intrigué par l'histoire de cette famille qu'il connaît si peu, il se   met à creuser dans le passé de ceux qui ont vécu là. Un passé d'où   émerge Eline, la mère de Rina, morte des années auparavant dans des   circonstances mystérieuses, un caractère passionné et romantique épris   de liberté avec lequel il sent peu à peu s'établir une étrange   communion. Avec une grande finesse psychologique et une sensibilité   pleine de malice, Hella S. Haasse ouvre les portes de son univers très   féminin à un homme qui se cherche, s'invente, se découvre et finalement   se révèle, dans une maison hantée d'intuitions et de souvenirs, par la   grâce magique d'une métaphore mythologique.
J'ai apprécié les descriptions  de la maison Beskel,  de cette nature foisonnante, bruissante et mystérieuse.  Le style est  magnifique. Pourant, si le roman ne m'a pas déplu, il ne m'a pas  accrochée complètement. Pourquoi? Peut-être l'ai-je lu tropvite après En la forêt d'une longue attente alors que j'étais encore imprégnée de ce roman?  Peut-être aussi parce que les personange sont plus des idées que des êtres véritables? Un avis mitigé donc.
Voici deux liens pour aller voir des billets qui rendent pleinement hommage à ce livre:L'or des chambres
Scriptural
L'objet du scandale de Robertson Davies Rivages
Point de vue de l'éditeur  : Les mémoires de Duston Ramsay ne devraient a priori rien avoir de  bien excitant. Ce délicieux professeur d'histoire affligé d'une jambe de  bois n'a qu'une passion, la vie des saints. Mais cet érudit farfelu  possède un pouvoir secret. Des événements insignifiants de son  existence, comme une simple bataille de boules de neige, déclenchent  dans la vie d'autrui, des réactions en chaîne imprévisibles et  redoutables. L'objet du scandale est le premier volume de la "Trilogie  de Deptford" où l'auteur déploie une maîtrise impressionnante de  l'intrigue romanesque. Robertson Davies a véritablement inventé un genre  nouveau, une sorte de comédie philosophique où la vie humaine est  considérée d'un point de vue supérieur, comme si un démiurge malicieux  consentait, pour une fois, à expliquer la manière dont il tire les  ficelles de nos pauvres existences terrestres. C'est à la fois drôle et  captivant, mené avec un humour et une profondeur de vues qui font de  Robertson Davies, mort en 1995, l'un des plus grands prosateurs de  langue anglaise. 
L'objet du scandale est le premier volume de la  trilogie de Deptford.    C'est un livre complexe, d'une grande richesse et dont il  est très  difficile de faire un compte rendu car sa signification dépasse  le  récit et peut recevoir plusieurs  éclairages. La raconter le réduit. La  philosophie qui se dégage du roman est passionnante. Un excellent roman.



 
 
C'est curieux, je suis persuadée de t'avoir laissé un commentaire sur ce billet... gloups, je perds la tête ! Toujours est-il que le dernier livre en particulier me tente énormément:)
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