James Ensor : La mort et les masques
Dans son blog Désirs d'Histoire, Olivia reprend le jeu d'écriture : Des mots une histoire. Aujourd'hui voilà la liste des mots qu'il fallait placer dans le texte.
étrange – incandescent – pâmoison – parcimonie – crème – vulgaire – courir – virevolter – salmonelle – froid – oignon – aspirer – panthère – calvaire – effacer – prier – crisser – courage
Vous avouerez que écrire un poème sur la Salmonelle, il faut le faire! j'ai failli baisser les bras, je vous l'avoue et puis non, le voilà! J'ai relevé le défi! Si vous connaissez un autre poème dédié à cette bactérie tueuse, faites-moi signe!
Mais ensuite je me suis fait le plaisir d'un autre poème … sans ce mot !
La Mort
Salmonelle, Au nom ailé
Panthère tueuse,
Vulgaire avorteuse
Froide et zélée,
Tu cours à Dia
Tu virevoltes sur le fil
Panthère tueuse,
Vulgaire avorteuse
Froide et zélée,
Tu cours à Dia
Tu virevoltes sur le fil
de la mort
Comme l'oignon dans sa corbeille
Tu caches sous un joli nom
L'incandescence des entrailles;
La pâmoison et le calvaire,
le corps qui se tord et qui prie
Le visage crème exsangue
Le courage qui bat campagne
Tu aspires, vide la vie
Tu effaces et tu mitrailles
Etrange mot, la Salmonelle
Sans parcimonie, elle appelle
La Mort qui crisse et qui crécelle.
L'incandescence des entrailles;
La pâmoison et le calvaire,
le corps qui se tord et qui prie
Le visage crème exsangue
Le courage qui bat campagne
Tu aspires, vide la vie
Tu effaces et tu mitrailles
Etrange mot, la Salmonelle
Sans parcimonie, elle appelle
La Mort qui crisse et qui crécelle.
Danse dans le ciel..
Efface le pas des années qui te suivent
La pâmoison de l'enfance dans le berceau
de ta vie
Ne te pare pas des froides couleurs,
crème et argent du linceul
Ne te traîne pas au pieds des calvaires,
Efface le pas des années qui te suivent
La pâmoison de l'enfance dans le berceau
de ta vie
Ne te pare pas des froides couleurs,
crème et argent du linceul
Ne te traîne pas au pieds des calvaires,
Ne marche pas sur la frange du Temps
Etrange étrangère
Comme l'oignon de la Fleur, Femme, Flamme,
Sois le Feu qui réchauffe
Etrange étrangère
Comme l'oignon de la Fleur, Femme, Flamme,
Sois le Feu qui réchauffe
Sois la femme poisson, la femme oiseau
Sois panthère, aie le courage du Vulgaire
Dont le pied fait crisser la prison de glace
Exploser la parcimonie de l'amour partagé
Et de l'amitié qui se donne.
Sois panthère, aie le courage du Vulgaire
Dont le pied fait crisser la prison de glace
Exploser la parcimonie de l'amour partagé
Et de l'amitié qui se donne.
Marche, Cours, Virevolte, sur le fil incandescent
de ta vie
de ta vie
Danse dans le ciel de Nuit et de Lune
Dans le Jour qui chavire
Prie, aspire, respire, chante
ta vie
Etrange étrangère
Etrange étrangère
Blog d'Olivia
Les textes de Violette Dame mauve, Gwenaëlle, Marie-Floraline, Amélie, Ceriat, covix, Ella B, Jean-Charles, 32Octobre,
Ensor et Chagall dans le même billet! quel luxe!
RépondreSupprimerEt deux poèmes pour le prix d'un!
bravo pour les écrivaines!!
faire de la poésie avec la salmonelle, l'oignon, il faut le faire
OUi, je pense que la difficulté devient grande, très grande! Certains mots sont incompatibles avec la poésie. Mais bon, je ne suis pas poète et je m'amuse bien.
RépondreSupprimerPas évident de faire un poème avec des salmonelles, vous vous y êtes brillamment illustré, pourtant, bravo.
RépondreSupprimerLe deuxième est très beau aussi.
Bravo bravo bravo ! Vraiment tu dis que tu n'es pas poète ??? Je ne sais pas ce qu'il te faut ! Les deux sont excellents ! J'en redemande ! rendre la salmonelle poétique, il fallait le faire ! Tes tableaux Claudia sont superbes !
RépondreSupprimermerci ceriat : Oui, la salmonelle m'a fait souffrir! Quant à toi, ton texte lu cette nuit est très réussi!
RépondreSupprimerC'est trop sympa Asphodèle, merci pour cette appréciation. Ensor et Chagall, deux grands peintres que j'aime beaucoup, avec des univers très différents ..
RépondreSupprimerComment ça tu n'est pas poète ? C'est splendide !
RépondreSupprimerJ'adore ceci
Marche, Cours, Virevolte, sur le fil incandescent
de ta vie
Danse dans le ciel de Nuit et de Lune
Dans le Jour qui chavire
Eh bien... pour quelqu'un qui se dit ne pas être poète... je suis époustouflée ! tu sais que je ne lis que très peu de poésie, mais là, je vais revenir lire tes textes, tu m'as l'air plus qu'inspirée ! (parce que l'oignon et la salmonelle... il fallait le faire !) :)
RépondreSupprimerChapeau à madame la poétesse
RépondreSupprimer@ Olivia : Heureuse que ces textes te plaisent.
RépondreSupprimer@ Amélie; Chaque fois que je vois des mots comme ceux-là, je me dis, c'est fini, je n'y arriverai pas!
RépondreSupprimer@ 32 octobre : Et moi je me suis régalée avec ton texte et ceux des autres participants. C'est vraiment bien ce jeu qui permet ce genre d'échanges.
RépondreSupprimerMoi je tire mon chapeau... Sûrement le meilleur poème du monde sur le thème. :P
RépondreSupprimerBravo...il fallait le faire.
RépondreSupprimerL'dée m'a effleuré...
et deux, magie des mots pour un maux...
Bonne fin de semaine
@mitié
@ Jean Charles : j'en suis sûre, le meilleur poème du monde sur ce thème! je suis prête à parier!
RépondreSupprimer@ Covix : Bon week end à toi aussi!
RépondreSupprimerMarche, Cours, Virevolte, sur le fil incandescent
RépondreSupprimerde ta vie
Danse dans le ciel de Nuit et de Lune
Dans le Jour qui chavire
Prie, aspire, respire, chante
ta vie
Etrange étrangère
J'ADORE !
Magnifiques poèmes, différents mais tout aussi prenants ! J'aime l'angoisse de la mort, la légereté de la vie !:-) bravo !:-)
Merci Ella pour ton enthousiasme!
RépondreSupprimervoilà un exercice dont je serais bien incapable! bravo!
RépondreSupprimerEpoustouflée par la performance,
RépondreSupprimerbravo madame la poétesse.
@ Sophie 57: On peut aussi écrire des textes en prose comme dans l'atelier du skriban de Gwen!
RépondreSupprimer@ mireille : merci madame mireille!
RépondreSupprimerDéfi relevé avec brio, tu montres bien que tout est poésie même la salmonelle^^
RépondreSupprimer@ aymeline : A condition de n'avoir à faire avec elle que dans un poème!!
RépondreSupprimerTu as relevé le défit avec brio! J'aime la sonorité de cet "Etrange étrangère"...
RépondreSupprimer@ Gwen = merci, ô toi! maître du fantastique et de la terreur!
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