Forêt de bouleaux Gustav Klimt
Dans son blog Désirs d'Histoire, Olivia nous propose le jeu d'écriture : Des mots une histoire. Pour cette édition 44 du jeu, les mots imposés sont :
réveil – calquer – mazarin – technique – tertre – châtaigne – douceur – cloaque – indifférence – cruellement – mère – tartine – pagode – virgule – hérisson – retour – laitue –exubérant – forêt – livre – vaporeux – immortels. C'était plus facile que la dernière fois, pour vous aussi?
réveil – calquer – mazarin – technique – tertre – châtaigne – douceur – cloaque – indifférence – cruellement – mère – tartine – pagode – virgule – hérisson – retour – laitue –exubérant – forêt – livre – vaporeux – immortels. C'était plus facile que la dernière fois, pour vous aussi?
Résonnances
Il y a entre les mots comme une résonnance
La mère, au matin, dans la douceur du ciel
Nourrit son enfançon de tartine et de miel
au berceau, son réveil est un moment intense
Tout petit hérisson enroulé dans ses langes
il calque sur sa mère la technique de l'ange
Indifférence extrême au cloaque du Monde.
Il y a entre les mots comme une résonnance
La mère, au matin, dans la douceur du ciel
Nourrit son enfançon de tartine et de miel
au berceau, son réveil est un moment intense
Tout petit hérisson enroulé dans ses langes
il calque sur sa mère la technique de l'ange
Indifférence extrême au cloaque du Monde.
Il y a entre les mots une correspondance
Dans forêts, dans châtaignes, bouleaux gris, trembles verts
Parmi les immortels, aux cimes vaporeuses
Assise sur un tertre ou sous une pagode
C'est la nature entière qui sans indifférence
Me berce dans ses bras, extrême exubérance
Dans forêts, dans châtaignes, bouleaux gris, trembles verts
Parmi les immortels, aux cimes vaporeuses
Assise sur un tertre ou sous une pagode
C'est la nature entière qui sans indifférence
Me berce dans ses bras, extrême exubérance
Je vois à mon retour, cruellement heureuse,
Dessus le mazarin posé le livre blanc
Il m'invite à l'étude, je dois à la virgule
Un respect sans appel et pure obéissance
Mais quand sur la laitue un petit escargot
S'aventure pirate échappé des deux eaux
Avec lui je repars braver les mers du globe
Et l'archipel entier de mes rêves sans fin
Se détache voguant loin de la terre, enfin.
Dessus le mazarin posé le livre blanc
Il m'invite à l'étude, je dois à la virgule
Un respect sans appel et pure obéissance
Mais quand sur la laitue un petit escargot
S'aventure pirate échappé des deux eaux
Avec lui je repars braver les mers du globe
Et l'archipel entier de mes rêves sans fin
Se détache voguant loin de la terre, enfin.
Un bureau mazarin
Sur le blog d'Olivia: Désirs d'histoire
Avec des mots terre-à-terre, tu as su faire de la poésie. Tu m'impressionnes !
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup lire tes poèmes ! Tu crées à chaque fois un monde autre, ailleurs... Celui-ci est vraiment magnifique !
RépondreSupprimerça a l' air tellement facile pour toi !
RépondreSupprimerBonjour Claudialucia, je ne savais pas que Klimt avait aussi peint des paysages. Merci pour cette découverte. Bonne après-midi.
RépondreSupprimerComme Dasola j'ignorais que Klimt avait fait dans les tableaux de nature, j'aime bien celui là qui a un petit air russe
RépondreSupprimer@ Olivia : merci! dans l'ensemble j'ai trouvé les mots plus faciles à placer que la dernière fois. En tous cas, c'est venu plus vite.
RépondreSupprimer@ Amélie, merci, c'est très gentil à toi!
RépondreSupprimer@ Pierre Bâton : Cette fois-ci c'est vrai que ça été facile. Les images sont venues vite et les solutions pour les mots à placer se sont imposées. Il n'en est pas toujours ainsi!
RépondreSupprimerDasola, oui il a peint de beaux paysages que j'avais vus à Paris lors d'un exposition. En plus, j'adore le format carré, c'est le 6X6 de l'appareil photo.
RépondreSupprimer@ Dominique : le petit air russe, ce doit être les bouleaux!
RépondreSupprimerTu m'impressionnes aussi car sous la facilité se cache un réel talent ! Et je ne dis pas ça pour te faire plaisir, je lis pas mal de poésie contemporaine, je t'assure que tu y as ta place à l'aise !
RépondreSupprimerTrès fortes images qui entrent en resonnace comme tes mots : enfançon et hérisson.
RépondreSupprimerJ aime beaucoup l'image de l'escargot qui invite au voyage
@ Asphodèle: Merci! c'est très gentil de ta part mais je ne me sens pas l'âme d'un véritable poète!
RépondreSupprimer@ Valentyne : merci à toi aussi.
RépondreSupprimerBon week end à tous!
RépondreSupprimerToujours la poésie s'insinue dans nos esprits sans qu'on y prenne garde. :-) J'aime particulièrement la fin. :-)
RépondreSupprimer@ ceriat : mon petit escargot te fait plaisir? Il est comme tes personnages, il invite au voyage.
RépondreSupprimermême le mazarin est devenu beau sous ta plume, bravo !
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup ta poésie, le chant des mots... c'est une balade, invité par l'escargot.
RépondreSupprimerBonne fin de soirée
@mitié
Je me demande toujours comment on arrive à faire de la si belle poésie, avec des mots imposés en plus !
RépondreSupprimerde semaine en semaine, je me régale à la lecture de ces poèmes où les mots imposés se font oublier
RépondreSupprimerUn poème qui donne envie. De lire, de voyager, de vivre!
RépondreSupprimer@ aymeline : du coup j'ai cherché à savoir quelle "tête" avait un mazarin et j'ai trouvé celui-là! Il paraît que Mazarin lui-même n'en a jamais eu.
RépondreSupprimer@ covix : un escargot qui invite au voyage, et oui! Qui l'eut cru de la part d'un escargot!
RépondreSupprimer32 octobre : les mots imposés parfois (quand ils ne sont pas trop difficiles) m'imposent des images. Alors, ils sont les bienvenues!
RépondreSupprimer@ Gwen : Merci à toi et à tous de tous ces petits mots gentils.
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