Vincent Van Gogh : Amandier
Printemps, petite araignée attentive...
Automne, hiver, printemps, été,
Automne, hiver... Printemps!
Sur cette saison magnétique,
Chauffeur
Arrête-toi, fixe le Temps
Qui glisse
Du sud au nord, d'est en ouest
sur les chantiers de la Nature
Sur l'azur, vif harmonica,
Petite araignée philosophe,
Attentive et ventripotente
Printemps tu as tissé ta toile
et ruiné la morte saison.
Coquelicot pourpre et pervers
Au creux du nid de tes pétales
dans la maison de ta corolle
Tu caches l'éclat d'un oeil noir.
La rose pour fleurir s'ouvre
Comme on soupire
Apologie de la nature,
Princesse rubiconde, aux joues
De beurre frais,
Prairie d'herbe grasse,
Philosophe en dentelle
Sur la page, fleurs d'amandier
L'enfant brode ses arabesques
le crayon exalte ta neige.
La comédie de la nature
Au clavier célèbre la joie.
Chauffeur du temps qui glisse
Arrête-nous bien vite.
Printemps!
Automne, hiver... Printemps!
Sur cette saison magnétique,
Chauffeur
Arrête-toi, fixe le Temps
Qui glisse
Du sud au nord, d'est en ouest
sur les chantiers de la Nature
Sur l'azur, vif harmonica,
Petite araignée philosophe,
Attentive et ventripotente
Printemps tu as tissé ta toile
et ruiné la morte saison.
Coquelicot pourpre et pervers
Au creux du nid de tes pétales
dans la maison de ta corolle
Tu caches l'éclat d'un oeil noir.
La rose pour fleurir s'ouvre
Comme on soupire
Apologie de la nature,
Princesse rubiconde, aux joues
De beurre frais,
Prairie d'herbe grasse,
Philosophe en dentelle
Sur la page, fleurs d'amandier
L'enfant brode ses arabesques
le crayon exalte ta neige.
La comédie de la nature
Au clavier célèbre la joie.
Chauffeur du temps qui glisse
Arrête-nous bien vite.
Printemps!
Les mots imposés pour l’édition 57 de Des mots, une histoire d'Olivia sont : automne – nord – chauffeur – ceux-ci – amandier – crayon – page – maison – chantier – ventripotent – azur – philosophie – rubicond – apologie – princesse – bananier – clavier – nid – ruiner – harmonica – rose – coquelicot– magnétique – beurre – comédie
J'ai laissé de côté bananier et ceux-ci.
J'ai laissé de côté bananier et ceux-ci.
Glisse vite vers le printemps, et l'été, tant qu'à faire !
RépondreSupprimerque c'est beau de t'écouter chanter le printemps, comme toutes les saisons d'ailleurs que tu nous sublimes par tes vers ! J'ai adoré ta perception du coquelicot... Et l'idée d'un chauffeur du temps me plaît aussi beaucoup (plus sympa que celui de Wens en tout cas, ha !^^).
RépondreSupprimerPour ton anniversaire: mygale ou tarentule?
RépondreSupprimerLe temps d'aujourd'hui va parfaitement avec ta prose. Le passage sur le coquelicot est vraiment très beau.
RépondreSupprimerOliva : Je préfère le printemps à l'été et l'automne à l'hiver..
RépondreSupprimer@ asphodèle ; Et oui, je ne baigne pas dans le sang comme Wens!
RépondreSupprimer@ Wens : J'ai dit une pettiiiiteueueu araignée!
RépondreSupprimer@ Mind The gap : Et oui, le printemps s'annonce, déjà l'amandier, bientôt le coquelicot!
RépondreSupprimerUn poème de saison!
RépondreSupprimerun joli poème qui sent le printemps :)
RépondreSupprimer@ miriam : les mots imposés reflètent souvent l'état d'âme ou la préoccupation de ceux qui les proposent. Ici on sent très nettement l'arrivée du printemps! Encore que le mot automne détone!
RépondreSupprimerMerci Aymeline; j'espère que c'est vrai, que le printemps est définitivement là!
RépondreSupprimerJ'adore ce tableau et ton texte chante, chante.
RépondreSupprimerMais le coquelicot n'est pas pervers à cause de son oeil noir, en rouge et noir, il est tellement beau, élégant et hélas trop éphémère.
Bon we et bises de Lyon
Soène : c'est vrai que je suis injuste avec le coquelicot qui est une fleur que j'aime beaucoup. Mais c'est l'idée de dissimulation, de secret qui m'a entraîné ce mot pervers! Je bats ma coulpe !
RépondreSupprimerAllez,printemps pour tout le monde!Bravo!
RépondreSupprimerMagnifique poème qui laisse songeur, un brin rêveur... Même si cette araignée ventripotente me glace toujours le sang !!! À bientôt, Lisa
RépondreSupprimerL'anonyme c'est moi.
RépondreSupprimer@ bravo Mr Eeguab anonyme! Oui, printemps pour tous!
RépondreSupprimer@ Lisa : j'ai voulu rendre l'araignée mignonne et sympathique comme l'arrivée du printemps à cause de Victor Hugo (tu sais : "j'aime l'ortie et l'araignée parce qu'on les hait") mais... je n'y suis pas parvenue! Et en plus quand Wens me promet des tarentules ou des mygales, bonjour les dégâts!
RépondreSupprimerUn superbe texte et un défi très réussi.
RépondreSupprimerBisous
Violette
Tres Bien vu d'allier le "ventripotent" à une minuscule araignée :-) et plein de douceur avec ce temps qui passe, les enfants, et leurs arabesques :-)
RépondreSupprimerMerci Violette. Bises à toi aussi.
RépondreSupprimer@ Valentyne : Merci ! une araignée du jardin, donc!
RépondreSupprimerC'est double contrainte pour toi : les mots et la forme poétique. Tu t'en sors joliment, ce printemps nous fait tous rêver... Attention, méfie-toi, il y a des petites araignées très dangereuses. Regarde au fond du lit avant de dormir... ;-)
RépondreSupprimer@ Gwen: cruelle! Moi qui fais de l'arachnophobie, tu ne me rates pas! Pour une fois que j'ai voulu être sympa avec les araignées et en montrer une aussi jolie que le printemps! J'ai dû manquer de conviction!
RépondreSupprimerC'est beau ces mots qui nous susurrent le printemps. :D Toujours ta poésie suffit à nous réchauffer. :D
RépondreSupprimerJe me suis régalais de ce texte plein de saveurs et d'images si adroitement présentées. C'est vraiment très beau !
RépondreSupprimerCoincoins fans !
Moi qui n'ait aucune affinité à l'écriture avec la poésie, je ne peux qu'être impressionnée par cette tirade sur la nature. C'est à savoir comment te vienne les mots et les rimes...
RépondreSupprimerAAAh ! Enfin quelqu' un qui n' écrase pas toutes les araignées!
RépondreSupprimerTon coquelicot est bien beau.
@ cériat : merci! Je n'ai pas vu ton texte; je vais aller faire un petit tour dans ton blog!
RépondreSupprimer@ El canardo : merci pour tes coins coins fans. coins coins émus de ma part!
RépondreSupprimer@ Julie: merci! Je trouve que c'est plus facile d'écrire comme ça qu'en prose!
RépondreSupprimer@ Pierrot Bâton : Pas d'illusions! certes je n'écrase pas les araignées moi-même (j'en ai bien trop peur!) mais j'appelle mon chevalier servant à la rescousse pour le faire à ma place! Aucune excuse!
RépondreSupprimerTiens ! je retrouve les branches d'amandiers, de Vincent, -- que j'ai associé (le tableau), à un texte de C Milosz (puisque je suis dans la section "poésie", ici...
RépondreSupprimerdonc mon post est;
http://ecritscrisdotcom.wordpress.com/2012/04/04/czeslaw-milosz-rien-de-plus/
bien à vous
RC
@ r chab : Vu ton blog! c'est très beau!
RépondreSupprimermerci... autrement j'en ai un sur les causses et Cévennes http://photo-loz.blogspot.com
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