Pour La poésie du Jeudi d'Asphodèle, (que je publie toujours un mercredi, non par esprit de contradiction mais pour pouvoir donner mon lien à Aspho avant le soir) un poème d'Alfred de Musset bien de saison dont voici les trois premières strophes :
A la mi-Carême
Le carnaval s'en va, les roses vont éclore ;
Sur les flancs des coteaux déjà court le gazon.
Cependant du plaisir la frileuse saison
Sous ses grelots légers rit et voltige encore,
Tandis que, soulevant les voiles de l'aurore,
Le Printemps inquiet paraît à l'horizon.
Du pauvre mois de mars il ne faut pas médire ;
Bien que le laboureur le craigne justement,
L'univers y renaît ; il est vrai que le vent,
La pluie et le soleil s'y disputent l'empire.
Qu'y faire ? Au temps des fleurs, le monde est un enfant ;
C'est sa première larme et son premier sourire.
C'est dans le mois de mars que tente de s'ouvrir
L'anémone sauvage aux corolles tremblantes.
Les femmes et les fleurs appellent le zéphyr ;
Et du fond des boudoirs les belles indolentes,
Balançant mollement leurs tailles nonchalantes,
Sous les vieux marronniers commencent à venir.
Sur les flancs des coteaux déjà court le gazon.
Cependant du plaisir la frileuse saison
Sous ses grelots légers rit et voltige encore,
Tandis que, soulevant les voiles de l'aurore,
Le Printemps inquiet paraît à l'horizon.
Du pauvre mois de mars il ne faut pas médire ;
Bien que le laboureur le craigne justement,
L'univers y renaît ; il est vrai que le vent,
La pluie et le soleil s'y disputent l'empire.
Qu'y faire ? Au temps des fleurs, le monde est un enfant ;
C'est sa première larme et son premier sourire.
C'est dans le mois de mars que tente de s'ouvrir
L'anémone sauvage aux corolles tremblantes.
Les femmes et les fleurs appellent le zéphyr ;
Et du fond des boudoirs les belles indolentes,
Balançant mollement leurs tailles nonchalantes,
Sous les vieux marronniers commencent à venir.
Cette année fait mentir Musset, mars est presque en été!
RépondreSupprimerN'exagérons pas! Chez nous, c'est un printemps précoce, rien de plus!
Supprimerje persiste : 20° à Créteil c'est quand même très chaud pour mars!
SupprimerJuste un effet du réchauffement climatique...
SupprimerOh la la, ce poème, je crois bien que je le connaissais quand j'étais petite !
RépondreSupprimerMoi aussi! Est-ce qu'ils apprennent autant de poèmes que nous les écoliers de maintenant? Je ne sais pas ma petite fille est encore en maternelle et mon petit fils au berceau!
SupprimerUn mois d'avance dans les jardins, en fait il faudrait un poème sur le mois d'avril !
RépondreSupprimerIl y en a! Mais bon, on attend encore un peu!
SupprimerCoucou Claudialucia
RépondreSupprimerQuel jeudi-poésie agréable pour fêter ce Printemps
J'ai dû apprendre aussi cette poésie quand j'étais jeune...
L'an dernier, on a eu tellement froid et mauvais temps longtemps, qu'on mérite bien cette avance qui redonne le moral et le sourire.
Bon jeudi et gros bisous
Oui, je me souviens combien il faisait mauvais partout !
SupprimerMerci d'accueillir si joliment le printemps en poésie ! ¨¨*
RépondreSupprimerAgréable de se dire que l'on est au printemps!
SupprimerVoilà un poème appris par coeur autrefois, aujourd'hui j'aurai un penchant pour la glycine :-)
RépondreSupprimerLa glycine et le lilas et le mimosa et ... et ... parmi mes fleurs préférées!
SupprimerQuel jolis poème de saison. Un souffle d'air fraix viens de passer :) Merci.
RépondreSupprimerEt oui, au temps des fleurs le monde est un enfant.. des vers que j'aime bien.
SupprimerRelire Musset, quel bon moment. Vraiment ces pages poésie sont formidables.
RépondreSupprimerTrès agréable de passer de l'une à l'autre!
SupprimerQue Musset était méconnu et mal-aimé ! C'est pourtant très beau ce qu'il a écrit en poésie ! "C'est son premier sourire et sa première larme"... Mars ressemble à avril cette année, certes mais il y a encore cette frilosité, le matin...
RépondreSupprimerMerci pour ce choix et tes photos sont magnifiques, quel beau lilas et la dernière est une glycine non ? ça fleure bon sur ta page...
La dernière est une glycine "creusoise" dans la région où habite ma fille.
SupprimerOn accueille le printemps en poésie, c'est parfait :)
RépondreSupprimerEt ça fait du bien!
Supprimeril y a beaucoup d'images dans ce poème
RépondreSupprimerj'aime "Balançant mollement leurs tailles nonchalantes"
Les sonorités de ce vers sont remarquables.
SupprimerJ'aime ces mots délicats de tendresse pour cette magnifique saison, le printemps
RépondreSupprimerDouceur des images et de sons.
SupprimerLe jour s'y prêtant bien j'ai eu envie ce matin de te déposer mon petit poème qui ne vaut pas le talent d'Alfred, mais que les enfants auraient sans doute eu moins de mal à retenir !!! J'ai appris ce poème en son temps ;) Faut avouer qu'il était un peu compliqué je préférais de loin les fables de La Fontaine, mais cela ne veut pas dire qu'aujourd'hui je n'apprécie pas ;)
RépondreSupprimerVoici enfin le printemps
Je reviens d’un long voyage
A bord de mon petit nuage
Je suis allée cueillir quelques fleurs
Pour t’en faire un bouquet de bonheur
Un bouquet qu’il te faudra entretenir
Pour ne pas le laisser mourir
Le printemps c’est douceur
Le printemps c’est couleur
Je te le souhaite porteur
De toutes ces saveurs.
Bises amicales Claudia et bon week-end!!!
Domi.
http://dimdamdom59.apln-blog.fr/2014/03/20/pauvre-tu-tlaisses-aller-poesie-du-jeudi-chez-asphodele/
Des mots simples pour célébrer la joie du printemps.
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