Le Festival In d'Avignon ouvrira ses portes le 4 Juillet en même temps que le Off et se terminera le 27 Juillet.
Les journaux revèlent aujourd'hui l'orientation que va prendre le festival In, cuvée 2014, sous l'impulsion de son nouveau Directeur Olivier PY.
Je ne vais pas vous présenter la totalité de ces articles et pour cela je vous renvoie aux liens suivants :
ET d'abord les symboles :
L'affiche du festival d'Alexandre Singh reprend les trois clefs de la ville d'Avignon qui figuraient sur l'affiche de Jean Vilar et la reprise en ouverture, dans la Cour d'Honneur de la pièce : Le Prince de Hombourg de Heinrich von Kleist, écrite en 1808-1810, mise en scène par Giorgio Barberio Corsetti avec Xavier Gallais dans le rôle-titre et Eléonore Joncquez. Cette pièce montée par Jean Vilar en 1951 est devenue, avec Le Cid, emblématique du Festival avec Gérard Philippe dans le rôle du prince, Jeanne Moreau (Nathalie), Jean Vilar (le Prince électeur).
En se plaçant sous le signe du fondateur du festival d'Avignon, Olivier Py qui est le seul directeur du festival à être lui-même un artiste depuis Jean Vilar, souligne ce qu'il veut que redevienne cette grande manifestation théâtrale : un festival populaire accessible aux jeunes.
Un festival plus ouvert aux jeunes avec des tarifs réduits et un lieu réservé au jeune public
Le but : Rajeunira le public car les moins de 26 ans ne représentent que 11pour cent des spectateurs.
Pour cela il lance un abonnement pour les moins de 26 ans : quatre spectacles pour 40 euros et il crée un lieu spécial, la charmante chapelle des Pénitents blancs, qui sera dédiée aux spectacles Jeune public avec trois créations : Falstafe, de Valère Novarina, mis en scène par Lazare Herson-Macarel, Même les chevaliers tombent dans l'oubli, de Gustave Akakpo, mis en scène par Matthieu Roy, et La Jeune fille, le diable et le moulin, de spectacle d'Oliver Py.
Tarifs réduits aussi pour les grands spectateurs; voir détails ICI dans Le Monde
Les créateurs français seront remis à l'honneur et des artistes des cinq continents seront invités
Deux tiers des artistes seront invités pour la première fois au festival. Onze artistes ont moins de 35 ans.
Deux tiers des artistes seront invités pour la première fois au festival. Onze artistes ont moins de 35 ans.
Autrement dit pas toujours les mêmes! C'est bien aussi de faire connaître d'autres metteurs en scène!
Il y aura 36 spectacles dont 21 seront des créations.
Ainsi le rouennais Thomas Jolly ( 32 ans) va présenter Henri VI de Shakespeare un spectacle qui va durer 18 heures. Cette intégrale - il s'agit à l'origine de trois pièces- sera donnée d'une traite, avec sept entractes.
Autrement dit pas pour moi! Même s'il paraît que ce genre de performance est "géniale" dixit ma fille cadette, il faut vraiment être jeune (ou un vieux en méga forme) pour l'aborder! J'ai passé l'âge, hélas!
Extrait du journal La Provence voir la suite ICI
Fil rouge grec et diversité
Le metteur en scène Thomas Jolly, |
Ainsi le rouennais Thomas Jolly ( 32 ans) va présenter Henri VI de Shakespeare un spectacle qui va durer 18 heures. Cette intégrale - il s'agit à l'origine de trois pièces- sera donnée d'une traite, avec sept entractes.
Autrement dit pas pour moi! Même s'il paraît que ce genre de performance est "géniale" dixit ma fille cadette, il faut vraiment être jeune (ou un vieux en méga forme) pour l'aborder! J'ai passé l'âge, hélas!
Un retour au théâtre de texte
Le théâtre de texte était le parent pauvre du festival actuellement (ce n'est pas tendance!) à tel point que Stephane Braunschweig avec Sept comédiens en quête d'auteur de Pirandello, en avait fait un sujet de dispute entre comédiens dans sa mise en scène du festival 2012.
Olivier Py redonne au théâtre de texte ses lettres de noblesse en privilégiant le théâtre contemporain.
Ce qui ne signifie pas que le théâtre transversal, danse, musique, sera abandonné
Côté danse (mêlée de théâtre et de musique), Julie Nioche, Serge
Kakudji, Fabrizio Cassol, Alain Platel, Thomas Lebrun, Arkadi Zaides,
Robyn Orlin, et Lemi Ponifasio.
Une innovation qui en fera grincer des dents quelques uns
Les Têtes raides assureront la clôture du festival, un concert rock, une première dans l'histoire du festival : «Ce ne sont pas seulement des musiciens, mais des hommes qui interrogent la parole des poètes» précise Olivier Py.
Extrait du journal La Provence voir la suite ICI
Fil rouge grec et diversité
Dans la Cour d'honneur, "I am", du néo-zélandais Lemi Ponifasio part de la guerre de 14-18 vue du Pacifique, avec l'engagement des soldats néo-zélandais y compris aborigènes.
Premier artiste à diriger le festival depuis Jean Vilar (1947 à 1971), Olivier Py présente trois spectacles. Il crée à la FabricA, nouvelle salle ouverte par ses prédécesseurs, "Orlando ou l'impatience", une comédie où "un jeune homme qui me ressemble", dit-il, recherche son père. Pour les enfants, il monte pour la cinquième fois "La jeune fille, le diable et le moulin" d'après les contes des frères Grimm.
Il propose aussi "Vitrioli" de l'auteur grec Yannis Mavritsakis. Un fil rouge grec court dans la programmation, avec trois pièces qui explorent toutes la crise, dont l'une de Dimitris Dimitriadis, le "plus grand auteur grec vivant" pour Olivier Py.
L'Europe est bien présente, avec Emma Dante, figure de proue du théâtre italien ("Les soeurs Macaluso"), la Roumaine Gianina Carbunariu, le Belge Fabrice Murgia, qui explore le rapport des adolescents aux écrans, le néerlandais Ivo Van Hove.
La pièce chilienne "La imaginacion del futuro" revisite le dernier discours d'Allende comme s'il était écrit aujourd'hui, sous la pression des "communicants".
Le chorégraphe israélien Arkadi Saides traduit dans le corps la réalité de l'occupation des territoires palestiniens avec "Archive" et l'Egyptien Hassan El Geretly ("Haeeshek") reprend la tradition du cabaret et des conteurs pour parler de l'Egypte d'aujourd'hui.
un programme plutôt tentant, et j'y découvre avec plaisir la présence du centre chorégraphique de Tours. vivement juillet!
RépondreSupprimerQuel est le nom du centre chorégraphique de Tours?
Supprimerc'est le CCNT de THOMAS LEBRUN, ils seront aux Cloître des Carmes
SupprimerMerci! C'est près de chez moi. Tu sais ce qu'il donne? Tu l'as déjà vu? C'est bien? que de questions!
Supprimermais pas bcp de réponse! Je ne suis pas encore allée voir un de ces spectacles depuis que c'est lui qui est au CCNT, mais j'ai des amies qui sont plus "danse" que moi et qui apprécient bcp son travail. Pour moi c'est du pur chauvinisme local!
SupprimerC'est très prometteur ! J'aime "les têtes raides" mais j'imagine le choc pour certains puristes.
RépondreSupprimerMoi aussi j'aime bien Les Têtes raides, évidemment je veux voir le Prince de Hombourg et puis aussi une ou deux pièces de Olivier Py, un auteur grec certainement, la metteur en scène roumaine etc... et puis des spectacles chorégraphiques...
SupprimerJoli programme, merci pour l'info ! J'aime beaucoup l'affiche et Les têtes raides aussi ! ;-)
RépondreSupprimerOui, un bon festival en perspective, j'espère!
SupprimerBelle affiche, tu vas te régaler
RépondreSupprimerIl y a pas mal de pièces que je veux aller voir...
Supprimerje l'ai entendu en interview radio c'est très tentant
RépondreSupprimerj'adore les Têtes raides joli pied de nez à l'établishment un peu trop bobo à mon goût dans ce festival