Le cercle des poètes disparus c'est d'abord et avant tout, ce merveilleux film de Peter Weir sur un scénario de Tom Schulman, qui a conquis le coeur de centaines de milliers d'adolescents (et de leurs parents) dans les années 1990.
Le livre de Nancy Horowitz Kleinbaum est écrit à partir du film et il n'est donc pas, comme je le croyais, à l'origine du film. Il y a donc peu de choses à dire sur le roman qui est fidèlement adapté du scénario de Tom Schulman (forcément) et a le mérite de nous rappeler tous les dialogues brillants du film mais rien de plus au niveau littéraire. Et encore sans le talent et le charisme d'un Robin Williams, excellent interprète du professeur Keating, qui cite brillamment Thoreau et Walt Whitmann, pour inviter au carpe diem ses jeunes élèves.
Synopsis wikipedia
En 1959, aux États-Unis, Todd Anderson , un garçon timide, est envoyé
dans la prestigieuse académie de Welton, réputée pour être l'une des
plus fermées et austères des États-Unis et où son frère a suivi de
brillantes études. Il y fait la rencontre d'un professeur de lettres
anglaises aux pratiques plutôt originales, M. Keating qui encourage le
refus du conformisme, l'épanouissement des personnalités et le goût de
la liberté. Voulant au maximum suivre la voie nouvelle qui leur est
présentée , certains élèves vont redonner vie au cercle des poètes
disparus, un groupe d'esprits libres et oniriques, dont M. Keating fut,
en son temps, l'un des membres influents. La découverte d'une autre vie
va à jamais bouleverser l'avenir de ces lycéens. En effet, les
situations des divers personnages ne se prêtent guère à l'exercice de
ces libertés récemment découvertes.
Et comme je suis à Bordeaux en ce moment, en train de courir les expositions et visiter le ville... je ne présenterai pas plus longuement ce film même si je l'ai adoré et si j'aime cet appel au non conformisme, à réfléchir par soi-même, à goûter la vie et les grands textes littéraires cités qui montrent le rôle fondateur de la poésie.
Je m'en allai dans les bois parce que je voulais vive sans hâte. Je voulais vivre intensément et sucer toute la moelle de la vie. Thaureau
Et
ne restreignez pas la poésie au seul langage. La poésie est présente
dans la musique, dans la photographie, voir dans l’art culinaire-
partout où il s’agit de percer l’opacité des choses pour en faire
jaillir l’essence à vos yeux. Partout où ce qui est en jeu, est la
révélation du monde. La poésie peut se cacher dans les objets ou dans
les actions les plus quotidiens mais elle ne doit jamais, jamais, être
ordinaire.
Le poème de Walt Whitman a été écrit en hommage au président Lincoln assassiné en 1865. Il est paru l'année même dans le recueil : Feuilles d'herbes. Le professeur Keating se fait appeler Captain, my Captain par ses élèves.
- Ô Capitaine ! Mon Capitaine !
- Ô Capitaine ! Mon Capitaine ! Notre voyage effroyable
- est terminé
- Le vaisseau a franchi tous les caps, la récompense
- recherchée est gagnée
- Le port est proche, j'entends les cloches, la foule
- qui exulte,
- Pendant que les yeux suivent la quille franche,
- le vaisseau lugubre et audacieux.
- Mais ô cœur ! cœur ! cœur !
- Ô les gouttes rouges qui saignent
- Sur le pont où gît mon Capitaine,
- Étendu, froid et sans vie.
- Ô Capitaine ! Mon Capitaine ! Lève-toi pour écouter
- les cloches.
- Lève-toi: pour toi le drapeau est hissé, pour toi
- le clairon trille,
- Pour toi les bouquets et guirlandes enrubannées, pour toi
- les rives noires de monde,
- Elle appelle vers toi, la masse ondulante, leurs visages passionnés
- se tournent:
- Ici, Capitaine ! Cher père !
- Ce bras passé sous ta tête,
- C'est un rêve que sur le pont
- Tu es étendu, froid et sans vie.
- Mon Capitaine ne répond pas, ses lèvres sont livides
- et immobiles;
- Mon père ne sent pas mon bras, il n'a plus pouls
- ni volonté.
- Le navire est ancré sain et sauf, son périple clos
- et conclu.
- De l'effrayante traversée le navire rentre victorieux
- avec son trophée.
- Ô rives, exultez, et sonnez, ô cloches !
- Mais moi d'un pas lugubre,
- J'arpente le pont où gît mon capitaine,
- Étendu, froid et sans vie.
.
Félicitations à : Aifelle, Asphodèle, Dasola, Keisha, Miraim, Valentyne, Pierrot Bâton.
Le roman écrit d'après le film : Le cercle des poètes disparus de N. H Kleinbaum
Le film : Le cercle des poètes disparus de Peter WeirVoir le film Chez Wens ICI
vraiemeent un superbe filme culte, un classique que les jeunes devraient voir
RépondreSupprimerHello Claudia. Je ne me souvenais plus du nom de l'écrivain, je ne l'ai même jamais su, mais je conserve beaucoup de tendresse pour le film.
RépondreSupprimerPour une fois, c'était tellement évident chez toi que je n'avais même pas besoin d'aller chez Wens vérifier avec le film. Heureusement puisqu'il n'était pas là, le distrait !
RépondreSupprimerbonne idée que de se souvenir de ce beau film! en ce moment c'est plutôt la dèche.
RépondreSupprimerTu me donnes envie de revoir le film. J'avais aussi lu le "roman" qui, en effet, n'est pas exceptionnel.
RépondreSupprimerJ'étais persuadée que le film était basé sur le roman, tu m'apprends quelque chose.
RépondreSupprimerY' a quand même un truc qui m' a pas plu dans ce film : déchirer un livre !!!
RépondreSupprimerUn merveilleux film en effet a partager entre generations, nos fils l'ont egalement beaucoup aime.
RépondreSupprimerUn merveilleux film en effet a partager entre generations, nos fils l'ont egalement beaucoup aime.
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