J’ai beaucoup aimé L’assassin royal de Robin Hobb, j’ai été déçue par Le soldat chamane mais avec Les cités des anciens je retrouve tout le charme du roman Fantasy : vivre des aventures passionnantes, s’immerger dans un univers fantastique, laisser le pouvoir à l’imagination (et Robin Hobb quand il s’agit de créer des mondes imaginaires et de héros extraordinaires n’est jamais en reste), s’attacher à des personnages qui, pour être des créatures d’un roman fantasy, n’en incarnent par moins l’espèce humaine avec ses faiblesses, ses difficultés, ses tragédies mais aussi ses moments de bonheur et de plénitude.. Et s'intéresser aussi, mais oui, je vous assure, aux dragons dotés de caractère bien affirmé!
Le récit
Dans le Désert des pluies, les eaux et les terres sont si acides que les habitants ont construit des villes en hauteur, dans les arbres centenaires. Dans ce lieu inhospitalier, certains enfants naissent affectés de stigmates si prononcés, écailles et griffes, qu’ils sont pour la plupart sacrifiés à leur naissance. Ceux qui en réchappent sont mis au ban de la société et subissent le mépris de leur entourage. Le peuple du désert des Pluies vit de la chasse, de la cueillette et exploite le patrimoine d’un ancienne civilisation disparue depuis longtemps. Ils font du commerce avec la capitale Terrilville où vivent les riches marchands, créateurs de dynasties fondées sur l’argent.
C’est dans ce milieu acide que Tintaglia, la dragonne, a conduit les serpents géants, qui, enfermés dans des cocons, doivent pérenniser sa race en voie d’extinction. Mais les dragons qui naissent sont atteints de nanisme, sont infirmes, trop faibles pour pouvoir voler.
Les habitants du désert des pluies décident de se débarrasser d’eux en les confiant à des gardiens. Tous partent pour un long voyage qui semble promettre une mort assurée! Ils ont ont pour mission de retrouver Kelsingra, la cité des anciens, lieu mythique où jadis, dans des temps reculés, vivaient les dragons et leurs gardiens dotés alors de grands pouvoirs. Chassés de leur famille parce qu’ils sont différents, les jeunes gens du désert des pluies, Thymara, Kanaï, Sylve, Tatou … vont tout faire pour sauver leur dragon et parvenir au but.
Vous lisez les huit tomes de la série sans un seul moment d’ennui et sans avoir envie de lâcher le livre. Vous avec l’impression d’être transporté dans un ailleurs tout comme lorsque vous étiez enfant vous parcouriez « pour de vrai » le grand silence blanc des romans de Curwood et de Jack London.. Mais vous pouvez, parce que vous êtes adulte, analyser l’intérêt du propos de Robin Hobb qui développe ici un thème qui lui est cher : celui du droit à la différence et à l'égalité. Kelsingra, en effet, telle qu’elle va être appelée à revivre, sera un lieu où tout le monde pourra vivre quelles que soient ses particularité physiques, sexuelles ou sociales… Une sorte d’utopie où perce pourtant déjà la menace à l’intérieur du groupe, et surtout à l’extérieur. Les cupides marchands de Terriville n’ont qu’un désir, coloniser la cité pour en exploiter les richesses. Voilà qui nous promet une suite?*
*Il faut dire que Les cités des anciens est déjà la suite de L'assassin royal et de Les aventuriers de la mer (je n'ai pas lu ce dernier mais il vaut mieux le lire avant Les cités des anciens.!)
la fantasy, ce n'est vraiment pas ma tasse de thé. Quand j'aurai plein de temps (encore 1ans et demi) j'essaierai peut être!
RépondreSupprimerNon, je ne te vois pas lire un tel livre! ce n'est pas du tout dans tes goûts; mais si jamais tu dois te mettre à la fantasy, lis Tolkien!
SupprimerJe ne lis pas beaucoup de fantasy, mais Robin Hobb est très tentant, si je devais choisir un auteur. Et puis les histoires d'utopie, cela me touche toujours.
RépondreSupprimeril faut commencer par L'assassin royal dans ce cas. Sinon Tolkien comme je le disais à Miriam.
RépondreSupprimercomme toi j'ai bien aimé l'assassin royal mais je suis peu sensible aux histoires de dragons donc pas certaine de replonger ici
RépondreSupprimerMais qu'avez-vous toutes contre les dragons? Dans la blogosphère, on n'en a que pour les chats (n'est-ce pas Keisha?)! Mais ils sont tout mignons ces dragons, ils vous pulvérisent si vous les contrariez mais si vous êtes bien obéissants, ça va!
Supprimerpas trop mon domaine, je passe pour celui-là!
RépondreSupprimerJe le savais, je le savais, que tu ne voudrais jamais adopter un dragon!
SupprimerJe ne suis pas sûre de pouvoir lire huit tomes de Fantasy sans me lasser ;0) Néanmoins j'aime bien en lire de temps en temps et surtout Robin Hobb est une auteure que j'ai retenu depuis ma lecture du Dieu dans l'ombre, une lecture qui m'avait vraiment marqué et que j'avais adoré (je le relirais bien avec plaisir d'ailleurs). Est ce que tu l'as lu ? Si non je te le conseille très fortement, (il est en livre de poche).
RépondreSupprimerBonne semaine ClaudiaLucia
Non je n'ai pas lu Dieu dans l'ombre mais je le note. Moi ce qui m'a incitée à lire la fantasy c'est d'abord le seigneur des anneaux de Tolkien. Mais j'ai beaucoup aimé aussi le cycle de Terramer de Ursula K le Guin et les chroniques d' Alvin le faiseur de Orson Scott Card.
SupprimerEt il a l'avantage d'être en un seul tome ;0)
RépondreSupprimerRasion de plus, en effet! C'est rare dans le roman fantasy!
SupprimerNoté ++ Je n'ai pas fini la série de L'assassin Royal, mais mon aîné qui a lu son 1er Hobb à 12 ans, les a dévorés ! Je note donc cette série, je crois qu'il ne l'a pas.
RépondreSupprimerJe comprends qu'il les dévore! C'est passionnant! Quelle imagination à cette écrivaine! On ne l'attend jamais là où elle va!
SupprimerAh,ça c'est pour moi ! Je compte bien te le piquer... Tu es prévenue !!!
RépondreSupprimerJe les tiens prêts! Cela te plaira!
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