Zhou Cong : Au coeur de l'hiver blog de l'artiste ICI |
Matsuo Basho : Poète, peintre et moine bouddhiste japonais (Veno, province d'Iga, 1644-Osaka 1694).
Matsuo Basho, de son temps, fut considéré comme l'un des « six sages du haïku ». Aujourd'hui, on le compte parmi les trois grands écrivains de l'époque des Tokugawa, aux côtés de Saikaku et de Chikamatsu. C'est que Basho a su élever le haïku au rang d'un art, alors qu'avant lui ce genre ne pouvait prétendre qu'à celui de prouesse stylistique.
Matsuo Basho, de son temps, fut considéré comme l'un des « six sages du haïku ». Aujourd'hui, on le compte parmi les trois grands écrivains de l'époque des Tokugawa, aux côtés de Saikaku et de Chikamatsu. C'est que Basho a su élever le haïku au rang d'un art, alors qu'avant lui ce genre ne pouvait prétendre qu'à celui de prouesse stylistique.
Issu d'une famille de bushi (guerriers), Basho reçoit en même temps que son seigneur l'enseignement d'un disciple du poète Kitamura Kigin. À vingt-deux ans, libéré de la tutelle féodale par la mort de son suzerain, il prend l'habit de moine et se rend à Kyoto, où il étudie sous la direction de Kigin. Sept ans plus tard, il quittera Kyoto pour Edo ; c'est alors qu'il publiera son premier recueil de poèmes. Même si ces premières tentatives poétiques sont souvent empreintes de l'influence de Kigin, le style personnel de Basho s'y dessine déjà. À partir de 1681, il mène une vie consacrée à l'étude, à la méditation, à la poésie, dans un « ermitage au bananier (basho) » situé dans un faubourg d'Edo.
Bien plus que la description d'un paysage, chaque haïku est la cristallisation d'un sentiment, d'une impression, d'une émotion face à ce paysage. (encyclopédie Larousse voir ici)
Bien plus que la description d'un paysage, chaque haïku est la cristallisation d'un sentiment, d'une impression, d'une émotion face à ce paysage. (encyclopédie Larousse voir ici)
L'Hiver avec Matsuo Bashõ ( 1644-1695 )
Zhu Con : Tranquillité d'une nuit d'hiver |
Le corbeau d’habitude je le hais
Mais qu’il est beau
ce matin sur la neige !
Et maintenant
Allons contempler la neige
Jusqu’à tomber d’épuisement !
Zhou Cong : Hermitages |
Neige du matin
Les poireaux sont des repères
Dans le jardin
Les poireaux sont des repères
Dans le jardin
Le coquelicot blanc
d’une averse hivernale
a fleuri
d’une averse hivernale
a fleuri
Peinture traditionnelle chinoise |
En cherchant des images pour ces poèmes, j'ai découvert le blog de Zhou Con, artiste d'origine chinoise, installée à Brest. Je vous invite à aller voir son oeuvre ICI
J'ai suivi le lien vers le site de l'artiste et c'est un régal, merci ! J'ai dans ma PAL "Ma" de Hubert Haddad, qui évoque la vie de Basho.
RépondreSupprimerJe ne connais pas le livre mais j'aimerais bien le lire.
Supprimermerci pour le site du peintre que j'apprécie
RépondreSupprimerOui, moi aussi, j'ai apprécié la finesse de sa peinture.
SupprimerCette tranquillité d'une nuit d’hiver me plaît énormément, de tout beauté.
RépondreSupprimerEt les poireaux sous la neige, ça me rappelle ma Flandre natale. Merci pour tout.
Je suis allée voir le site de Zhou Con, c'est vraiment une excellente artiste.
Elle est surprenante cette image des poireaux sous la neige; Ce n'est pas une plante très aimée en poésie !
SupprimerJe suis plus sensible aux illustrations, quoique le haïku des poireaux me plaise bien !
RépondreSupprimerEt bien, je suis heureuse que toi qui n'aimes pas la poésie, apprécie cet haïku. Moi aussi, c'est mon préféré avec le corbeau et le coquelicot-flocon.
Supprimer"Le coquelicot blanc" comme c'est beau!
RépondreSupprimerBasho parlait de haïkaï comme le signale Ph. Costa dans son petit manuel pour écrire des Haïku.
Et merci pour le lien enchanteur.