Pete Fromm est un auteur que j’aime et cela date de ma première lecture d’Indiana Creek suivi de Avant la Nuit.
Dans ce roman, La vie en chantier, Pete Fromm explore le thème du deuil et des sentiments paternels. En effet, quand Marnie meurt en accouchant, son mari Taz se retrouve seul avec un bébé, sa maison en chantier et son désespoir. Et ce n’est pas seulement la maison qu’ils avaient achetée ensemble, projet commun qui leur donnait bien des soucis, qui est en chantier mais toute sa vie ! Tout est chamboulé, sens dessus dessous.
Pete Fromm analyse avec beaucoup de vérité et de justesse les sentiments du jeune homme anéanti par le chagrin et ses rapports avec cette petite inconnue, sa fille Midge, ce bébé qui a besoin de lui. Si assumer sa paternité est parfois difficile, elle l’est encore plus quand on éprouve, comme Taz, le manque d’une présence aimée et que toute sa vie semble détruite.
Le roman est donc bien écrit, l’analyse du personnage principal sonne juste, ses relations avec Midge aussi, et pourtant, j’ai éprouvé une certaine déception…Peut-être parce qu’il n’est plus question de nature si ce n’est les quelques passages au cours desquelles les jeunes gens se baignent dans la rivière? Même s’il est légitime pour un auteur de vouloir se renouveler, j’avais envie de retrouver le nature writing propre à la collection Gallmeister. Mais, c’est aussi le côté "attendu" du roman que je n’ai pas aimé, introduit par le personnage de la jeune baby sitter, étudiante, qui va, avec un indéfectible dévouement, s’occuper du bébé et du père et tomber amoureuse des deux. Quelle patience ! Presque trop… non, trop ! Dès le début on sait ce qui va se passer. Ce n’est qu’une question de temps ! Et cela m’a gênée. J’ai trouvé le personnage trop prévisible et, du coup, peu crédible car finalement on sait peu de choses sur elle, sur ce qu’elle éprouve. On sent qu'elle n'intéresse pas l'auteur. De ce fait, elle m’apparaît juste comme un personnage utile pour amener le dénouement ! Et c’est un peu vrai aussi de Rudy, l’ami presque trop parfait !
Dans ce roman, La vie en chantier, Pete Fromm explore le thème du deuil et des sentiments paternels. En effet, quand Marnie meurt en accouchant, son mari Taz se retrouve seul avec un bébé, sa maison en chantier et son désespoir. Et ce n’est pas seulement la maison qu’ils avaient achetée ensemble, projet commun qui leur donnait bien des soucis, qui est en chantier mais toute sa vie ! Tout est chamboulé, sens dessus dessous.
Pete Fromm analyse avec beaucoup de vérité et de justesse les sentiments du jeune homme anéanti par le chagrin et ses rapports avec cette petite inconnue, sa fille Midge, ce bébé qui a besoin de lui. Si assumer sa paternité est parfois difficile, elle l’est encore plus quand on éprouve, comme Taz, le manque d’une présence aimée et que toute sa vie semble détruite.
Le roman est donc bien écrit, l’analyse du personnage principal sonne juste, ses relations avec Midge aussi, et pourtant, j’ai éprouvé une certaine déception…Peut-être parce qu’il n’est plus question de nature si ce n’est les quelques passages au cours desquelles les jeunes gens se baignent dans la rivière? Même s’il est légitime pour un auteur de vouloir se renouveler, j’avais envie de retrouver le nature writing propre à la collection Gallmeister. Mais, c’est aussi le côté "attendu" du roman que je n’ai pas aimé, introduit par le personnage de la jeune baby sitter, étudiante, qui va, avec un indéfectible dévouement, s’occuper du bébé et du père et tomber amoureuse des deux. Quelle patience ! Presque trop… non, trop ! Dès le début on sait ce qui va se passer. Ce n’est qu’une question de temps ! Et cela m’a gênée. J’ai trouvé le personnage trop prévisible et, du coup, peu crédible car finalement on sait peu de choses sur elle, sur ce qu’elle éprouve. On sent qu'elle n'intéresse pas l'auteur. De ce fait, elle m’apparaît juste comme un personnage utile pour amener le dénouement ! Et c’est un peu vrai aussi de Rudy, l’ami presque trop parfait !
Dommage ! Le roman a des qualités et Pete Fromm est un bon écrivain mais je n’ai pas adhéré à ce récit.
J'avoue avoir abandonné, mais en revanche j'ai lu l'autre, où il revient sur les lieux d'Indian Creek, vingt ans après. Là tu as de la nature (et des ours)
RépondreSupprimerJe vois que tu as eu les mêmes restrictions que moi ! a lire don, le retour à Indian Creek.
SupprimerJe ne connais cet auteur que de nom, et j'avoue que ses romans me font moyennement envie, je ne sais pas trop pourquoi.. Il était présent à l'édition 2019 du salon Lire en poche de Gradignan, en Gironde, mais je ne suis pas allée l'écouter (il y avait en même temps une intervention de Marin LEDUN qui me tentait beaucoup), contrairement à mon conjoint, qui est reparti avec Indian Creek et Le nom des étoiles, qu'il est en train de lire...
RépondreSupprimerJe note en tous cas que celui-ci ne t'a pas complètement convaincue !
Tu verras si ton mari à aimer Indian Creek ? Peut-être auras-tu envie de le lire alors ?
SupprimerIl a aimé, et vient de commencer Le nom des étoiles. Je lirai Indian Creek, d'autant plus qu'il a titillé ma curiosité en me disant que s'il en avait aimé le récit, l'auteur l'avait déçu à cause d'un acte auquel il se livre...
SupprimerJe me demande bien quel acte ! Je suis curieuse moi aussi. j'espère que tu me le diras!
SupprimerJe crois que je vais passer pour cette fois, mais j'ai noté cet auteur, je commencerai par un autre...
RépondreSupprimerOui, lis Indian Creek !
SupprimerJe crois que c'est le premier bémol que je lis sur ce roman. Je vois ce que tu veux dire, je ne l'ai lu aussi que sur ces récits de nature. Je l'emprunterai peut-être à la bibli, pour voir.
RépondreSupprimerLes critiques en disent beaucoup de bien; Il faut dire que c'est un roman bien écrit et que l'analyse du deuil, du vide et des relations avec le bébé est bien faite. C'est autre chose qui ne m'a pas plu ! Dès le début, on voit comment cela va se terminer, la remplaçante est toute trouvée, il s'agit d'attendre et le procédé m'a paru facile.
SupprimerJe n'ai rien lu de lui, du moins pas encore...
RépondreSupprimerBonne journée.
Il m'a permis de lire des nouvelles sur la pêche ("Avant la nuit") alors que je n'ai aucun intérêt pour ce sport ! Mais il parle des relations humaines avec beaucoup d'émotion et de finesse.
SupprimerBelle couverture mais tu n'es pas très convaincante. Comme j'ai une PAL très longue je passe
RépondreSupprimerIl faut dire que je n'essaie pas de convaincre. Ce roman a des qualités, je peux comprendre qu'on l'aime mais, moi, je suis passée à côté.
SupprimerDonc tu n’encourages pas à lire ce roman à moins d'aimer les fins heureuses. Le synopsis me fait penser à Jane Eyre tout autant rempli de bons sentiments et de noblesse mais plus fort même si la fin est aussi heureuse.
RépondreSupprimerNon, ce n'est pas une question de fin heureuse; c'est une fin complaisante ou facile, je ne sais pas comment dire. Le personnage de la femme n'est pas très crédible, elle m'a paru servir d'utilité. Il peut très bien sortir de son deuil autrement qu'en renouant avec une autre femme, mais il faut absolument une histoire d'amour pour clore le livre et, comme par hasard, la femme parfaite se présente et attend pendant deux ans qu'il la remarque.
SupprimerPas encore lu "Indian Creek" qui m'a été chaudement recommandé, mais ce sera peut-être encore pour cette année.
RépondreSupprimerMais cela viendra ! Quand on a envie de lire un livre, on le fait tôt ou tard !
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