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Le fort Saint André : Office du tourisme Ici | |
Le Fort Saint André : un peu d'Histoire
En face d’Avignon, sur le mont Andaon, de l’autre côté du Rhône, se dresse le Fort Saint André érigé en 1292, avec ses remparts et ses tours massives et impressionnantes. La construction de ce Fort ordonnée par Philippe le Bel pour tenir tête au pouvoir papal se fait autour de l’abbaye des Bénédictins qui s’y étaient établis dès le X siècle autour du tombeau de Sainte Casarie.
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Le Fort saint André : les tours jumelles |
AU XVI et XVIII siècle une communauté de moines de la Congrégation Saint Maur s’installe à Saint André et agrandit le monastère qui se dote d’un nouveau bâtiment conventuel soutenu par de grandes voûtes.
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Cour du palais Abbatial du XVIII siècle |
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Un délice de fleurs et de senteurs |
Se promener dans ce joli jardin qui croule sous les fleurs, faire provision de couleurs et de senteurs... un délice !
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Palais abbatial : de larges voûtes glycines, seringa |
A la révolution, les moines sont chassés, l’abbaye est vendue, en partie détruite et passe de main en main.
Un panorama éblouissant
Pendant des années quand mes filles étaient enfants, l’abbaye était fermée, mais nous montions jusqu'au Fort pour admirer la vue splendide sur la plaine et sur le palais des Papes d'Avignon
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Vue du Fort Saint André sur la plaine de l'Abbaye et Avignon, le palais des Papes dans le lointain |
Le jardin à l'italienne
Au début du XX siècle, Gustave Fayet, artiste peintre et mécène, rachète l'abbaye et l’offre en résidence à son amie Elsa Koeberlé, une poétesse alsacienne, qui l’entretient et crée avec une amie le jardin à l’Italienne.
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Jardin de l'abbatiale à l'Italienne |
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Jardin de l'abbatiale à l'Italienne |
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Jardin à l'italienne : Diane chasseresse |
Par la suite, l'abbaye est restaurée et entretenue par les descendants de Gustave Fayet, en particulier par Roseline Bacou, petite-fille du peintre, conservatrice du Louvre, qui restaure les vestiges et crée un jardin méditerranéen et par les arrière-arrière-petits enfants, Marie et Gustave Viennet..
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Jardin de L'abbatiale : le jardin méditerranéen |
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L'exposition Gustave Fayet en Provence ( 1865-1925)
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Gustave Fayet : Madame Fayet et sa fille Yseut |
Pour le centenaire de sa mort, l'exposition Gustave Fayet est installée dans les corridors voûtés et l’ancienne cuisine du XII siècle du palais abbatial. D’origine languedocienne, Gustave Fayet naît le 20 mai 1865 à Béziers
dans une famille de négociants en vin établie à Béziers depuis la fin du
17e siècle. Il est initié à la peinture et au dessin par son père
Gabriel et son oncle Léon, tous deux artistes et amateurs d’art
éclairés. Il meurt à Carcassonne en 1925.
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Cuisine du palais abbatial |
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Cuisine du palais abbatial |
Viticulteur, il devient
collectionneur et acquiert des oeuvres de Degas, Monet, Pissaro et
surtout d'Odilon Redon et de Paul Gauguin qui étaient ses amis. Il
possédait près d'une centaine d'oeuvres de Gauguin.
L'exposition présente des aquarelles sur le thème de la Provence, de la mer.
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Gustave Fayet : Petite maison (aquarelle) |
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Gustave Fayet (aquarelle) |
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Gustave Fayet : Les falaises (aquarelle) |
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Gustave Fayet : rangée d'oliviers (aquarelle) |
L'exposition nous permet aussi de découvrir de très belles peintures à l'huile qui reflètent l'influence de Van Gogh, de Gauguin, des impressionnistes puis, avec Odilon Redon, une évolution marquée vers le symbolisme.
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Gustave Fayet : Les pins rouges |
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Gustave Fayet : Voiles latines |
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Gustave Fayet : cyprès et bord de mer |
« GUSTAVE FAYET EN PROVENCE » ABBAYE SAINT-ANDRÉ, VILLENEUVE-LÈS AVIGNON
Exposition : 1 mars – 30 octobre 2025 VOIR ICI
L’exposition de l’abbaye Saint-André, en réunissant pour la première fois l’œuvre provençale de Gustave Fayet, interroge le regard que pose l’artiste sur cette terre d’élection qui, plus qu’un simple motif, brille par ses multiples résonances intimes, artistiques et littéraires. De ses racines beaucairoises à son attrait pour la littérature régionaliste ou l’œuvre de van Gogh, c’est au prisme de son histoire familiale, de son imaginaire littéraire et de sa culture visuelle que sera comprise la Provence de Gustave Fayet. A l’instar de Fontfroide ou d’Igny, l’abbaye Saint-André tient une place primordiale dans l’univers artistique de Gustave Fayet. Acquise en 1916, ce lieu devient le véritable point d’ancrage de ses séjours en Provence. Des Alpilles à Toulon, en passant par la Camargue, le paysage provençal et son soleil irriguent en motifs, couleurs et lumière le moment le plus fécond de sa carrière de peintre et créateur. Loin des affaires viticoles, il y consacre de longues périodes au moment précis où il commence à se faire connaître, dans les années 1920, dans le champ des arts décoratifs. Un riche ensemble de 122 dessins, aquarelles, peintures et livres illustrés sera présenté.
Commissariat d’exposition : Elodie COTTREZ, Historienne de l’Art. Gustave et Marie VIENNET
J'ai visité la Chartreuse et le musée, mais cela fait des années que je me dis que je dois y aller un week-end (mais finalement, je vais toujours sur la Côte d'Azur !!! il y a tellement de choses à voir). En tout cas, tes photos donnent envie.
RépondreSupprimerJe ne connaissais pas. Les murailles de ce Fort Saint André sont superbes ! ça donne des envies d'escapades dans le sud. Merci pour la balade.
RépondreSupprimerQuel bel endroit. merci de nous faire découvrir Gustave Fayet
RépondreSupprimerUne famille d'esthètes qui devait avoir un certain niveau de vie pour consacrer des fonds à la restauration d'un patrimoine... Le résultat (jardin) est impressionnant!
RépondreSupprimer(s) ta d loi du cine, "squatter" chez dasola
je ne connais que la chartreuse, pourquoi pas pour une pause entre deux spectacles en juillet!
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