Le récit commence lorsque Lykke Andersen inculpée d’homicide volontaire déclare dans la salle d’interrogatoire qu’elle ne parlera à personne d’autre qu’à Manfred Olsson, enquêteur de la brigade criminelle. Ce qui nous ramène huit années en arrière. Désormais le récit se fera en alternance entre aujourd’hui et hier.
Que s'est-il passé il y a huit ans ? Lykke Andersen est éditrice. Son mari, Gabriel écrivain, ses jumeaux sont deux grands jeunes hommes et, si Harry a un complexe d’infériorité par rapport à son frère David, ils sont tous deux des jeunes gens sympathiques. Une vie aisée, brillante. Lykke se considère comme chanceuse. Mais...
« La catastrophe est un oiseau rare, un visiteur inconcevable sous nos latitudes. Une nouvelle espèce dont personne ne connaît l'existence
L’impensable ne l’est que jusqu’à ce qu’il advienne, jusqu’à ce que cet étrange petit oiseau se pose devant votre fenêtre - le vent dans les plumes, les griffes plantées sur le rebord, le vide dans ses petits yeux noirs »
Ce soir-là, c’est la fête de l’Ecrevisse, fête suédoise traditionnelle, et la famille reçoit dans leur belle maison au bord de l’eau. Les parents habitent la maison principale. La stuga, petite maison de bois située à côté, a été aménagée pour les garçons qui ont invité leur amie d’enfance, Bonnie. Tous trois y ont chacun leur chambre.
Les amis arrivent, la fête bat son plein et finit assez alcoolisée et le lendemain quand Lykke se réveille et va voir ses enfants, elle découvre le corps sans vie de la jeune fille. L'officier de police, Manfred Olsson, mène l'enquête. La stuga était fermée à clef, les fenêtres closes de l’intérieur ; et oui, cela vous rappelle quelque chose ? Le mystère de la chambre jaune ! Force est de constater que l’un des jumeaux est coupable ! Mais lequel ?
Je ne vous en dis pas plus ! Le récit est intéressant et donne lieu à une analyse psychologique des personnages bien menée. Un polar dont la lecture est plaisante !