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vendredi 8 juillet 2011

festival OFF d'Avignon : Sur le bout de la langue, Institut de la marionnette de Charleville-Mézières



L'Institut International des Arts de la Marionnette de Charleville-Mézières est présent au festival d'Avignon 2011 à la Caserne des Pompiers, lieu théâtral traditionnel de la scène champenoise.

Sur le bout de la langue …et au bout des doigts.... Cinq jeunes artistes fraîchement sortis de l'Ecole Nationale Supérieure des arts de la Marionnette de Charleville-Mézières présentent des formes courtes  inspirées de contes traditionnels, de mythologies anciennes, contemporaines ou personnelles, créées dans le cadre de leur dernière année d'études. (Présentation journal du OFF).
Avis de Claudialucia et Wens
Depuis de nombreuses années nous avons suivi régulièrement le travail de l'Institut qui nous offrait une véritable création collective, innovante et toujours de très grande qualité. Il faut avouer que cette année nous sommes assez déçus du spectacle proposé. Dans toutes les créations présentées, les contraintes imposées par les enseignants et les intervenants apparaissent très clairement, on assiste à un travail, certes réussi,  mais inscrit dans un cadre très ( trop?) strict, ce qui enlève un peu à la poésie. Le spectateur est convié non à une véritable création mais plutôt à un bilan de fin de cycle. Cela n'enlève rien à la qualité des artistes qui montrent l'étendue de leurs possibilités. Parmi les courtes pièces, nous retiendrons surtout Sous la neige qui tombe, conte chinois emprunt de poésie et d'imagination. L'artiste, Simon Moers, est capable de faire surgir un empereur dans un grain de riz et de nous bâtir la muraille de Chine sur une table de salon.

4 commentaires:

  1. tu ne parles pas de marionnettes mais il y en avait ? (je dis ça d'après le titre... cette année, j'ai vu deux fois une pièce avec des marionnettes grandeur nature : au début je me disais bof mais finalement c'est époustouflant...

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  2. @ maggie : Oui, les marionnettes ne sont pas obligatoirement réservées aux enfants, loin de là. D'ailleurs pour enfants ou pour adultes j'adore les marionnettes; c'est fou ce que l'on peut exprimer avec elles. Dans ce spectacle, il n'y avait pas vraiment des marionnettes au sens où on l'entend communément. C'est plutôt un théâtre d'objets, parfois même lorsque c'est très réussi un théâtre de suggestion ou d'illusion. Par exemple dans le travail qui m'a le plus plu : "Sous la neige qui tombe", les personnages sont des grains de riz, la muraille de Chine du sable ou de la farine, la jeune femme qui cherche son mari tué par l'empereur,est figurée par deux doigts ensanglantés (peinture rouge?ou sauce) qui marchent dans le sable.

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  3. @ miriam : merci coucou à toi aussi!

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