Et voilà le dernier jour de Les Plumes de l'été ... dernier pour l'instant! Merci à Asphodèle d'avoir animé ce jeu qui lui a donné tant de travail. Je programme ce texte et viendrai voir les vôtres lundi, dès mon retour chez moi, à Avignon.
Les mots en H qu'il fallait intégrer aujourd'hui m'ont donné bien du fil à retordre :
HÉSITER – HURLEMENT – HUMAIN – HÉLICOPTÈRE – HIRSUTE – HÉCATOMBE – HONNEUR – HONGROISE – HASCHISCH – HARMONIE – HUMBLE – HÉRISSON – HYPOTHÈSE – HUMILIATION – HANTER – HARIDELLE – HASARD – HYÉMAL (E) ou HIÉMAL(E) – HALO.
Petites voyageuses hirsutes
Légers hélicoptères, petites voyageuses hirsutes
Humbles ailettes,
Hésitent et volètent
Plumetis d'oie, valse de l'air
Au hasard du souffle qui guette
Hérissons de duvet candide,
Harmonie, ô soeurs lumineuses
Fleurs du pissenlit…
Quand vient l'hécatombe hiémale
vous n'êtes plus qu'une hypothèse,
L'humiliation de l'absence
Et un hurlement qui me hante
Le halo d'un saint qui s'efface
sur la fresque du temps qui passe
Une haridelle de la vie,
le souvenir d'un souvenir
Le souvenir d'une Harmonie,
Fleurs du pissenlit
Quand l'humain en moi se dissout
Résine dorée
qui m'englue
Valse hongroise puis bacchanale
Honneur perdu de mon esprit,
Haschish, mot qui crisse et qui crache
Triste est la fleur du cannabis
Fleurs du Mal, ô fleurs ténébreuses
Alors, du Temps, les voyageuses
humbles ailettes au souffle qui guette
Plumetis d'oie, neige éphémère
Petits soleils de mon enfance
Je pense à vous...
Harmonie, ô soeurs lumineuses
Fleurs du pissenlit
Légers hélicoptères, petites voyageuses hirsutes
Humbles ailettes,
Hésitent et volètent
Plumetis d'oie, valse de l'air
Au hasard du souffle qui guette
Hérissons de duvet candide,
Harmonie, ô soeurs lumineuses
Fleurs du pissenlit…
Quand vient l'hécatombe hiémale
vous n'êtes plus qu'une hypothèse,
L'humiliation de l'absence
Et un hurlement qui me hante
Le halo d'un saint qui s'efface
sur la fresque du temps qui passe
Une haridelle de la vie,
le souvenir d'un souvenir
Le souvenir d'une Harmonie,
Fleurs du pissenlit
Quand l'humain en moi se dissout
Résine dorée
qui m'englue
Valse hongroise puis bacchanale
Honneur perdu de mon esprit,
Haschish, mot qui crisse et qui crache
Triste est la fleur du cannabis
Fleurs du Mal, ô fleurs ténébreuses
Alors, du Temps, les voyageuses
humbles ailettes au souffle qui guette
Plumetis d'oie, neige éphémère
Petits soleils de mon enfance
Je pense à vous...
Harmonie, ô soeurs lumineuses
Fleurs du pissenlit
Wow, un poème, magnifique !
RépondreSupprimergé-nial! Je l'ai relu deux fois à haute voix pour le rythme ! excellente idée la poésie ...ô combien difficile !!! superbe fin de "Plumes", bravo !
RépondreSupprimerMerci Claudia, pour ce magnifique poème ! Je ne suis pas "fan" d'habitude de ce genre, mais vraiment, tu y excelles, alors pourquoi s'en priver ? C'est vraiment, vraiment beau, cette musique des mots...
RépondreSupprimerBravo... De la poésie qui accroche.
RépondreSupprimerOh la la ! C'est du grand art ! Tu as vraiment l'âme d'une poètesse !
RépondreSupprimerTu confirmes tes talents de poétesse (tu sais que j'adore ça !) et tu sublimes ce gentil pissenlit dont j'aime toujours à souffler sur ses ailettes en faisant un voeu quand la fleur n'est plus là ! Magnifique ! Bravo ! :)
RépondreSupprimerQuel beau poème !!!! Bravo !
RépondreSupprimerCes H fous en poème ! idée originale et exercice osé mais réussi !
RépondreSupprimerBises de Lyon
J'aime ! Une volée de H et une modeste (pardon, humble )fleur de pissenlit pour une belle réussite !
RépondreSupprimer@ Olivia : merci pour ces encouragements.Les mots en H n'ont pas été facile à placer!
RépondreSupprimer@ jeeen : relire à voix haute, l'épreuve suprême pour un poème! exercice périlleux pour un poème de débutante!
RépondreSupprimerAm&lie : si tu aimes mes poèmes modestes, c'est que tu es prête à te lancer dans la lecture des Grands, des Vrais poètes! Tu es sensible à la musique des mots? Alors c'est Apollinaire, Verlaine, Aragon qu'il te faut lire. je trouve que ce sont les plus "musicaux" des poètes français.
RépondreSupprimer@ Rêva : merci! Je suis heureuse que le poème t'ait "accrochée"!
RépondreSupprimer@ Eiluned : Tu es trop,trop sympa! Bien sûr, je n'en crois pas un mot mais.. cela fait plaisir!!
RépondreSupprimer@ Asphodèle: merci pour ce compliment. Quels sont tes poètes préférés? Je viendrai voir si tu as écrit sur eux dans ton blog.
RépondreSupprimer@ Aymeline : Merci! me voilà de retour de vacances, je vais prendre le temps d'aller lire les blogs amis. A bientôt dans le tien!
RépondreSupprimer@ Plume : comme tu dis, ces H fous!! je me suis demandée si j'allais m'en sortir!
RépondreSupprimer@ Cagire : J'ai remarqué (mais ce doit être subjectif)que selon la lettre du début les mots sont plus ou moins agréables à entendre et faciles à placer. Les mots de la lettre G sont ceux que j'aime le moins au niveau de la musicalité et du sens. Ceux de la lettre H les plus hétéroclites. Mes préférés : ceux de la lettre F et E.
RépondreSupprimerJ'ai noté ton conseil à Amélie, je cherche des poèmes pour me lancer un peu dans ce genre. A plus tard
RépondreSupprimer@ Jeneen : j'aime aussi beaucoup d'autres poètes mais j'ai donné ces noms là à Amélie parce qu'elle aime la musique des vers...
RépondreSupprimerje ne repasse que maintenant ! Pffiou, plus de Plumes à gérer mais du boulot en souffrance...(pas que le boulot d'ailleurs !). Mes poètes préférés ? Hou, il y en a beaucoup. Verlaine, Rimbaud, Baudelaire, Apollinaire, Aragon, Eluard, Prévert, Gabriela Mistral, Louise Labbé, enfin un panel non exhaustif ! J'oubliais Emile Verhaeren qui a enchanté mes récitations, enfant... Et plus récemment grâce aux Agents Littéraires, Nareva, une nouvelle poétesse très douée, ou encore Béatrice Arnaud-Gorecki !
RépondreSupprimer