Flower abstraction Georgia O'Keeffe
Les mots imposés pour l’édition du jeu Des mots, une histoire dans le blog d'Olivia Désirs d'histoires sont : mécréant – certificat – douche – bises – givré – gluten – adresse – rafale – tendresse – excuse – bruire – catastrophe – autarcie – perce – vaporeux – rugby – découverte – ivresse – possible – carte – intimité – espiègle – pile – prière – page – licorne – aphrodisiaque.
Mais ils sont méchants tous (presque tous!) de m'imposer des mots pareils pour écrire mon poème?
Quand tous les vents du Possible ont égrené ta détresse
Quand la rafale a tourné tant de pages de ta vie
Quand sur la carte d'Amour, il part sans laisser d'adresse
Quand ton coeur en autarcie est resté inassouvi
Quand la rafale a tourné tant de pages de ta vie
Quand sur la carte d'Amour, il part sans laisser d'adresse
Quand ton coeur en autarcie est resté inassouvi
Sur ton âme il a neigé, sur ton âme il a neigé
Et quand ton coeur piétiné comme un terrain de rugby
De la pile de la vie a presque éteint la durée
Quand Vénus aphrodisiaque t'a rejetée dans l'oubli
Certificat non conforme avec ton coeur couturé
Et quand ton coeur piétiné comme un terrain de rugby
De la pile de la vie a presque éteint la durée
Quand Vénus aphrodisiaque t'a rejetée dans l'oubli
Certificat non conforme avec ton coeur couturé
Sur ton âme, il a neigé, sur ton âme il a neigé.
Perce-neige découverte aux pétales de gluten
Perce-neige douce amère annonceras-tu la fin
de la bise meurtrière qui me secoue et qui geint?
Perce-neige douce espiègle, dans l'ivresse du matin
Perce-neige douce amère annonceras-tu la fin
de la bise meurtrière qui me secoue et qui geint?
Perce-neige douce espiègle, dans l'ivresse du matin
Ta tendresse vaporeuse dans l'intimité des mains
Est l'excuse murmurée du mécréant consolé,
Est la licorne au long cou, de prière auréolée.
Est l'excuse murmurée du mécréant consolé,
Est la licorne au long cou, de prière auréolée.
Blog d'Olivia
Tes vents du Possible m 'ont emmené loin, loin.....
RépondreSupprimerJe suis impressionnée par ce que tu arrives à dégager comme impression avec des mots aussi terre a terre sur rugby, gluten.....
Bonne journée
Tu t'en sors mieux que bien, bravo !! Et j'aime toujours voir une peinture de Georgia O'Keeffe, superbe artiste.
RépondreSupprimerJe me permets d'intervenir sur les remarques de Valentyne le rugby est un sport de poètes. Avec tes rimes tu en fais la brillante démonstration.
RépondreSupprimerchapeau, l'art du poème avec mots imposés est costaud !
RépondreSupprimerJ'adore tout simplement les premiers vers.
RépondreSupprimerEt les perce-neige, petites fleurs que j'affectionne... :-)
J'aime bien cette manière différente d'utiliser les mots sous forme de poème... Cela me parait encore plus difficile à écrire.
RépondreSupprimerMarlaguette
Vents du possible... Rafales... Tu étais en Bretagne, récemment? ;-) Comme toujours, je suis sous le charme! Il y a trop de rimes que j'aime pour les citer toutes ici...
RépondreSupprimerSur mon âme une douce neige tu as posé. ;-) Tu es parvenue à faire un merveilleux poème avec des mots qui ne s'y prêtaient guère. :D
RépondreSupprimerWaouhhhh ...........
RépondreSupprimerJ'avoue que faire des rimes avec gluten ou certificat requiert une aisance admirable.
RépondreSupprimerDonc j'admire !
@ valentyne : merci mais si tu savais combien rugby, gluten m'ont fait souffrir!
RépondreSupprimer@ Aifelle : merci pour ton encouragement! Moi aussi j'adore O'Keeffe et ses fleurs qui sont aussi des abstractions.
RépondreSupprimer@ Wens : Le rugby? un sport de poètes? je ne l'avais pas vu ainsi!
RépondreSupprimer@ Lucie : merci! ces mots étaient machiavéliques? A moins que l'épithète s'applique à ceux qui les ont choisis? Qu'en penses-tu?
RépondreSupprimerZZou : Je m'entête à écrire des poèmes, c'est mon défi personnel.En fait, je fais semblant de me plaindre mais ça m'amuse beaucoup!
RépondreSupprimermerci @ Gwen ! Attention tu te trahis avec les vents et rafales de Bretagne. Ces mots pourraient tomber sous les yeux d'un être mal intentionné (Wens) que je ne nommerais pas!
RépondreSupprimer@ ceriat : merci!
RépondreSupprimer@ Pierrot Bâton : je prends le Waoouh! comme un cri d'admiration en espérant que ce n'est pas seulement parce qu'on t'a marché sur le pied?
RépondreSupprimer@ Olivia : Merci!disons-le avec des fleurs!
RépondreSupprimer@ Huluberlu : mais Quiiii a pu mettre ces mots-là! je ne veux pas le savoir!
RépondreSupprimerc'est vrai que les mots étaient bien compliqués cette semaine mais comme toujours tu t'en ai très bien tiré :)
RépondreSupprimer@ Aymeline : et bien sûr je vais venir te voir et je sais que je vais être transportée dans un monde bien étrange!
RépondreSupprimerOUI, c'était compliqué!
Bonjour,
RépondreSupprimerMagnifique poème, d'amour, de détresse, de possible, de rêve, d'état d'âme en quelque sorte.
Bonne fin de semaine
@mitié
Pas facile de passer du terrain de rugby à la Vénus aphrodisiaque, pourtant...:D
RépondreSupprimerMerci Covix, bonne semaine à toi aussi.
RépondreSupprimer@ Jean-Charles : Il faut être souple quand on joue à ce jeu-là! Parfois il faut faire le grand écart!
RépondreSupprimerUn très beau texte Claudialucia, j'aime particulièrement les trois dernières phrases... C'est vraiment très poétique...
RépondreSupprimerPfiou ! Impressionnant de faire un poème avec 27 mots imposés ! Poétique, censé, et triste aussi, mais n'est-ce pas le fort de la plupart des poèmes ;-)
RépondreSupprimer@ l'or : merci, c'est gentil!
RépondreSupprimer@ Julie : Je te remercie! Oui, je l'avoue c'est difficile d'écrire un poème avec ces mots imposés; mais pas tout le temps, cela dépend des mots! Parfois au contraire, certains donnent des idées.
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