L'oiseau de feu de Jean Lurçat source : photo de Philippe Poix
Le Phoenix
Onirique obsession sur ciel d'offense
Orage opale de mon coeur ordinaire
Oh! l'osmose de mon esprit à l'assaut des vagues
Oh! l'Osmose de mon esprit avec l'océan Orgue,
Octave démesuré de ses feulements, de ses grondements,
Or, la couleur de l'obligation... comme une souffrance
Oh! révolte!
Orchidée à la gueule ouverte, à la dent acérée
Oscille au creux de mes doigts, Révolte!
Ondée, germination bienfaisante,
Ondule, Ondoie, trace ton chemin dans la nuit de l'Espoir.
Orage opale de mon coeur ordinaire
Oh! l'osmose de mon esprit à l'assaut des vagues
Oh! l'Osmose de mon esprit avec l'océan Orgue,
Octave démesuré de ses feulements, de ses grondements,
Or, la couleur de l'obligation... comme une souffrance
Oh! révolte!
Orchidée à la gueule ouverte, à la dent acérée
Oscille au creux de mes doigts, Révolte!
Ondée, germination bienfaisante,
Ondule, Ondoie, trace ton chemin dans la nuit de l'Espoir.
Opportunité de l'oubli dans l'ombre orange de l'orme endormi
Obéissance au sommeil dans l'ombrelle de ma mémoire
Ode de la vie aux racines de l'arbre
Ode de la joie qui sourd de la pierre des âges
Oh! les sens renaissent à la promesse de l'aube
Jambes qui se déploient dans l'espace temps
Ombelles légères de mes mains
Oasis viride de mes yeux démesurés
Opulent, osé, le nez qui flaire les flammes
Offrande, Incendie, pour tous ceux
qui
Obéissance au sommeil dans l'ombrelle de ma mémoire
Ode de la vie aux racines de l'arbre
Ode de la joie qui sourd de la pierre des âges
Oh! les sens renaissent à la promesse de l'aube
Jambes qui se déploient dans l'espace temps
Ombelles légères de mes mains
Oasis viride de mes yeux démesurés
Opulent, osé, le nez qui flaire les flammes
Offrande, Incendie, pour tous ceux
qui
renaissent
de leurs cendres.
de leurs cendres.
Atelier d'écriture
Jeu d'écriture chez Asphodèle dans Les Plumes de l'année voici une liste de mots commençant par O à intégrer dans un texte : or – opale -orange – osmose – ode – obligation – offense – oh – ordinaire – orage – opportunité – ouvert(e) – onirique – obsession – ombrelle – obéissance – oubli – octave – orgue(s) – océan – orme – orchidée.
Ho ! Oh ! Splendide ! Et tu en as rajouté une bonne dizaine de mots en "o" ! Bravo à toi ! :)
RépondreSupprimerSuperbe comme toujours. J'aime beaucoup les images du deuxième paragraphe et la fin...
RépondreSupprimer@ Asphodèle : oh! au point où j'en étais pourquoi pas quelques O en plus!
RépondreSupprimer@ Gwen : Merci! Les critiques familiales sont moins indulgentes que les tiennes et que celles d'Asphodèle! Il paraît qu'on n'y comprend rien! Et vlan!
RépondreSupprimerPour ma part, tu le sais, Claudia, j'ai toujours du mal avec la poésie, mais j'aime lire la tienne : même si je ne comprends pas toujours tout, les images que tu fais naître sont vraiment belles ! Et puis il y a la musique des mots, celle que tu y mets, et ça, qu'on comprenne ou pas, ça reste fondamental en poésie !
RépondreSupprimerUn texte enflammé et heureusement un apaisement vers la fin avec l'oasis)
RépondreSupprimerEt comme toujours un beau tableau en découverte :-)
Époustouflant ce Phœnix ! :D Les mots s'élèvent en harmonie et ne retombent jamais. :D
RépondreSupprimerQue de o! jolie image que ce Phoenix!
RépondreSupprimertu dépeins un très beau phénix :)
RépondreSupprimer@ Amélie: Tu es gentille d'encourager l'apprentie-poète que je suis. C'est vrai que pour cet exercice d'écriture, j'ai été entraînée par les mots et les sonorités et que les images sont venues spontanément. Pour moi,elles ont un sens ..
RépondreSupprimer@ Valentyne : oui, c'est l'offense et l'orage qui ont été à l'origine de tout ce qui suit jusqu'à l'apaisement.
RépondreSupprimer@ ceriat : j'ai cherché un représentation du phoenix en peinture mais je n'en ai pas trouvé.
RépondreSupprimer@ miriam : Et oui la consigne était en O; on finira par le faire entièrement cet alphabet!
RépondreSupprimerAymeline : merci!
RépondreSupprimerUn flamboyant phoenix.Bravo.
RépondreSupprimerUn poème incroyable... une image magnifique... Je suis vraiment impressionnée : écrire une telle poésie et ce, avec le défi d'y inclure tous ces mots... Bravo !!!! c'est BEAU !!!
RépondreSupprimerIl ne faut pas toujours écouter les critiques des proches !
RépondreSupprimerC'est bÔ tout simplement à lire même si on ne comprend pas tout. A-t-on d'ailleurs besoin de tout comprendre dans la Poésie ?
Ce tableau est fort et donne des couleurs à ton texte.
Bonne semaine et bisous de Lyon
Merci Eeguab...
RépondreSupprimer@ cistu : merci pour ton enthousiasme!
RépondreSupprimer@ Soene : les critiques des proches ne me dérangent pas, elles sont négatives mais pas méchantes et elles me font plutôt rire quand je vois leur tête! Merci pour ton gentil commentaire.
RépondreSupprimerBel hOmmage au "O" dans ton texte ! Onirique ! :-)
RépondreSupprimerCoincoins renaissants !
Il faut toujours écouter les critiques des proches, même s'ils sont hermétiques à la poésie hermétique.
RépondreSupprimerMerci Elcanardo,coincoins reconnaissants!
RépondreSupprimer@ Wens : Tu te sens visé?
RépondreSupprimerIls critiquent mais en dehors, ils disent "si tu voyais ce qu' elle fait avec les mots qu'on lui impose!"
RépondreSupprimerSi,si! J' suis sûre!
Ah! Tu crois? Pierrot que tu es sympa!
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