« Il y a pour résumer trois catégories d'hommes : ceux qui travaillent
pour nous ; ceux qui s'efforcent de nous tenir compagnie ; ceux que nous
mangeons. Nous les traitons, tous, comme des êtres à notre service. »
"La compagnie "franchement, tu", dirigée par Nicolas Kerszenbaum, adapte "Défaite des maîtres et possesseurs", le trop lucide roman de Vincent Message, lauréat du Prix Orange du Livre 2016 : roman dystopique où l'espèce humaine n'est plus au sommet de la chaîne alimentaire, où nous ne sommes plus les maîtres et possesseurs de la nature, et où les nouveaux venus nous imposent le sort que nous réservions quelque temps plus tôt aux animaux. Roman d'épouvante, donc, mais aussi roman d'amour brechtien, où la puissance des sentiments permet la remise en cause radicale de l'ordre de notre monde. "
"La compagnie "franchement, tu", dirigée par Nicolas Kerszenbaum, adapte "Défaite des maîtres et possesseurs", le trop lucide roman de Vincent Message, lauréat du Prix Orange du Livre 2016 : roman dystopique où l'espèce humaine n'est plus au sommet de la chaîne alimentaire, où nous ne sommes plus les maîtres et possesseurs de la nature, et où les nouveaux venus nous imposent le sort que nous réservions quelque temps plus tôt aux animaux. Roman d'épouvante, donc, mais aussi roman d'amour brechtien, où la puissance des sentiments permet la remise en cause radicale de l'ordre de notre monde. "
Je n'ai pas lu le roman Défaite des maîtres et des possesseurs mais je sais que Aifelle l'a beaucoup aimé aussi j'ai eu envie de voir l'adaptation.
Dans un décor noir juste éclairé par des néons rouges ou blancs, évolue un couple : lui le monstre, venu d'ailleurs, d'une intelligence et d'une force supérieure à celles des humains, elle l'humaine, son "animal" de compagnie. Et l'amour entre eux. L'on comprend très vite le propos de l'auteur et la dénonciation de notre attitude vis à vis des animaux. On pense, bien sûr, au roman de Pierre Boulle, La planète des singes qui offre aussi ce changement de point de vue. Les comédiens disent très bien le texte qui a l'air poétique et descriptif. Mais je n'adhère pas. Les personnages sont désincarnés, le texte est froid, l'on ne peut ressentir de sentiments et de ce fait tout paraît être une démonstration et non pas une histoire réelle. C'est dommage pour les comédiens qui méritent l'intérêt mais je suis restée en dehors.
Collège de la Salle
Durée : 1h30
à 13h15 : du 7 au 28 juillet
- Interprète(s) : Marik Renner, Nicolas Martel
- Musique : Guillaume Léglise
- Lumières : Nicolas Galland
Ah dommage ! mais peut-être que je n'aurais pas aimé non plus en comparant à la lecture du livre.
RépondreSupprimerC'est possible, oui ! Je n'ai vraiment pas été touchée !
SupprimerPas facile effectivement de parler de sentiments en voyant cette pièce mais cela peut nous faire réfléchir à l'intelligence de certains animaux que l'on explore de plus en plus avec des résultats surprenants.
RépondreSupprimerAmener à réfléchir ? Oui et non. C'est trop démonstratif ! J'ai lu d'autres livres sur ce thème qui m'ont plus touchée. Mais il y a aussi l'adaptation au théâtre d'un roman qui n'est pas toujours chose facile.
SupprimerDommage, car le roman est formidable : lis le!!!
RépondreSupprimerje le lirai !
SupprimerJ'avais beaucoup entendu parler de ce livre. Contente de voir qu'il est déjà adapté même si tu n'as pas trop apprécié.
RépondreSupprimerLes personnages m'ont paru des idées plutôt que êtres de chair et de sang. Ils ne prennent pas vie vraiment. C'est dû peut-être au découpage du roman en scènes ?
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