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samedi 18 mai 2013

Un livre/ Un jeu : Enigme N° 66





Pour les nouveaux venus : De quoi s'agit-il?

Wens de En effeuillant le chrysanthème et moi-même, nous vous proposons, le samedi, un jeu sous forme d'énigme qui unit nos deux passions : La littérature et le cinéma! Il s'intitule : Un livre, Un film.
Chez Wens vous devez trouver le film et le réalisateur, chez moi le livre et l'auteur.
Consignes :  Vous pouvez donner vos réponses par mail que vous trouverez dans mon profil : Qui êtes-vous? et  me laisser un mot dans les commentaires sans révéler la réponse pour m'avertir de votre participation. Le résultat de l'énigme et la proclamation des vainqueurs seront donnés le Dimanche.
Pendant les vacances, nous arrêtons le jeu Un livre/ Un film.

Enigme n° 66

Ce roman français publié dans les années 1870 est un des plus célèbres de cet écrivain qui décrit l'histoire naturelle d'une famille sous le second empire. Oui, je sais, je vous dis tout! mais c'est pour compenser les difficultés de l'énigme japonaise de la semaine dernière! Le personnage principal est une femme travailleuse, bonne mais faible.  Elle ne parviendra pas à s'élever au-dessus de sa classe sociale.  Ce roman a été plusieurs fois adapté au théâtre et au cinéma.

 À mesure qu’elle avançait, les becs de gaz sortaient de la pâleur de l’air, pareils à des torches éteintes. Puis, tout d’un coup, lorsqu’elle traversait un carrefour, ces lueurs elles-mêmes manquaient ; elle était prise et roulée dans un tourbillon blafard, sans distinguer rien qui pût la guider. Sous elle, le sol fuyait, d’une blancheur vague. Des murs gris l’enfermaient. Et, quand elle s’arrêtait, hésitante, tournant la tête, elle devinait, derrière ce voile de glace, l’immensité des avenues, les files interminables des becs de gaz, tout cet infini noir et désert de Paris endormi.
Elle était là, à la rencontre du boulevard extérieur et des boulevards de Magenta et d’Ornano, rêvant de se coucher par terre, lorsqu’elle entendit un bruit de pas. Elle courut, mais la neige lui bouchait les yeux, et les pas s’éloignaient, sans qu’elle pût saisir s’ils allaient à droite ou à gauche. Enfin elle aperçut les larges épaules d’un homme, une tache sombre et dansante, s’enfonçant dans un brouillard. Oh! celui-là, elle le voulait, elle ne le lâcherait pas! Et elle courut plus fort, elle l’atteignit, le prit par la blouse.
— Monsieur, monsieur, écoutez donc…

16 commentaires:

  1. Ça pour être faible, elle est faible .. J'ai lu toute la série dans ma prime jeunesse et il m'avait marquée ce volume là.

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    1. Faible et pourtant forte! Elle a le courage de vouloir sortir de sa condition, elle travaille pour nourrir ses enfants et les deux hommes et elle aurait pu y parvenir sans eux!.

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  2. Trouvé dès les deux premières lignes, trop facile !!

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  3. C'est vrai que c'est facile.J'ai lu les 20 volumes dans le train vers Paris quand je faisais ms études kiné.C'est pas d'hier.Bon dimanche et à bientöt.

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    1. Et oui, c'est un monsieur que nous avons tous plus ou moins fréquenté!

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  4. Oups, dans ma joie d'être revenue, j'ai laissé deux commentaires ! tu peux en supprimer un :-))

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    1. Tu peux faire tous les commentaires que tu veux! C'est si bien d'avoir retrouvé son ordinateur!

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  5. J' ai eu ma période "fan de cet auteur" à l' adolescence! Et en effet, tu nous dis tout !

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  6. Pauvre professeur de littérature condamné à la lecture de copies, je n'ai jamais pu achever la lecture du cycle, même si j'enseigne le troisième volume dont l'action se déroule dans les défuntes Halles depuis quelque temps déjà...

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    1. C'est vrai que c'est une lecture de longue haleine et moi aussi il m'en manque quelques-uns!

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  7. J'ai lu la série, mais celui ci, je l'ai lu "pour l'école", quoi. Tellement marqué par la déchéance de cette femme si bien que je n'ai jamais trouvé la force de le relire...

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    1. C'est un livre très dur, c'est vrai et ce n'est pas le seul! La condition ouvrière était absolument épouvantable et Zola s'en tenait à la stricte vérité. Il n'exagérait en rien!

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  8. C'était mon tout premier de cet auteur, lu lorsque j'étais au lycée. J'avais adoré.
    Comme Keisha, je n'ai jamais osé le relire. Et il faudrait que je lise la série. Un jour peut-être ...

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    1. J'ai commencé quand j'étais ado par au bonheur des dames qui est moins dur même s'il dénonce l'exploitation des employées du grand magasin.

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