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dimanche 4 août 2024

François Edouard Raynal : Les naufragés ou Vingt mois sur un récif des îles Auckland.

 

 

Ayant emprunté à la bibliothèque le recueil intitulé dans les Naufragés Témoignages vécus aux éditions Omnibus, je n’ai eu le temps de lire, avant de partir en voyage, que  L’aventure sanglante du Batavia  et les Robinsons des îles Auckland, ce dernier ayant paru sous le titre originel de Les naufragés ou Vingt mois sur un récif des Îles Auckland.

Je dois dire que c’est ce dernier que j’ai préféré non seulement pour les aventures qui y sont contées mais parce que l’auteur François Edouard Raynal possède une belle plume descriptive et vivante, et nous livre d’intéressantes réflexions sur l’homme, sa capacité de résistance, ses efforts pour garder son humanité malgré le doute et le désespoir. Le récit du Batavia, beaucoup moins littéraire, ne lui cède en rien au niveau des aventures mais est glaçant car les rescapés échoués sur l'île tombent sous la coupe d’un espèce de psychopathe qui fait régner la terreur,  le viol et le meurtre et se livre à la piraterie!

 

Emplacement des îles Auckland

 

Loin d'être seulement un témoignage Les naufragés ou Vingt mois sur un récif des Îles Auckland, est donc un objet littéraire qui se lit comme une extraordinaire aventure de naufrage. C’est lui qui a inspiré à Jules Vernes son roman, L’île mystérieuse.


François Edouard Raynal


François Edouard Raynal  écrit ce récit et le publie en1870. Français, il était chercheur d’or en Australie ( ce qui explique ses multiples savoir-faire et son entraînement à la survie) quand un de ses amis lui propose une mission sur l’île Campbell dans le but de découvrir une mine aurifère ou, à défaut, une réserve naturelle de phoques. Raynal part sur le Grafton avec ses compagnons : Il y a l’américain Tom Musgrave, qui est le capitaine du navire. Bon marin, il a une grande valeur intellectuelle et morale, nous dit Raynal. Les deux hommes sont du même milieu. Les autres sont des hommes du peuple qui se révèleront courageux et inventifs : le norvégien, Alexandre dit Alick Mac-Larren, l’anglais, George Harris et le portugais, Henri dit Harry Forgès. 

 

Les îles Auckland en Nouvelle-Zélande


L’expédition s’étant révélée infructueuse sur l’île Campbell, le Grafton prend le chemin du retour mais, poussé par la tempête, il s’échoue dans la nuit du 2 au 3 Janvier 1864 sur l’une des îles de l’archipel néo-zélandais des Auckland. C’est dans ce lieu inhabité, ingrat, battu par les vents, à l’hiver glacial, que les cinq hommes vont passer vingt mois de leur vie dans de rudes conditions, en proie à l’angoisse mais ne perdant pas courage.

 

La hutte construite par les naufragés


Ce récit eut beaucoup de succès à sa parution et il fut longtemps, en France, offert comme livre de prix dans les écoles. On comprend pourquoi ! Les aventures racontées ne pouvaient que plaire, la construction de la cabane étayée par des arbres pour résister aux tempêtes, la chasse aux lions de mer qui un jour les attaquent, la famine quand ces animaux quittent l’île pendant l’hiver, la fabrication du savon par Raynal, la  reprise des vêtements élimés, la confection de chaussures en peau de phoque… Tout est passionnant. Les hommes établiront même une forge pour construire un bateau quand les secours n’arrivent pas.


Les lions de mer attaquent la barque


On a parfois reproché à ce récit d’être (trop?) moral. Mais personnellement, c’est cette partie que j’ai trouvée particulièrement intéressante. On sait ce qui est arrivé aux naufragés du Wager, de la Méduse, du Batavia, et bien d’autres…
Raynal a tout de suite conscience du danger qui les guette, de partir à la dérive, de sombrer dans l’anarchie, l’individualisme, la violence et la folie. Aussi, il propose à ses compagnons de nommer non pas un chef mais plutôt un « père » qui sera là pour apaiser les querelles, régler les différents. C’est Tom Musgrave qui est désigné. Tous ensemble ils rédigent une constitution qu’ils écrivent sur les pages de la Bible pour la rendre sacrée. La journée est consacrée au travail en commun, à la chasse, la soirée est dédiée aux leçons. Chacun peut apprendre de l’autre. Harry, analphabète, apprend à lire mais il enseigne à son tour le portugais. Il est ainsi valorisé. Un jour, François Edouard Raynal fabrique de l’alcool à partir de baies. Quand il voit l’effet du breuvage sur les hommes, il vide tous les récipients dans la mer. Conserver sa dignité, se maintenir propre, raccommoder ses vêtements, oeuvrer pour la collectivité, apprendre de l’autre, célébrer l’office, les aident à rester des êtres humains. C’est peut-être moralisateur mais pourtant c’est vrai et c’est ce qu’ils ont fait.

Une belle histoire et qui fait plaisir car, à  l’inverse du roman de William Golding Sa majesté des mouches, elle montre que les hommes peuvent réussir à ne pas tomber dans l’abjection  même quand ils sont éloignés des lois de leur pays et de leur civilisation  mais pourtant c'est difficile et cela ne va pas tout seul !



Les îles Auckland


Port Carnley a été le lieu de naufrage du Grafton dans Les naufragés ou Vingt mois sur un récif des Îles Auckland, l'archipel est incorporé au territoire néo-zélandais en 1863.
 

Les toponymes de la baie Musgrave, du mont Raynal (644 m) et de la pointe Raynal au sud d'Epigwaitt sur les îles Auckland commémorent la vie des naufragés du Grafton.
 

Dans les collections du Museum of New Zealand (Te Papa Tongarewa) à Wellington se trouvent des photographies14, un morceau de la quille et deux boîtes.
 

Divers objets de cette aventure ont été offerts par F.-E. Raynal à la bibliothèque de Melbourne : une paire de bottes en peau de phoque, une aiguille à voile en os d'albatros, des soufflets de forge en peau de phoque. Certains se trouvent aujourd'hui dans la collection du muséum de Melbourne. ( wikipédia)



 

Chez Fanja

vendredi 2 août 2024

Normandie : Les Impressionnistes et la mer au musée des impressionnistes de Giverny

Maxime Maufra : Le havre transatlantique sortant du port
 

Aller en Normandie au mois de Juin alors que l'on célèbre en France les 150 ans de l'impressionnisme  est un pur délice car tous les musées, Rouen, Caen, Honfleur, Deauville... pour ne citer que ceux-là, ont rivalisé pour attirer le visiteur pour cet anniversaire. C'était vraiment une fête de la peinture !

 On imagine bien que le musée des impressionnistes de Giverny, voisin mais distinct de la maison de Claude Monet, s'est distingué pour l'occasion. Le musée d'Orsay  lui a prêté 16 oeuvres, le reste  provient de collections privées, d'autres musées et du fond permanent dont se dote l'établissement depuis des années.

L'exposition du musées des impressionnistes de Giverny a duré jusqu'au 30 Juin. Je la présente en m'appuyant sur le texte du site officiel du musée.

 
L’Impressionnisme et la mer

 

Eugène Boudin : Baignade sur le plage de Trouville


Le sujet de la représentation de la mer dans l’impressionnisme paraît tout d'abord banal car l'impressionnisme n'est-il pas né au bord de l'eau ? 

"" Impression, soleil levant de Claude Monet (1872, Paris, musée Marmottan Monet), est d’abord une marine qui sacrifie à un genre magnifié déjà par Gustave Courbet ou Eugène Boudin avant lui. Pissarro, Manet, Gauguin ou Jongkind ont représenté avec délicatesse et originalité les bords de mer."

Mais ce sujet choisi par l'exposition de Giverny est présenté avec le désir d'en montrer toute la diversité tant dans le traitement, cadrages, points de vue, effets de lumière et de couleur, que dans la chronologie, Jongkind ne peint pas comme un Pissarro, que dans les thématiques qui, nous le verrons,  sont nombreuses et permettent d'en exploiter toutes les facettes. Enfin la sensibilité de chaque artiste son tempérament interviennent, Renoir ne peint pas la mer comme Monet !


Johan Barthold Jongkind Le port d'Anvers


Eugène Boudin : Le Havre


Camille Pisarro : L'anse des Pilotes Le Havre soleil marée montante

 

Courbet : Les bords de la mer à Palavas

 

Paul Signac : Port-en-Bessin

 

Claude Monet : La pointe du Petit Ailly
 

 

Auguste Renoir : petit port


Perspectives thématiques


Effectivement  l'exposition présentaient différentes thématiques souvent reliées à la littérature, la poésie.


Les ports et la Marée basse

 

Eugène Bourdin : port de Camaret

 

Claude Monet marée basse aux petites dalles

 

Peindre le port et la marée basse permet de rendre compte des activités humaines, des métiers qui se développent liés à la mer.


Eugène Boudin poissonnerie

Eugène Boudin : les lavandières


La fuite ou le goût de l'ailleurs

 

   Paul Gauguin : Le paysage de Te Vaa

 
A une époque où le goût du voyage se développe, le thème de la fuite vers des pays nouveaux célébrés par les poètes, l'appel de la mer, de l'attrait pour les pays exotiques, le rêve d'un ailleurs s'imposent dans la peinture aussi.






 Manet : L'évasion de Rochefort la fuite d'un journaliste Rochefort en 1874 , communard emprisonné en 1873



Les lumières

 

Maxime de Maufra : Effets de lune en mer

Les peintres ont toujours aimé peindre les jeux de lumière sur l'eau, les reflets du soleil et de la lune sur les flots. Les impressionnistes ne sont pas en reste.


Jean-François Aubertin : Varengeville  Rayons jaunes aux falaises de Mordal



Octave de Champeaux : clair de lune en mer


La tempête, le mauvais temps

 

Eugène Boudin : le grain

 Le mauvais temps est un thème fréquent. Dans cette exposition, il est magnifiquement représenté par Le Grain d'Eugène Boudin, ou La vague de Courbet. Mais  on découvre, à côté de ces grands peintres, des artistes moins connus (en tout cas de moi!)  comme Maxime Maufra et qui sont très intéressants.

 

Courbet : la vague

 

 

Victor Hugo
 

 

 

Maxime Maufra : Tempête à Quiberon

 

Maxime Maufra : Le bateau de la côte Morgat

 

 La Bretagne

 

Henri Moret; Gros temps à Doelan

 

L'exposition fait la part belle à la Normandie mais consacre aussi une place à la Bretagne.
 

Claude Monet : Les rochers de  Belle-île côte sauvage
 


Coquillages et crinolines

 

Eugène Boudin : La plage de Trouville

 Enfin le dernier thème Coquillages et crinolines (j'adore ce titre) surtout consacré à Eugène Bourdin montre le côté mondain et précieux des baigneurs sur la plage qui devient un lieu de rendez-vous de la bonne société, un endroit où il faut se faire voir, faire admirer son élégance, un univers semblable à celui de Marcel Proust. On s'essaie à la voile, au bain de mer.

Eugène Boudin: La plage


 

Marie-Auguste Flameng : Marine

 

Marie-Auguste Flameng : Marine

 

Philip Wilson Steer : Jeune fille à la plage

 

 

En plus de célébrer les 150 ans de l'impressionnisme, l'exposition fête le bicentenaire de la naissance d'Eugène Boudin (1824-1898). Le musée présente exceptionnellement 25 œuvres du maître de Monet, dont des superbes grands formats acquis par l'État à la fin du XIXe siècle

 

 Une splendide exposition qui traite des différents aspects de la mer et de la diversité des sensibilités      artistiques qui ont traité le thème. Un très beau moment !

Commissariat : Cyrille Sciama, Directeur général du musée des impressionnismes Giverny, conservateur en chef du patrimoine.



lundi 29 juillet 2024

Avignon festival 2024 : Les secrets du radeau de la Méduse

Géricaut le radeau de la Méduse

 

 LES SECRETS DU RADEAU DE LA MÉDUSE

 


 Présentation par le théâtre

Tout le monde connaît le tableau, personne ne connaît l’histoire…
Nombreux sont ceux qui connaissent le chef-d’œuvre de Théodore Géricault Le Radeau de la Méduse, mais combien sont-ils à être au fait de la succession d’évènements tragiques qui conduisirent à ce terrible naufrage ? Combien sont-ils à avoir pu éclairer la lanterne du peintre ? Pierre-Laurent Coste est l’un d’eux, et pour cause, puisqu’il en est un des survivants. Et il a beaucoup de révélations à faire…
 
Le 2 juillet 1816 la frégate La Méduse chargée d'acheminer du matériel, des fonctionnaires et des militaires à Saint Louis du Sénégal s’échoue sur un haut fonds, à quelques encablures de la côte. 

    •    Mal dirigé par le capitaine Duroy de Chaumareys, qui n’a plus navigué depuis vingt ans et ne reçut le commandement du navire qu’en vertu de ses relations dans la cour de Louis XVIII, pressé par un gouverneur avide de mettre la main sur les ressources de ce qui n’est pas encore une colonie française, le navire n’a pas su éviter les bancs de sable d’Arguin pourtant bien connus de tous les marins habitués de la région.
    •    Alors, 147 soldats et membres de l’équipage s’entassent tant bien que mal sur un radeau, tandis que les officiers et les hauts fonctionnaires fuient en chaloupes…
    •    C’est le récit de ce drame que le matelot Pierre-Laurent Coste, l’un des rares rescapés du radeau, qui s’est embarqué tout joyeux pour l’aventure, livre au jeune peintre Géricault.

Voir des extraits du texte de Franck Ferrand sur la Méduse  radio classique


"D’ascendance noble, monsieur Hugues Duroy de Chaumareys, avec ses belles médailles, compte parmi les grands officiers de la marine royale. Il a sous ses ordres quatre navires : l’excellente frégate La Méduse, la corvette l’Écho, un brick un peu lourd, L’Argus, et enfin une flûte trop lente, la Loire, qui retardait tout le convoi, ce qui fait que le capitaine Chaumareys a cru bon de les distancer.
L’équipage pourtant ne fait pas entièrement confiance aux qualités du capitaine. Bonapartistes et républicains se côtoient à bord du navire. On est alors en juin 1816, le frère de Louis XVI règne désormais sous le titre Louis XVIII. Napoléon est reparti pour la deuxième fois après son retour de l’île d’Elbe.

C’est la période de la Restauration. Tous les anciens officiers, toutes les personnes qui ont émigré pendant la Révolution sont de retour. Le capitaine Chaumareys en fait partie bien entendu et n’est pas très sûr de lui parce qu’il n’a pas navigué depuis longtemps. Par ailleurs, il adopte une attitude étrange pour un capitaine de son acabit : il autorise un certain nombre de passagers civils à donner des ordres à sa place à l’équipage."

"Quelle est la mission confiée au convoi la Méduse ? Il s’agit de mener à bon port la petite population envoyée par le nouveau gouvernement de sa Nouvelle Majesté reprendre possession du Sénégal. Le Sénégal était tombé dans l’escarcelle des Anglais à la faveur des guerres napoléoniennes. Il vient tout juste d’être rétrocédé à la France à l’issue du congrès de Vienne. " 

"Donc, il s’agit d’une mission politique importante mais non vitale. Le seul vrai danger du voyage réside dans le caractère incertain de la côte mauritanienne et notamment du fameux banc d’Arguin, une gigantesque bande de sable à fleur d’eau que les cartes de l’époque indiquent mal. Le seul moyen de l’éviter à coup sûr est de prendre très au large sitôt repérer le Cap blanc, de réduire l’allure et de sonder fréquemment.  Par Franck Ferrand "

 

Mon avis


Les secrets du radeau de la méduse : Geoffrey Gallènes


 Cette année 2024 au festival d'Avignon, il y avait deux pièces sur le radeau de la Méduse. L'une se présentait comme une conférence sur l'oeuvre du peintre Géricaut, l'autre, celle que j'ai vue, intitulée Les secrets du radeau de la méduse raconte l'histoire du naufrage et l'horreur vécue par les survivants. Il dénonce, raconté par un simple matelot, la responsabilité et la lâcheté du capitaine et des officiers, tous des nobles proches du pouvoir royal, qui, à bord de leur chaloupe, ont abandonné 147 personnes entassé sur le radeau. Parmi eux des soldats républicains. Il n'y aura que 10 rescapés dont, on s'en doute, aucune femme. 

Le survivant Pierre-Laurent Coste qui est censé raconter l'histoire au peintre, est interprété d'une manière hallucinante par Geoffrey Gallènes, seul en scène, qui donne à voir magnifiquement tous les autres personnages de la pièce. On se sent happé par la présence de ce comédien qui fait revivre ce voyage au bout de l'Enfer. On comprend toutes les souffrances endurées, la soif, - on en arrive à boire son urine-, la famine, le cannibalisme, les maladies, les blessures et l'action incessante du soleil et de l'eau de mer qui brûle, creuse les plaies et dessèche les corps. Une scène en particulier est atroce, vire à la folie, celle du combat pour la survie. Trop nombreux sur le radeau, il leur faut tuer pour faire leur place. Tous sont pris de frénésie et s'égorgent jusqu'à épuisement. Le comédien parvient à nous faire sentir la douleur de ce jeune matelot, doux et timide, amoureux de la belle Angélique embarquée sur le bateau et qu'il voit disparaître, et qui soudain se retrouve semblable à une bête féroce tuant pour ne pas être tué. Une excellente interprétation et une pièce très intéressante pour nous faire comprendre et revivre les douleurs morales et physiques qui se cachent derrière le tableau de Géricault et une réflexion sur l'Homme et les limites de son humanité.

 

Théâtre des LUCIOLES – Salle Fleuve – du 29 juin au 21 juillet à 10h15 

LES SECRETS DE LA MEDUSE de Geoffrey Callènes et Antoine Guiraud

Distribution : Geoffrey CALLENES
Mise en scène : Antoine GUIRAUD




dimanche 28 juillet 2024

Festival d'Avignon 2024 : Mes spectacles


Où est l'heureux temps où j'étais capable, comme Eimelle, d'aller voir près de 40 pièces du festival d'Avignon puis de rentrer chez moi pour écrire un billet sur chacune d'entre elles ? Là, je crie grâce ! J'ai écrit précédemment sur les pièces que j'ai préférées et je fais une récapitulation ici,  juste pour mémoire, des 28 spectacles auxquels j'ai assisté en comptant ceux destinés aux enfants (pour mon petit-fils de 3 ans).

DIMANCHE 30 JUILLET


Les trois Molière au vieux balancier 18H durée 1H10

LUNDI 1ER JUILLET


L’os à moelle  Le petit Chien LUNDI 1ER JUILLET 16H   (voir billet)


MARDI 2 JUILLET

Un mari idéal Oscar Wilde 14H30 durée 70 min sortie à 15H40 Notre-Dame


An irish story     18H20  La Scala de Provence (voir billet)


MERCREDI 3 JUILLET



 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Montaigne par Hervé Briaux Mercredi 3 juillet 12H30   durée 1H
Intéressant, bien sûr ! C'est Montaigne qui nous parle du haut de sa librairie et on ne peut qu'apprécier les thèmes qu'il développe, sa modernité.

JEUDI 4 JUILLET

Agathe royal 15H05 Les Gémeaux  Durée  1H25

Les femmes savantes Alya 18H15 1H30 Espace Alya ( voir billet)

VENDREDI 5 JUILLET

Le bourgeois gentilhomme Le chêne noir 12H  durée 1H30 (voir billet)

Visites à Mr Green 20H (  Les Gémeaux )


DIMANCHE 7 JUILLET

Le menteur de Corneille 11H45 durée 1H30 Girasole   (voir billet)

 Les femmes savantes  Molière 18H15  AYLA (voir billet)

LUNDI 8 JUILLET



 

 

 

 

 

 

 

Cyrano de Bergerac   10 H chien qui fume mise en scène de JP Daguerre compagnie le Grenier de Babouchka. Mise en scène enlevée,  bien pour l'interprétation.

 

MARDI 9 JUILLET

Moman  Grumberg    10H15 la scala  (voir billet)

Le Cid  Corneille19H15 le chêne noir+ durée 1H30 (voir billet)


MERCREDI 10 JUILLET

Romeo et Juliette Shakespeare 14H durée 1H15    Espace roseau teinturiers    

Boris Vian    21H15  La Scala de Provence (voir billet)


JEUDI  11 JUILLET








 

 

 

 

 

 

 

Le secret des secrets de Benoit Soles durée 1H25 Actuel Théâtre 15H50 

 Présentation par la compagnie

Jason Gray, le fils du conservateur de la British Library, vient d’enterrer son père. De retour au « Dernier Mot », le café de la bibliothèque, il retrouve Susan, sa petite amie archiviste et Billy, un jeune comédien paraplégique. C’est alors que Megan, une étudiante en histoire, vient lui remettre une enveloppe… de la part du défunt. Testament, ou dernier message ? Non, juste un code : 1036.a.38 ! Ainsi débute leur quête, une véritable chasse au trésor, à travers livres et parchemins, de Londres à Moscou et du XVIIe siècle à nos jours. Alors, découvriront-ils le Secret des secrets ?
Une pièce basée sur une histoire vraie.

Distribution
 
Texte et mise en scène Benoit Solès
Basée sur les recherches académiques de Megan Piorko, phd.
Interprétation Mathilde Moulinat, Montaine Fregeai, Axel Godard, Gabriel Gozlan
Décor Juliette Azzopardi et Jean-Benoit Thibaud Vidéos Mathias Delfau Lumière Denis Schlepp Musique Romain Trouillet Costumes Nathalie Bérard-Benoin Assistante mise en scène Sophie Nicollas   Collaboration artistique Gilbert Pascal Chorégraphe Philippe Jamet Stagiaire Eléa Collet
 

C'est une  pièce que ma petite fille a aimé parce qu'il s'agit de jeunes gens, parce que l'histoire lui a plu. De beaux décors, des projections lumineuses pour voyager dans le temps et l'espace.

VENDREDI 12 JUILLET

Le malade imaginaire en la majeur 11H 55 durée 1H20  Conditions des soies (pièce vue l’année dernière et revue pour ma petite-fille)

Le Misanthrope Thomas Le Douarec, écrit par Molière 15h50  -  LUCIOLES  salle  mistral (voir billet)


SAMEDI 13 JUILLET




 

 

 

 

 

 

 

 

 


L’étrange affaire Emilie Artois 14H30 durée 1h30 Espace roseau teinturiers

Le jeu de l’amour et du hasard  Marivaux Girasole 17H15  (pièce vue l’année dernière et revue pour ma petite-fille. Quand elle aime une pièce  !) 

 

LUNDI 15 JUILLET




 

 

 

 

 

 

 

 

Les secrets de la méduse 10H15 durée 1H25 LES LUCIOLES ( je vais écrire un billet pour BOOK TRIP en mer)


Mardi 16 JUILLET


Hip Hop est-ce bien sérieux ? 14H25  pièce vue avec mon petit-fils ( 3 ans)


C’est pas du vélo ! – Cie Monde à Part 18h30 ECOLE DU SPECTATEUR ( petit-fils 3 ans)


MERCREDI 17 JUILLET

Le carnaval des animaux ESPACE ALYA 9H50  pièce vue avec mon petit-fils ( 3 ans)


Heureux les orphelins   Les GEMEAUX 16H45   Electre d’après Giraudoux


JEUDI 18 JUILLET

Arthéphile  Nulle autre voix16H  durée 1H  (voir billet)

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Créatures La Scala de Provence 19H30

Un spectacle étrange, curieux, sur Amboise Paré et sur la fille monstrueuse, qui a réellement existé à la cour de France du temps de Catherine de Médicis et a inspiré le conte de la Belle et la Bête. D'après L'Infante sauvage de Mario Pasa.


 

VENDREDI 19 JUILLET

La force du coquelicot Espace Roseau 17H05 durée 1H20 




 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le Neveu de Rameau de Diderot Les Lucioles 20H 

interprètes / intervenants
: Florent Barnaud, Olivier Baumont, Pascale Bordet, Gabriel Le Doze, Jean-Pierre Rumeau, Nicolas Vaude, Alessio Zanfardino
Théâtre le Ranelagh


Très intéressant, bien interprété. Un peu long. Le texte de Diderot est  riche,  passionnant et saute d'une idée à l'autre sans s'arrêter ! On aurait besoin, comme dans une lecture, d'avoir une pause pour y réfléchir !