J'ai été taguée par Armande, Mango et Irrégulière. Trois bonnes raisons pour jouer le jeu! Il s'agit d'écrire le nom de quinze écrivains qui comptent pour moi sans réfléchir, en laissant courir mon crayon. Ce que j'ai fait. Je me suis arrêtée non parce que j'avais terminé mais parce que je me suis dit que j'avais peut-être dépassé le nombre prescrit! Effectivement, j'en étais à trente cinq! Il m'a donc fallu élaguer ma liste (au lieu de la compléter). Quelle torture car, enfin, il est hors de question que j'abandonne mes classiques, ceux qui accompagnent toute ma vie mais il y aussi les contemporains et puis il y les romanciers, les poètes, les dramaturges et... D'accord, d'accord, il faut choisir! Alors voilà!
Michel de Montaigne : Pourquoi? parce que c'était lui, parce que c'était moi ... et parce qu'il porte, comme chaque homme, la forme entière de l'humaine condition.
Molière : parce que sous le comique, le tragique, parce que sous le rire, l'Homme!
Voltaire : parce qu'il est intolérant envers l'intolérance
Marivaux : parce qu'il faut être trop bon pour l'être assez!
Stendhal : parce que Julien Sorel et tous ceux qui comme lui, aujourd'hui, hier, demain, subissent le mépris au quotidien.
Emile Zola : parce que J'accuse! les violences faites aux faibles, aux modestes, aux démunis parce que j'accuse l'exploitation de l'homme, le racisme, l'antisémistisme...
William Shakespeare: parce que la vie n'est qu'une ombre qui passe un pauvre artiste qui s'agite et se pavane sur la scène, puis que l'on n'entend plus...
Thomas Hardy : parce que Le retour au pays natal, Loin de la foule déchaînée, parce que Tess, parce que Jude, parce que les damnés de la terre, la femme et l'ouvrier.
Jane Austen : parce que l'humour fait rire de l'ennui, de la tristesse, de la pauvreté, bref! de la médiocrité, parce que sous l'apparente légèreté, la gravité.
Steinbeck : parce que Tendre jeudi et Les raisins de la colère, parce que la tendresse avec les humbles et l'humour qui illumine tout.
John Irving : parce que Garp et Owen, parce que la musique triste et angoissante de la vie
Joyce carol Oates : parce que la force intérieure de ses personnages, la violence de la dénonciation de ceux qui détiennent l'argent donc le pouvoir.
Javier Cercas: parce que il sait parler de ces moments inconcevables lors desquels la civilisation tout entière dépend d’un seul homme.
George Semprun : parce que dans les camps de la Mort, l'Esprit a continué à lutter et parce que l'on trouve des raisons de vivre au milieu de la noirceur.
Chadorrt Djavan : pour sa dénonciation des violences faites aux femmes.
Gérard de Nerval parce que mon luth constellé porte le soleil noir de la mélancolie.. et parce que Aurélia et Les Filles du feu
Guillaume Apollinaire : parce que un soir de demi-brume à Londres...
René Char : parce que Ne t'attarde pas à l'ornière des résultats
George Brassens parce que la richesse de la langue, le jeu sur les mots, la beauté et l'originalité des images, la nostalgie, l'humour, la tendresse.
et puis tous les écrivains bien-aimés que je n'ai pu citer ou ceux que je suis en train de découvrir en espérant qu'ils deviendront aussi grands pour moi que ceux qui figurent déjà dans mon panthéon littéraire.