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lundi 21 janvier 2013

Invitation au romantisme dans le blog d'Eimelle : Marie Dorval, Sand, Vigny, Hugo, Lemaître...


Marie Dorval


Il y a longtemps que je ne vous ai pas conviés à aller découvrir les textes écrits dans le cadre du challenge romantique. Je vous invite donc à visiter Les carnets d'Eimelle, un joli blog dédié aux spectacles, opéra, théâtre, concert, à la lecture et au voyage.
Eimelle a effectué un véritable travail de recherche sur Marie Dorval, célèbre actrice du début du XIXème siècle, qui a interprété les plus grands rôles des drames romantiques, en particulier ceux de Victor Hugo.

 Voici un extrait du  premier texte d'Eimelle sur cette grande actrice qui a si magnifiquement incarné le romantisme au théâtre. Aller lire la suite. C'est passionnant!



Marie Dorval 1 les débuts

En ce jour d'hommage et de commémoration, c'est vers une figure du théâtre romantique que je me tourne: 

Marie Dorval... souvenir de lycée... on étudie Chatterton, le lycée s'appelle Alfred de Vigny, on évoque sa vie, et la comédienne qui créa le rôle de Kitty Bell. Des années après, c'est en lisant un ouvrage sur les actrices du XIX que je retrouve cette comédienne, et que naît l'envie d'en savoir plus sur ce personnage qui me semble passionnant.

Et avec ce blog, l'opportunité de communiquer à d'autres peut-être l'envie de mieux la connaître.
Résultat de mes lectures de ces derniers mois, une série d'articles à venir, trois autour de sa vie et de son entourage d'abord, puis d'autres sur ces grands rôles au théâtre.
A travers Marie Dorval, c'est toute l'histoire littéraire et théâtrale de l'époque qui se révèle, et la naissance et la propagation du théâtre romantique. Et puis c'est aussi l'histoire d'une femme, tantôt au sommet de la gloire, tantôt tragique, dont la légende s'est vite emparée, avant d'être un peu oubliée, et c'est dommage.
En espérant que cela vous donne envie de vous plonger à votre tout dans l'une ou l'autre de ses biographies ou de celles de ceux avec qui elle était liée : Alfred de Vigny, George Sand, Dumas....

Marie Dorval en quelques citations d'abord pour mieux cerner la femme et l'actrice;  


 

Grand génie et grand cœur
, c'était dit George Sand, une des plus grandes artistes et une des meilleures femmes de ce siècle. Tout était passion chez elle, la maternité, l'art, l'amitié, le dévouement, l'indignation, l'aspiration religieuse.   La suite...




 

Biographie de Marie Dorval


 Marie Dorval dans Marion Delorme de Victor Hugo
Les deux forçats Marie Dorval 1822 

Lectures  consacrées à Marie Dorval

 

Alfred de Vigny : correspondance amoureuse

- Mademoiselle Mars et Marie Dorval au théâtre et dans la vie de Francis Ambrière

- Marie Dorval, 1789-1849, documents inédits. Biographie critique et bibliographie. Par E. Coupy. de Émile Coupy (1868)

-  La dernière année de Marie Dorval, Alexandre Dumas 

 - Lettres pour lire au lit : Correspondance amoureuse d'Alfred de Vigny et de Marie Dorval, 1831-1838

 - Comédiennes : Les actrices en France au XIXe siècle de Anne Martin-Fugier

- Théophile Gautier Histoire du romantisme

- Marie Dorval : grandeur et misère d'une actrice romantique par A Gaylor . 

- Histoire de ma vie / George Sand : vol. 9

 et  les archives Gallica et BNF

Ruy Blas et Victor Hugo

 

 Ruy Blas de Victor Hugo

 La Reine de Ruy Blas et les costumes de scène

 

 

mardi 23 octobre 2012

George Sand : Cora, une satire du romantisme


 Théodore Chasseriau

Cora est un très court roman de George Sand. Il paraît en 1833, la même année que Lélia. Certes, ce n'est pas une oeuvre majeure dans l'immense production littéraire de l'écrivaine mais on y découvre une plume alerte, assez méchante envers les moeurs provinciales et pleine d'ironie envers les passions amoureuses. L'utilisation de la première personne entretient une ambiguïté. C'est sans nul doute le jeune homme qui dit "je" mais parfois on a l'impression que l'auteure se substitue à lui surtout quand il s'agit de s'amuser aux dépens du jeune homme tout en pratiquant l'auto-dérision. Il me semble à cet égard significatif que l'écrivain et son personnage portent le même prénom.

Georges est une jeune homme candide qui revient de l'île Bourbon et n'est pas trop au fait des coutumes des petites villes de Province française. Il a trouvé du travail dans l'administration des postes. Cependant, bien vite, il se fait admettre dans la société et il rencontre au bal une belle jeune fille nommée Cora dont il tombe follement amoureux. Mais Cora ne répond pas à son amour.


 George Sand

Une critique de la ville provinciale

George Sand pratique à l'égard de la petite ville de province qu'elle ne nomme pas un ironie certaine qui s'étend, avec plus de tendresse, à son héros dont la naïveté l'amuse.
L'apparition d'une nouvelle figure est un événement dans une petite ville, et, quoique mon emploi fût des moins importants, pendant quelques jours je fus, après un phoque vivant et deux boas constrictors, qui venaient de s'installer sur la place du marché, l'objet le plus excitant de la curiosité publique et le sujet le plus exploité des conversations particulières
Les exigences de la mode et ses ridicules sont ainsi dénoncés. Les habitants la petite ville le méprisent tant qu'il n'est pas habillé à la française;  tout le monde  se moque de sa tenue vestimentaire mais l'apprécie quand il se vêt d'une manière qu'il juge pourtant ridicule! L'habit fait le moine, il devient alors fréquentable.
 La satire du bal provincial est aussi très nette, ce qui fait ressortir l'ingénuité du jeune homme prêt à tout admirer dans son enthousiasme juvénile :
La salle était un peu froide et un peu sombre, un peu malpropre; les banquettes étaient bien tachées d'huile ça et là, les quinquets jouaient bien un peu, sur les têtes fleuries et emplumées du bal, le vieux rôle de l'épée de Damoclès, le parquet n'était pas fort brillant, les robes des femmes n'étaient pas toutes fraîches(…) et pourtant c'était une charmante fête, une aimable réunion…

Une satire du romantisme

Jeune romantique Désiré François Laugée

George Sand s'amuse aussi en faisant de son personnage un jeune romantique rêveur, tellement nourri de lectures qu'il perd de vue la réalité, idées romantiques qu'il transforme parfois en clichés. Ainsi quand il parle du suicide et du poison dans une coupe, il s'interrompt :
 Je dis coupe parce qu'il n'est pas séant et presque impossible de s'empoisonner dans un vase qui porte un autre nom quelconque.

Il me rappelle Théophile Gautier, Gérard de Nerval et leurs amis, jeunes romantiques exaltés, en train de boire dans un crâne que Gérard a volé à son père, chirurgien aux armées!.
 Le jeune homme s'exalte en comparant son amoureuse qui est fille d'un épicier à une "reine espagnole", à "l'ange de Rembrand" et en faisant l'héroïne d'un roman du "grand" Walter Scott, la Juliette de Shakespeare ou un être magique issu des contes d'Hofmann :
Pour mon malheur aucune créature sous le ciel ne semblait être un type plus complet de la beauté fantastique et de la poésie allemande que Cora aux yeux verts et au corsage diaphane.

L'écrivaine ménage même une digression pour disserter des goûts littéraires de la jeunesse actuelle en opposition à ceux des vieux bourgeois. Là encore elle me rappelle le Gautier du petit Cénacle!

La cristallisation amoureuse

aquarelle de MAG  : la cristallisation (source)

Sand décrit avec une précision admirable le coup de foudre ressenti par le jeune homme, autrement dit le processus de cristallisation de l'amour comme si elle s'était imprégnée du texte de Shendhal :
Aux mines de sel de Salzbourg, on jette dans les profondeurs abandonnées de la mine un rameau d'arbre effeuillé par l'hiver ; deux ou trois mois après, on le retire couvert de cristallisations brillantes (…) Ce que j'appelle cristallisation, c'est l'opération de l'esprit, qui tire de tout ce qui se présente la découverte que l'objet aimé a de nouvelles perfections  écrit Stendhal.

Voilà l'application de cette analyse à notre héros Georges dans les sentiments qu'il éprouve pour Cora:
Elle était extraordinairement brune pour le climat tempéré où elle était née; mais sa peau était fine et unie comme la cire la mieux moulée.

Quand on sait que, au XIXe siècle, la blancheur du teint est un critère de beauté absolu, on comprend combien le processus d'idéalisation est puissant!

La cristallisation donne lieu à des situations cocasses : Quand Georges s'aperçoit que Cora lit des romans sans valeur et qu'elle est inculte: "je rentrai chez moi enthousiasmé de Cora dont l'ignorance était si candide et si belle. 
Quand Cora lui tend un billet, il croit à une déclaration d'amour alors que c'est une note d'épicerie, il en tombe presque malade et puis : "Ingrat! pensais-je, tu te révoltes parce qu'un mémoire de savon et de chandelle a été rédigé et présenté par Cora, tandis que tu devrais baiser la belle main

Un roman d'initiation

Le roman est donc un roman d'initiation amoureuse où Georges,"de nature inflammable et contemplative" va faire connaissance de l'amour et de ses revers. Cette expérience va le transformer et peut-être lui ôter sa naïveté et sa sincérité en tout cas ses illusions. Sand fait preuve d'une connaissance assez désabusée de la nature humaine et la fin du roman est bien pessimiste. Si le jeune homme a beaucoup souffert, la femme mariée et mère ne s'en sort pas mieux. La peinture de la condition féminine en province au XIXe siècle n'est pas enviable!





vendredi 24 février 2012

Invitation au romantisme : George Sand


George Sand

Si j’étais garçon, je ferais volontiers le coup d’épée par-ci, par-là, et des lettres le reste du temps. N’étant pas garçon je me passerai de l’épée et garderai la plume, dont je me servirai le plus innocemment du monde.   George Sand Correspondance (1835)

 De temps en temps, je vous invite à aller voir de blog en blog les billets écrits dans le cadre du challenge romantique afin d'en découvrir les richesses et trésors, un voyage dans l'univers romantique de la blogosphère.

Pour ce challenge Romantique, un écrivain s'imposait et se devait d'être mise en avant. Il s'agit de George Sand qui a connu un moment de gloire littéraire en France de son temps mais a ensuite été méconnue, dénigrée, étouffée jusqu'à maintenant parce qu'elle était femme et berrichonne autrement dit "régionaliste", deux tares impardonnables en France.  Il faut dire aussi qu'il y avait bien autres choses qui gênaient (et qui gênent encore!) en elle, ses prises de position socialistes, la défense des pauvres, des femmes, ses idées égalitaires, son désir de peindre la beauté du peuple. Et puis il y a sa vie! Son divorce, son indépendance, ses vêtements d'homme, ses amants! Quel scandale! Une femme libre et qui se dit l'égale des hommes!
Je conçois et j'admets que l'on puisse ne pas apprécier l'idéalisme de George Sand, son romantisme utopique mais à une condition, c'est qu'on l'ait lu. On la juge en général à partir de deux ou trois romans alors qu'elle en a écrit une centaine, explorant tous les genres, du roman champêtre, au roman social, politique, historique, fantastique, aux contes folkloriques, au théâtre, à son immense correspondance!
Nous sommes quatre pour l'instant à avoir publié des billets sur cette écrivaine dont on pense que le XXI siècle sera peut-être enfin son siècle : George, Cleanthe, L'Ogresse de Paris et moi-même.
 
 Mais laissons d'abord la parole à George qui la connaît si bien et qui l'aime tant. Je lisais  dans son blog Les Livres de George un  billet intitulé George Sand vue par Emile Zola où l'écrivain naturaliste la comparant à Balzac qu'il admire, lui reprochait  son idéalisme et la trouvait dangereuse pour les jeunes gens et surtout pour les femmes.
Ces livres ouvrent le pays des chimères, au bout duquel il y a une culbute fatale dans la réalité. Les femmes, après une pareille lecture, se déclareront incomprises, comme les héroïnes qu’elles admirent [...] Combien de femmes ont trompé leurs maris avec le héros du dernier roman qu’elles avaient lu! 

Voilà le beau plaidoyer de George (la nôtre) et sa déclaration d'amour à celle du XIXème siècle :

 Car si on peut reconnaître que l’œuvre de Sand témoigne d’une vision idéaliste, voire parfois totalement utopiste, il n’en reste pas moins, que cette utopie prend appui sur une observation réaliste du monde qui l’entoure. Placer ses romans dans son Berry natal, parler des paysans qu’elle côtoyait tous les jours, rendre compte de ses aspirations socialistes est aussi une façon de dire la vérité, mais non pour la montrer dans sa crudité, mais pour tenter de créer un monde meilleur, plus équitable, et égalitaire. Alors, certes George Sand n’est pas une romancière réaliste, mais ses romans ne sont pas seulement des rêves dangereux pour les femmes, et ses prises de position politique, ses combats socialistes, ses engagements montrent assez à quel point elle était de plein pied dans son siècle. Zola engage un duel entre deux auteurs, un combat perdu d’avance pour Sand. Et finalement Émile Zola s’est trompé, puisqu’en 2011 George Sand est encore lue, étudiée, rééditée et si elle reste méconnue ce n’est pas à cause de la faiblesse de ses romans, mais bien parce que depuis deux siècles pèsent sur elle cette interprétation erronée de son œuvre.
Émile Zola, Honoré de Balzac, George Sand sont trois auteurs majeurs du XIXème siècle, trois auteurs clefs et symptomatiques de l’évolution du roman durant ce siècle. Il ne s’agit plus aujourd’hui de les faire s’affronter pour savoir qui va gagner ou perdre, mais de les lire pour ce qu’ils sont. Qui a raison qui a tort, qu’importe, chacun donne sa vision de la réalité et c’est, après tout, ce que l’on demande à un auteur, nous faire partager sa vision du monde.

Lire l'article complet ici  

Et n'oubliez pas que George a ouvert un challenge George Sand illimité.

Indiana (1832)


 Chez George  : Aujourd’hui partons à la découverte du premier roman écrit par George Sand sous son pseudonyme. Après un roman écrit avec son amant Jules Sandeau, Aurore Dupin, publie donc Indiana, et, sur les conseils d’un ami, signe pour la première fois de son pseudo George Sand. Mais d’où vient ce pseudonyme ? ICI 

Chez Claudialucia : Ceux qui m'ont lu sans prévention comprennent que j'ai écrit Indiana avec le sentiment non raisonné, il est vrai, mais profond et légitime, de l'injustice et de la barbarie des lois qui régissent encore l'existence de la femme dans le mariage, dans la famille et dans la société. ICI

Valentine (1832)


Chez George : Valentine fait partie des romans de jeunesse de George Sand. Après la parution de son premier roman Indiana, elle a publié des textes courts, Valentine est donc un retour au roman. Les années 1830 marquent l’arrivée de la seconde génération de romantiques. George Sand a 24 ans quand paraît Valentine. ICI

Leone Leoni (1834)


 Chez George : Leone Leoni est un roman écrit pendant le séjour de George Sand à Venise avec Musset. Sand précise dans la préface du roman les circonstances de l’écriture de ce roman, qui semble intrinsèquement liées à sa situation personnelle :
"Étant à Venise par un temps très-froid et dans une circonstance fort triste, le carnaval mugissant et sifflant au dehors avec la bise glacée, j’éprouvais le contraste douloureux qui résulte de notre souffrance intérieure, isolée au milieu de l’enivrement d’une population inconnue". ICI

Journal intime (1834)

Chez GeorgeCe journal rend donc compte essentiellement du désespoir de Sand face à cette rupture et au désintérêt de Musset pour elle. On y lit la souffrance, le manque, le désespoir de n’être plus aimée et d’aimer toujours pourtant, la passion charnelle aussi. ICI

Simon (1836)


Chez George : Comme le veut la période romantique, le roman porte un titre centré sur le prénom du personnage principal. Cette coutume lancée par Chateaubriand (René), Mme de Staël (Corinne ; Delphine) ou encore Benjamin Constant (Adolphe) eut cours essentiellement durant la première période romantique et George Sand ne déroge pas à la règle puisque la plupart de ses premiers romans portent un titre-prénom, ce qui devait bien l’arranger, elle qui avait tant de mal à trouver un titre pour ses œuvres. Pourquoi un prénom? Car la période romantique s’intéresse au destin individuel d’une âme plongée dans l’Histoire.
Le roman court sur une période allant de 1824 à 1830, période donc antérieure à l’écriture du roman, et période romantique s’il en est ICI

 Mauprat (1837)


 Chez George : Avec ce roman, on pénètre dans les romans gothiques de George Sand. La noirceur de Tristan et de ses fils que décrit George Sand nous rappelle les romans d’Ann Radcliff voire de Sade! Mais on y lit aussi l’influence de Jean-Jacques Rousseau. Mauprat est écrit entre 1835 et 1837, le roman paraît en 1837. Sand choisit le cadre du Berry, son pays, dont elle connaît tous les recoins. C’est un roman clef dans l’œuvre de George Sand qui met en scène un personnage féminin, là encore, caractéristique de la vision féminine de Sand. Edmée de Mauprat est une jeune fille instruite et fine, sans doute l’une des premières héroïnes sandiennes à prendre une telle ampleur. ICI 

Chez Claudia : Quand on lit George Sand, on a toujours l'impression de la redécouvrir tant les genres qu'elle explore sont différents. Avec Mauprat, nous sommes en plein romantisme, un roman gothique avec une histoire d'amour et de mise à l'épreuve, des nobles sinistres perpétrant leurs méfaits derrière les fortifications de leur château, des brigandages, des meurtres...
Récit d'aventures, Mauprat est aussi un roman où l'on retrouve  tous les thèmes sérieux chers à l'écrivain. George Sand aborde ici le thème de l'éducation mais, si elle est rousseauiste et admire l'Emile, contrairement à Rousseau, elle est persuadée que l'homme n'est pas naturellement bon et que l'éducation a une fonction civilisatrice.
ICI


 Les Compagnons du tour de France (1840)


 Chez George : Avec ce roman, George Sand marque l’ancrage politique du romantisme, un romantisme social tourné vers la cause du peuple, tel que Victor Hugo le développera également dans Les Misérables. George Sand montre que l’artisan est aussi un artiste du quotidien.
Parallèlement, le roman rend compte de deux histoires d’amour : la première entre Pierre et Yseult, la seconde entre Amaury et Joséphine, la jeune cousine d’Yseult. Deux amours aussi différentes l’une que l’autre, le premier établi sur une entente philosophique et intellectuelle, le deuxième établi davantage sur la sensualité, avec toutes les conséquences que celle-ci peut entraîner.
ICI

Chez Claudia
: Pour écrire sur les Compagnons, George Sand s'est énormément documentée en s'appuyant notamment sur Le livre du compagnonnage d'Agricol Perdiguier, Compagnon sous le sobriquet de Avignonnais la Vertu -natif d'Avignon donc- menuisier, écrivain et député. George Sand reçut Agricol Perdiguier chez elle. Instruit, lettré, auteur de chansons et de poèmes, il était convaincu que l'instruction et la lecture sortiraient le peuple de l'obscurité. Il oeuvrait pour que les sociétés de compagnonnages se réconcilient et se solidarisent. Déjà gagnée au "socialisme humanitaire" par l'influence de Pierre Leroux, George Sand écrit alors en 1840 : Le compagnon du Tour de France, un roman social très fortement engagé. ICI

 Consuelo et La comtesse de Rudolstadt (1843)


Chez Cleanthe : On ne dira jamais assez qu'il faut ranger George Sand parmi les meilleurs écrivains du XIXème siècle français. Une auteure à effets, dans le goût du roman-feuilleton où elle excelle. George Sand ne s'économise pas, c'est parfois ce qu'on lui reproche, d'en faire trop. Mais c'est vraiment un plaisir, quand on est un lecteur, d'être mené ainsi par le bout du nez sur près de 1500 pages. ICI
 
Chez Claudialucia : La culture de George Sand au niveau historique et son érudition musicale qui nous transportent d'un pays à l'autre est un des plaisirs du roman. Mises à part quelques longueurs et répétitions dans le récit, j'ai aimé son aspect initiatique et picaresque quand les deux jeunes gens sont sur les routes et gagnent leur vie en chantant et en jouant de la musique. Les personnages qu'ils rencontrent sont bien campés. George Sand a l'art du portrait satirique aussi bien sur le plan physique que moral. Elle sait mettre en avant avec beaucoup d'humour le trait caricatural, les travers, les faiblesses, les vanités de chacun tout en rendant la complexité de l'âme humaine. ICI

Le péché de M. Antoine (1845)



Chez George : Le Péché de Monsieur Antoine est le dernier roman socialiste écrit pas George Sand. Elle commence la rédaction en juillet 1845, le roman paraît en feuilletons d’octobre à novembre 1845.
Le thème est donc engagé. George Sand est dans sa grande période socialiste, elle crée plusieurs journeaux, est amie avec Pierre Leroux, philosophe, réfléchit à une solution favorable au bien-être d’un peuple en souffrance. Elle dénonce ou du moins critique le Saint-Simonisme, mais aussi certaines idée de Fourier, donne son opinion sur les Associations…
ICI

Chez Claudialucia : Un jeune étudiant, Emile, voyage dans une région accidentée et sauvage aux confins de la Marche et du Berry, lorsqu'un violent orage se déchaîne. Obligé de s'arrêter, il rencontre un paysan, Jean Japeloup, qui l'amène s'abriter au château de Châteaubrun. Là au milieu des ruines, dans une aile restaurée, vivent M. Antoine de Chateaubrun, sa fille Gilberte, la mère Janille, la vieille gouvernante. Tout ce monde vit là, démocratiquement, sur un plan d'égalité et d'amitié, mangeant à la même table. Emile va être tout de suite séduit par cette famille dont les moeurs correspondent tant à ses idées socialistes. ICI

Histoire de ma vie (1855)


 Chez George : Dans son autobiographie, Histoire de la vie, George Sand développe la théorie romantique à laquelle elle adhère : "En résumé, idéalisation du sentiment qui fait le sujet, en laissant à l’art du conteur le soin de placer ce sujet dans des conditions et dans un cadre de réalité assez sensible pour le faire ressortir, si, toutefois, c’est bien un roman qu’il veut faire".  ICI

Les dames en vert 1857



Chez George  : Ce court roman joue allègrement sur la veine fantastique. Des fantômes, l’angoisse, des apparitions, une statue qui prend vie, et un étrange manuscrit ! Mais comme toujours avec George Sand, le roman dit plus, va plus loin que la simple petite histoire.
Situer l’action en 1788 a bien sûr son importance, d’autant plus pour George Sand. Son père, avant elle, avait une âme de révolutionnaire. Il défendait les idées de la Révolution, et George Sand a marché dans ses pas
. ICI 

Chez CleantheCe récit, tout en faux semblants et en chausse-trappes, est un petit bijou d'ironie qui montre que, même assagie, George Sand n'a rien perdu de la verve de sa jeunesse. Publiée la même année que Mademoiselle La Quintinie, roman charge croisant la question du mariage et celle de la religion, ces Dames vertes donnent, sous la forme d'une histoire de fantômes somme toute assez traditionnelle, un récit passionnant mêlant environnement fantastique et préoccupations sociales. ICI

L'orgue des Titans (1873)



Chez Claudia : L'orgue des Titans, récit fantastique, donne son titre au recueil de contes de George Sand paru à l'école des Loisirs/ classiques. Tous sont issus de deux ensembles : Les contes d'un grand-mère et Les légendes rustiques.
Ce recueil  témoigne de l'intérêt du romantisme pour le folklore et les traditions et aussi pour le fantastique. ICI
Le musée de la Vie Romantique


L'ogresse de ParisLe salon du peintre Ary Scheffer, réunit alors  le cercle romantique des années 1830. Le musée de la Vie Romantique conserve aujourd'hui les souvenirs de l'artiste, meubles, portraits, mais également ceux de son amie Georges Sand. ICI



lundi 20 février 2012

George Sand : Le péché de M. Antoine






Dans Le péché de M. Antoine, George Sand aborde les idées socialistes qui lui tiennent à coeur. Dans une préface postérieure à la publication du roman (1845), elle se dit très consciente que les thèses avancées dans ce roman ne sont qu'une utopie. C'est  d'ailleurs pour cela que la monarchie de Louis-Philippe, sûre de sa force, ne s'en émeut pas et laisse faire:
Ces idées dont ne s'épouvantaient encore qu'un petit nombre d'esprits conservateurs, n'avaient encore réellement germé que dans un petit nombre d'esprits attentifs et laborieux. Le pouvoir, du moment qu'elles ne revêtaient aucune application d'actualité politique, s'inquiétait assez peu des théories, et laissait chacun faire la sienne, émettre son rêve, construire innocemment la cité future au coin de son feu, dans le jardin de son imagination.
En fait, ce sont les journaux d'opposition qui refusent de publier ce roman. Ils sont farouchement hostiles au socialisme qui leur semble porter atteinte à l'idée de propriété. Finalement Le péché de M. Antoine parut en feuilleton dans le journal L'époque.


Le château de Châteaubrun
Le récit : Un jeune étudiant, Emile, voyage dans une région accidentée et sauvage aux confins de la Marche et du Berry, lorsqu'un violent orage se déchaîne. Obligé de s'arrêter, il rencontre un paysan, Jean Japeloup, qui l'amène s'abriter au château de Châteaubrun. Là au milieu des ruines, dans une aile restaurée, vivent M. Antoine de Chateaubrun, sa fille Gilberte, la mère Janille, la vieille gouvernante. Tout ce monde vit là, démocratiquement, sur un plan d'égalité et d'amitié, mangeant à la même table. Emile va être tout de suite séduit par cette famille dont les moeurs correspondent tant à ses idées socialistes. Et bien sûr, il va tomber amoureux de la belle Gilberte. Par contre, il est très contrarié par la critique sévère que le Père Jean fait de M. Cardonnet,  industriel qui a installé son usine dans la région. Or, M. Cardonnet est le père d'Emile! Ce dernier a appelé son fils auprès de lui pour le faire travailler à ses côtés. Il prétend faire fortune en faisant travailler ses ouvriers comme des brutes. Bientôt, l'industriel uniquement préoccupé par l'argent et le fils, idéaliste, qui voudrait créer une communauté agricole, vont s'opposer. Mais Emile n'est pas de force à résister à un père tout puissant! Heureusement, M. de Boisguibert, un riche aristocrate, aux idées "communistes", va lui venir en aide. Oui, mais pourquoi cet aristocrate s'est-il fâché avec M. Antoine dont il était l'ami et qui partage ses idées, pourquoi a-t-il renvoyé son ouvrier Jean Jappeloup dont le travail le satisfaisait?

 Pierre Leroux

Les idées socialistes et l'utopie
George Sand a été influencée dans ses idées socialistes par Lamennais qu'elle effraya par son côté radical en demandant l'égalité des hommes et des femmes en amour, le droit au divorce. En 1835, elle se lie d'amitié avec le philosophe Pierre leroux qui l'enthousiasme par ses idées de partage et de solidarité. D'autre part, elle a pour amant, l'avocat républicain Michel de Bourges. Ses romans Consuelo La comtesse de Rudolstadt (1843-44)Le Meunier d'Angibault (1845), le péché de M Antoine témoignent de ces idées. C'est Leroux qui introduisit le mot socialisme pour l'opposer à l'individualisme. Il fondera une communauté égalitaire à Boussac, petite ville dont il est maire.
C'est cet idéal qu' Emile dans Le péché de M. Antoine souhaiterait réaliser. Son père l'oblige à faire des études contraire à ses aspirations alors qu'il aurait rêvé de travailler dans une ferme-modèle, de se faire paysan:
 Et, un jour, sur quelque lande déserte et nue transformée par mes soins, j'aurais fondé une colonie d'hommes libres, vivant en frères et m'aimant comme un frère.
 A son père qui lui répond que seul le travail donnera la liberté à l'ouvrier, Emile répond que l'ouvrier a aussi le droit au repos, a une vie qui soit autre chose qu'un esclavage et il exhorte son père au partage : O mon père, au lieu de lutter avec les forts contre les faibles, luttons avec les faibles contre les forts. Essayons ! mais alors ne songeons point à faire fortune, renonçons à capitaliser pour notre compte. Consentez-y, puisque j'y consens, moi, pour qui vous travaillez aujourd'hui. Tâchons de nous identifier l'un à l'autre de cette façon, et renonçons au gain personnel en embrassant le travail.
Le marquis de  Boisguibert permettra au jeune homme de réaliser ce rêve. Le vieil aristocrate a perdu l'énergie et la foi dans la réussite d'un projet communautaire mais il voit en Emile celui qui, par son enthousiasme, sa pureté,  sa jeunesse aussi, sera capable de réaliser cette utopie sans se laisser arrêter par la peur de l'échec!

Des personnages attachants, une belle histoire d'amour
Mais ne vous laissez pas arrêter par toutes ces théories politiques. Outre qu'elles sont exposées d'une manière naturelle et vivante, elles sont portées par des personnages aussi adorables que Gilberte et Emile. Certes, ils sont idéalisés et pourvus  de toutes les beautés physiques mais aussi morales. On ne peut que s'attacher à eux. Le lecteur voit naître leurs sentiments et prend parti pour le bonheur de ce jeune couple. L'histoire d'amour est belle et l'on peut craindre pour l'avenir de des jeunes gens que les parents vont séparer. Si M. Antoine, homme charmant et de nature aimable, n'accorde aucune importance à l'idée que sa fille veut épouser un roturier, il n'en est pas de même de M. Cardonnet. Il s'oppose au mariage de son fils avec la fille d'un noble déchu et surtout ruiné.
George Sand a alors une idée très forte qui est un des grands moments du roman. Elle met Emile, à qui son père va proposer un marché odieux, en présence d'un choix véritablement cornélien. Le jeune homme doit renoncer à ses idées ou à son amour.  La description du tourment du jeune homme, de ses hésitations, de ses choix, sont des passages tragiques. Sand décrit un abus du pouvoir monstrueux, ici paternel, qui risque de briser un être, de le pousser au désespoir et au mépris de soi-même. Elle étend cet exemple individuel à tous les pouvoirs qu'ils soient étatiques ou religieux. Personne n'a le droit, dit-elle, de forcer une conscience. De beaux accents!
On a du mal à comprendre ensuite, avec notre mentalité du XXI sècle, comment cet épisode ne consacre pas la rupture avec le père! Il faut se replacer  au XIX siècle où le père a tous les droits sur ses enfants. D'autre part, Emile a été élevé dans le respect de son père et l'obéissance. Il a déjà renoncé à ses aspirations légitimes quant à sa carrière et son avenir pour plaire à son père. Au respect s'allie aussi l'amour filial.
D'autre part, George Sand a déjà à se défendre contre ses détracteurs qui l'accusent de vouloir bouleverser l'ordre social, de prôner la liberté de la femme, Je suppose qu'elle ne veut pas, en plus, être accusée de détruire la famille?



Nature et Romantisme
Le romantisme du roman se traduit ici  dans le sentiment de la  nature qui présente deux aspects :
L'un des traits caractéristiques d'Emile  est son amour de la nature. C'est ce qu'il avoue à son père lors de leur houleuse échange d'idées :
L'amour de la nature m'entraînait à la vie des champs. Le plaisir infini que je trouvais à sonder ses lois et ses mystères, me conduisait naturellement à pénétrer ses forces cachées, et à vouloir les diriger et les féconder par un travail intelligent.
La lutte qui l'oppose à son père, est en fait celle de l'industrie (qui détruit la beauté, asservit les hommes, symbolise le capital) et  l'agriculture (qui représente la paix de l'âme, l'égalité, la solidarité)? George Sand a donc un sentiment rousseauiste de la nature.
L'expression proprement romantique de la nature intervient quand Emile, en proie à la souffrance, fuit la société des humains pour se réfugier dans les ruines de la forteresse médiévale de Crozant : Rien ne convenait mieux à l'état de son âme que ce site sauvage et ces ruines désolées. (Il ) s'enfonça dans les décombres où il resta plusieurs heures en proie à une douleur que l'aspect d'un lieu si horrible, et si sublime en même temps, portait par instant jusqu'au délire.
Le paysage qui se dresse devant lui a toutes les caractéristiques du romantisme, il s'agit de ruines qui nous transportent au Moyen-âge. Le paysage est effrayant avec ses précipices, ses a-pics, ses torrents aux eaux impétueuses comme la Creuse et la Sedelle. Tout est noir, sombre, menaçant. En fait le paysage extérieur peint le paysage intérieur, l'âme tourmentée du jeune homme.
 Tout cela est d'une désolation si pompeuse et si riche d'accidents que le peintre ne sait où s'arrêter. L'imagination du décorateur ne trouverait qu'à retrancher dans ce luxe d'épouvante et de menace.
 Quel contraste avec la scène suivante où Emile rencontre sa bien-aimée en compagnie de son père et s'aperçoit qu'elle l'aime toujours. Le bonheur va illuminer le paysage!
Jamais il ne s'était senti si gai lui-même ; jamais il n'avait vu un plus beau jour que cette pâle journée de septembre, un site plus riant et plus enchanté que cette sombre forteresse de Crozant ! Et justement Gilberte avait ce jour-là sa robe lilas, qu'il ne lui avait pas vue depuis longtemps, et qui lui rappelait le jour et l'heure où il était devenu éperdument amoureux !
On le voit, la peinture romantique du paysage est un reflet de l'âme humaine. Ces pages sont décrites avec une tendre ironie de la part de Sand qui s'amuse gentiment de l'exaltation du jeune homme  et de cette capacité de passer aussi rapidement d'un état d'âme à l'autre. Elle sait rendre avec bonheur et subtilité l'extrême jeunesse et la naïveté charmante de ces très jeunes gens touchés par l'amour et qui croient réinventer le monde.

Enfin quelle est l'explication du titre? :  Et bien c'est là le mystère! Vous ne vous attendez pas à ce que  je vous le dévoile tout de même! Sachez, cependant, que le secret ne fera pas long feu et que vous comprendrez vite de quoi il s'agit. Je me demande si les lecteurs de George Sand  à son époque se faisaient avoir ou si c'était évident pour eux aussi?  Mais il est sûr que nous, lecteurs du XXI , nous avons perdu notre naïveté.

Dernière remarque : on peut reprocher à George Sand cette fin heureuse et irréaliste. Dans le monde véritable, cette histoire aurait mal tourné! Mais nous sommes au royaume de l'Utopie, alors ne boudons pas notre plaisir. Vous ne voudriez pas tout de même que l'auteure ait fait le malheur de "nos" chers petits!


lundi 24 octobre 2011

Parlons un peu challenges? (2)

Après Parlons un peu challenge? (1) ICI voici mes autres challenges en cours

La  Lecture

Mon Challenge préféré :   George Sand chez George et moi



J'aimais déjà George Sand avant de commencer ce challenge : ses romans, bien sûr, mais aussi la femme, avec ses idées socialistes, généreuses, malgré son rang social qui aurait pu faire d'elle une privilégiée, préoccupée seulement du bien être et du confort de sa classe sociale. Il me plaisait aussi qu'elle lutte par ses écrits et son attitude pour le statut des femmes. Avec ce challenge,  j'ai été carrément bluffée en découvrant les multiples facettes du talent de l'écrivaine qui aborde tous les thèmes, tous les genres aussi. Bravo à George, donc, qui a initié ce challenge et qui nous fait profiter aussi de ses grandes connaissances sur Sand avec ses billets du samedi sandien intéressants et détaillés.
 Pour ce challenge J'ai lu 12 romans ICI et.. ce n'est pas fini!


 Le Challenge Nature Writing chez Folfaerie 


Hélas! je suis venue un peu trop tard à ce challenge qui va bientôt finir.  Mais il aura eu l'immense mérite de me faire découvrir de très beaux livres et des auteurs que je ne connaissais pas. Bien sûr, je ne vais pas m'arrêter en si bon chemin!
J'ai lu cinq livres pour l'instant de Pete Fromm, Edward Abbey; Gerard Donavan, David Vann : ICI. je vais bientôt lire des nouvelles de Jack London, l'auteur vénéré de mon enfance.
 Merci à Folfaerie, blog Au coin du feu, pour cette belle découverte .


La littérature fait son cinéma chez Will dans Kabaret culturel


 Je viens à peine de découvrir le challenge de Will qui unit la passion de la lecture à celle du cinéma. C'est donc pour moi! Et j'ai choisi tout de suite la catégorie supérieure, grande actrice! Une belle idée!
Mes participations sont ICI


Le challenge Carol Oates chez George



Je l'ai choisi car j'aime cette écrivaine depuis le jour où je l'ai découverte avec  deux romans qui restent pour moi ces chefs d'oeuvre : Nous étions les Mulvaney et Chutes. Oates a été pressentie plusieurs fois pour le prix Nobel de littérature et le mériterait bien. Elle  a une puissance d'analyse des personnages et de la société extraordinaires et ses romans sont cruels parce que sans concession. Sa lecture me donne souvent l'impression de recevoir une volée de coups et c'est pourquoi j'ai besoin d'arrêter parfois de la lire. Mais c'est pour mieux repartir car c'est une vraie vision de la société que nous donne Oates  et elle nous parle de la nature humaine.. Encore une bonne idée de George. j'ai lu 10 romans ICI

Le challenge Nouvelles de Sabbio



L'art de la nouvelle est extrêmement difficile. Normalement, je ne suis pas très nouvelles, moi qui aime les romans et les gros pavés! Souvent les nouvelles me déçoivent car elles me laissent en attente, sur ma faim. J'aimerais en savoir plus sauf.. quand elles sont écrites par de grands écrivains comme Raymond Carver, par exemple. Alors c'est sublime. Le challenge est initié par Sabbio qui, je l'espère, va revenir bien vite sur son joli blog, A l'ombre de mon cannelier! Mes participations voir ICI

Un mots, des titres, chez Calypso



Calypso propose un mot : bleu, soleil... Et c'est à nous de choisir un titre qui contient ce mot pour une lecture commune très variée. J'aime  l'idée de Calypso, j'aime aussi que l'on aille de blog en blog ensuite lire ce que les autres lectrices ont découvert.
Les mots auxquels j'ai participé : Bleu; Soleil, Nuit.. le prochain est "secret" pour le 1er décembre ICI  



Il s'agit de lectures communes concoctées selon un menu qui vaut au moins****! Venez nous rejoindre chez Ogresse : plus on est de fous...

 Mercredi 12 octobre
Apéritif
  BRETON A. Nadja.

Jeudi 10 novembre
Entrée
  DOSTOÏEVSKI F. Le Double.  ET/ OU Crime et châtiment

Samedi 10 décembre
Premier plat
  ZWEIG S., Le Joueur d’échecs.
                                                                       Voir la suite ICI

Et j'adore ce logo!
Pour le 10 Novembre, j'ai choisi de lire Le double de Dostoievsky

 Challenge Marylin chez George



 C'est mon mini challenge, juste pour le plaisir de revoir des films que j'aime, de découvrir des écrits sur Marylin : ICI  ...


                                                                   1% chez Hérisson


Puisque je lis des livres pour la Rentrée littéraire,  je me suis inscrite ici mais c'est tout nouveau et pas encore au point pour moi. Pour les livres de la Rentrée 2011 voir ICI




J'aime beaucoup aussi le Blogoclub de Sylire et Lisa où nous pouvons choisir tous ensemble le livre commun à partir d'un thème proposé par les initiatrices. Des lectures enrichissantes et un beau travail d'organisation.  Pour le 1er Décembre, le thème était le voyage et le livre retenu, parmi de nombreux autres, est : L'extravagant voyage du jeune et prodigieux T.S Spivet de Reif Larsen,

Les Ateliers d'écriture


Je participe à l'atelier d'écriture du Skriban chez  Gwenaelle.
Le vendredi, tous les quinze jours, Gwenaelle nous propose un thème. Nous écrivons un texte en respectant les consignes (hum! sauf les étourdis!) qui sont publiés le dimanche dans l'Atelier du Skriban :  Ecriture et échange! On s'amuse chez Gwen!




Et à l'atelier d'écriture  désirs d'histoire  de Olivia. Chaque mardi les participants proposent un mot  Olivia les récolte, en dresse une liste et il faut écrire un texte en y glissant les mots imposés. Il faut parfois se creuser la cervelle pour les utiliser mais ça marche!

Jeux et Enigmes littérature/ Cinéma




Wens et moi, nous proposons chaque samedi un jeu-énigme :  Un livre/ un film. Il s'agit de découvrir à partir de l'extrait d'une oeuvre littéraire quel est le titre et l'auteur et quelle est son adaptation au cinéma. Dans son blog En effeuillant le Chrysanthème Wens propose l'énigme sur le film, dans le mien, le livre. Le dimanche, nous présentons dans nos blogs respectifs un billet sur ces oeuvres.


 Eeeguab, blog Blogart (La comtesse), propose aussi, le dimanche, un jeu cinématographique que vous trouverez ICI


L'énigme du samedi de Chantal Serrières a repris dans son blog : Ecritures du monde



                                                             Et mes deux anciens challenges



Elizabeth Braddon de  Lou 4 livres lus  ICI


English classics de Karin  19 participations   ICI