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mardi 12 juin 2018

Avignon : Fondation Angladon et exposition René Char

La fondation Angladon
La fondation Angladon est installée dans un hôtel particulier du XVIII siècle qui appartenait aux Angladon-Dubrugeaud, héritiers de Jacques Doucet, grand couturier parisien du début du XX siècle, collectionneur et mécène. 

Deux salles du rez-de chaussée  exposent, l'une des peintures du XIX siècle, l'autre des oeuvres du XX  siècle. Une troisième salle est consacrée à Jacques Doucet.

 Man Ray  : Jacques Doucet, couturier et collectionneur

Intérieur de la maison de Jacques Doucet

Créations de Jacques Doucet couturier

La salle du XIX siècle

Oeuvres du XIX siècle : Thomas Lawrence/ Odilon Redon / Honoré Daumier
David Hockney : La chaise et la pipe Hommage à Van Gogh

La fondation Angladon possède la seule oeuvre  de Vincent Van Gogh en Provence :  Le Train. 
Mais elle l'a prêtée à la Fondation Van Gogh d'Arles pour une exposition sur le peintre. Echange de bons procédés : Arles a prêté l'hommage à  Avignon l'Hommage à Vincent Van Gogh  de David Hockney.

Van Gogh : Le train
Cézanne : Nature morte au pot de grès et Degas : La repasseuse

Cézanne : Nature morte au pot de grès

Edgar Degas

Alfred Sisley : paysage de neige

Le buste de Paul Verlaine par August de Niederhausern dit Rodo

Honoré Daumier : Sancho Pansa

 La salle du XX siècle

 La salle du XX siècle avec ces oeuvres de  Picasso,  Derain, Modigliani, Fujita, Vuillard, des masques africains,...

Tsuguhari Léonard Fujita : le peintre et son épouse

Tsuguhari Léonard Fujita (détail)

Pablo Picasso

Au premier étage sont les pièces de vie, salle à manger, salons, bibliothèque, cabinet oriental, qui présentent, outre de beaux meubles anciens, des peintures et des statues d'artistes italien, flamand, français et espagnol, des oeuvres de peintres du XVIII, Joseph Vernet, Hubert Robert, Pierre Chardin, Nicolas Lancret, des collections de porcelaine ancienne, vases et statuettes chinoises.




 Le lapin de Manet


La salle à manger




Ecole espagnole du XVII siècle

Maître de la Madeleine

Maître de la Madeleine


La médiathèque Ceccano: vue de la fenêtre
La médiathèque est installée dans l'ancien palais du cardinal Ceccano.


La médiathèque Ceccano: vue de la fenêtre


La bibliothèque

Joseph Vernet : Naufrage dans la tempête

Le salon XVIII siècle


Collection orientale

Elle est bien difficle à photographier cette petite danseuse chinoise de l'époque Ming que j'aime tant !!

Exposition René Char


Enfin au deuxième étage, pour les trente ans de la disparition du poète,  l'exposition René Char  : l'homme qui marche dans un rayon de soleil.  Sous ce titre qui est celui d'un poème de René Char,  elle montre que "plus encore que pour tout autre poète, vie et poésie se confondent, forment la trame des poèmes : vie du poète, vie de l’homme et vie de l’Histoire, dans laquelle Char fut violemment plongé, mais surtout « vie enfin jointe » par la grâce de l’écriture poétique." 

 Valentine Hugo : Portrait de René Char
Au début de l'exposition est mise en valeur une poétique sous le signe d'Héraclite, entre lumière et mouvement. Des lithographies réalisées par  Joan Miro sont exposées des pour illustrer Le Poème pulvérisé puis le travail de Giacometti pour Retour en Amont.

Jean Miro : Le marteau sans maître (1976)




Joan Miro : Le poème Pulvérisé


Joan Miro : Le poème Puvérisé

Retour en amont : Giacometti

J'avais dix ans , La Sorgue m'enchâssait Parole en Archipel


Ensuite vient le poète et ses amis, les peintres, les  écrivains, il a une grande amitié pour Camus, qui l'accompagnent et qu'il appelle ses  "alliés substantiels". 

Valentine Hugo

Nicolas de Stael

La bibliothèque est en feu : George Braque

Enfin avec la guerre, son engagement dans la Résistance sous le nom du Capitaine Alexandre. Il écrit dans la clandestinité, Feuilles d'Hypnos mais refuse de publier ses oeuvres tant que la guerre ne sera pas terminée.



 Dans son QG basé à Céreste, il y avait une reproduction du Prisonnier de  Georges de La Tour qui lui inspire ces vers :





 Dans la dernière partie, on entend René Char lire ses poèmes mais je n'ai pas aimé sa façon de les dire. L'enregistrement n'en reste pas moins précieux.
De nombreux poèmes enluminés par Char montrent l'importance qu'il accordait au caractère visuel de l'écriture.






Des poèmes de René  Char dans mon blog : ici



*Je n'ai pas vu la suite de l'exposition qui se tenait à la médiathèque Ceccano.