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lundi 17 décembre 2018

Malte : Avec Dominique Fernandez et Daniel Rondeau : La cathédrale Saint Jean à la Valette , Le Caravage, Mattia Preti

Michelangelo  Le Caravage  : cathédrale Saint jean à  lavalette Malte
Michelangelo dit Le Caravage  : cathédrale Saint Jean à Malte (source Wikipedia)
Bien sûr, en allant à Malte, j'avais un rendez-vous. En fait, j'en avais plusieurs, mais le plus important était celui avec Le Caravage et ses deux tableaux de l'oratoire de la co-cathédrale Saint Jean. Aussi quand je me présente devant l'édifice, un dimanche matin, je suis toute déconfite en lisant le panneau "interdit aux masses pendant la messe" ( les masses = nous, les touristes ! ) et, plus loin, "la cathédrale ferme après l'office". Impossible donc d'aller voir les tableaux un dimanche ! C'est noté ! J'y retourne donc le jour suivant.

C'est avec Dominique Fernandez qui raconte dans son roman "La course à l'abîme" le séjour de Le Caravage à Malte et avec Daniel Rondeau et son livre de voyage Malta Hanina que nous visiterons ces lieux. 

La cathédrale Saint-Jean avec Dominique Fernandez

 

La cathédrale Saint-Jean La valette Malte
La cathédrale Saint-Jean (Saint John)
La cathédrale Saint Jean  : "C'est un édifice construit dans le même style austère que le reste de la ville, avec des références plus marquées au classicisme italien. Sa façade dépouillée me rappela certaines églises de Sangallo à Florence. Le rapport entre la hauteur et la largeur reproduit les proportions du projet de Michel Ange pour San Lorenzo à Florence. les deux tours carrées dérivent d'un manuel d'architecture de Serlio. Le seul ornement qui atténue un peu l'austérité de la façade est le balcon soutenu par deux colonnes doriques, inspiré de celui de la villa  Giulia à Rome." (La course à l'abîme Dominique Fernandez).

Personnellement, j'adore la sobriété des façades des églises de Malte. Même le Baroque, du moins à l'extérieur, reste mesuré et offre la belle couleur dorée de la pierre nue. Il n'en est rien à l'intérieur surchargé de dorures et d'ornements. Dominique Fernandez adore le baroque. On peut donc imaginer qu'il est déçu par le dépouillement et la simplicité de la façade de la cathédrale.

La cathédrale Saint-Jean La valette Malte Intérieur
La cathédrale Saint-Jean La Valette Malte (Intérieur)

"D'original, il n'y a que l'intérieur. La voûte en berceau ne repose pas sur des croisées d'ogive; les cintres enjambent d'un seul mouvement la nef, qui en paraît plus vaste et plus claire.
Huit chapelles latérales abritent les huit langues; La langue d'Italie voisine avec la langue de France et la langue de Provence, du côté gauche. La langue d'Aragon et de Castille occupent deux chapelles du côté droit." (La course à l'abîme Dominique Fernandez)

La cathédrale baroque Saint-Jean La Valette Malte (Intérieur)
La cathédrale Saint-Jean La Valette Malte (Intérieur)

La cathédrale Saint-Jean  : Chapelle de la langue d'Aragon  (Intérieur)

Les tombes des chevaliers de Malte

avec Daniel Rondeau : Malta Hanina



Les chevaliers de Malte ? " Ils sont quatre cents, enterrés dans la nef. Leurs tombes témoignent du défi que fut leur présence sur cette île.

"Malte fut leur refuge, leur accomplissement, leur sésame, leur fin. Les rues, les places, les villes, les palais, les églises, les bastions blessés par le temps, la poussière qui sans cesse tombe des murailles, les tours solitaires du rivage, parlent de leur absence. Et si vous entrez dans Saint John, regardez où vous mettez les pieds, vous marchez sur leurs tombes. Les chevaliers reposent côte à côte sous un patchwork de marbres qui dessine un étrange tapis de prière." Daniel Rondeau  Malta Hanina


"Chaque page fige une page de vie, dans un latin parfois encore médiéval, encore ^proche de l'Antiquité tardive, avec des citations cachées de Cicéron, d'Ovide ou de César, mais truffées d'expressions grecques remises à l'honneur par la Renaissance."


"Les marbres les plus précieux mêlent des gris, des blancs, des noirs, des orangés, des jaunes, des rouges. Porphyres et lapis-lazulis rehaussent l'éclat de la polychromie. Sous ses armoiries, l'épitaphe de chaque défunt, éventuellement sa devise, et une forêt de symboles. Des ancres marines (celles des navigateurs mais aussi la croix cachée des premiers chrétiens)), mais aussi des croix, des anges, des drapeaux, des bougies (reflets de la lumière divine et rappel de la brièveté de la vie), des livres qui, selon qu'ils sont ouverts ou fermés, représentent la sagesse, ou la mort, des cyprès, des palmes, des oreilles de la mer (fleur de l'île gravée sur les pièces de monnaie maltaise avant l'euro), le chêne tutélaire des légions romaines (mais la croix du Christ n'était-elle pas faite de ce bois sacré), des rameaux d'olivier, des roses mariales.....




... et partout des crânes, qui sont parfois des casques, avec les yeux de la Mort qui nous regardent, et une sarabande de squelettes, assis, debout, pensifs ou déterminés, menaçants, certains moqueurs, enveloppés d'une cape ou d'un nuage noir...



L'oratoire : Les deux oeuvres du Caravage

avec  Dominique Fernandez : La course à l'abîme


L'oratoire  de la co-cathédrale Saint Jean (Saint John) : la décollation de Saint Jean Le caravage
L'oratoire : la décollation de Saint Jean Le Caravage
Michelangelo Merisi né  Milan en 1571, et dont la famille était originaire de Carravagio, en Lombardie, est déjà un peintre connu quand il arrive à Malte après avoir été chassé de Rome. Meurtrier, il est obligé, en effet, de gagner Naples pour fuir les soldats du pape qui le poursuivent puis, protégé, entre autres, par Ippolito Malaspina, chevalier survivant du Grand Siège de 1565 qui sert d'intermédiaire entre lui et le grand maître de Wignacourt, il arrive à La Valette le 12 Juillet 1607.

Le portrait  d'Olof de Wignacourt lui assure les bonnes grâces du Grand Maître et la renommée dans l'île; peu après la confrérie de la Miséricorde commande un tableau pour l'oratoire de la cathédrale Saint Jean sur le thème très répandu de la décollation de Saint Jean Baptiste.
Le Caravage, bien qu'il soit roturier et sur les recommandations du grand maître qui admire l'artiste, est ensuite admis dans l'Ordre avec le titre de chevalier d'Obédience magistrale (un des grades inférieurs de l'ordre). Mais Le Caravage est à nouveau pris dans une rixe. Il est jeté dans un cachot de Saint Angelo d'où il s'évade en Octobre 1608. Il mourra non loin de Rome, à Porto Ercole, assassiné sur une plage, en Juillet 1610.
Le saint Jérôme est une commande de Malespina que Le Caravage réalise entre 1607 et 1608. Après avoir figuré dans la collection privée du  vieux chevalier, le tableau eut une vie mouvementée et se trouve à présent à l'oratoire de la cathédrale Saint Jean.

Le caravage : Olof de Wignacourt avec un page, Musée du Louvre

 Dans La course à l'abîme, Dominique Fernandez analyse le tableau  de la décollation de Saint Jean. C'est Le Caravage lui-même qui parle  :

 Tout de suite à droite, en entrant dans la nef, se trouve l'oratoire des novices, auquel était destiné mon tableau. De dimensions exceptionnelles, (plus de dix-sept pieds (5 m 17) de largeur sur plus de onze (3m30  ) de hauteur !), la toile couvrirait le mur du fond. Je devais représenter la mort de Baptiste, J'étais libre de traiter le sujet à ma guise, sous une seule réserve : montrer qu'il n'avait pas été décapité du premier coup, mais qu'il avait fallu l'achever au moyen d'un couteau. Ce couteau est appelé, quand il est placé dans la main d'un bourreau, misericordia. Cette "Miséricorde" rappellerait que ce tableau était une commande de la confrérie de la Miséricorde. A Malte, île animée d'un esprit mythique, on aime communiquer par signes secrets. Autre jeu de mots qui renforçait la portée symbolique de cette mise en scène, le bourreau empoigne son couteau pour donner "le coup de grâce". Quelle avait été la mission de Saint Jean ? Distribuer, par le baptême, la grâce.  Donner des "coups de grâce".
(Dominique Fernandez La course à l'abîme)

cathédarle Saint jean de Malte L'oratoire : la décollation de Saint Jean de  Le Caravage
L'oratoire : la décollation de Saint Jean de  Le Caravage
"Bourreau j'attends de ta miséricorde le coup de grâce qui va me délivrer. Mais nous savons, tous les deux, n'est-ce pas ? qu'il ne faut pas entendre ces mots de miséricorde et de coup de grâce et dans le sens que leur donnent les pieux docteurs de l'Eglise. J'aime ta force et ta violence, comme tu aimes ma docilité et ma soumission. Je n'ai jamais voulu mourir que d'une mort indigne, et dans les conditions sordides qui se trouvent remplies aujourd'hui : une pénombre crapuleuse, des témoins réunis  par hasard."...

"Nulle tragédie sacrée ici : un simple homicide, comme il en arrive parfois dans les bas-fonds d'une ville au cours des heures nocturnes où ne restent à rôder que ceux qui ont un compte à régler avec le destin."


"Je m'identifiais à Jean, je rêvais au bonheur de mourir de la main d'un bourreau aussi beau et aussi radieux que celui que j'étais en train de peindre mais, peu à peu, aussi, à cet assassinat imaginé, se superposait un autre meurtre, un meurtre qui s'était produit réellement, la mort de mon père poignardé par des tueurs dans les rues de Milan."


Dans la prison, les témoins assistent passifs à mon exécution


"Sous le couvert d'un épisode emprunté à la Bible, je n'ai voulu peindre qu'un fait divers, la beauté nue d'un assassinat perpétré en pleine rue, par le hasard d'un mauvais coup dans la vie. Le personnage qui se penche en tendant le plat n'est qu'une domestique de la prison*: on voit assez à sa robe noire modeste nouée à l a taille par un linge blanc, qu'elle n'est pas une princesse. Une autre servante, plus âgée, en robe brune et coiffe blanche, se prend la tête dans les mains, par compassion."

* "et nullement Salomé"


Co- cathédrale Saint (Saint John)  Malte : Le Caravage Saint Jérôme Le caravage
Maichelangelo Merisi dit Le Caravage  : Saint Jérôme

Le Caravage Saint Jérôme (détail)

 la vie de Saint Jean par Mattia Preti


Mattia Preti est né à Taverna en Calabre, alors dans le royaume de Naples sous  la domination espagnole. Il fait ses études de peinture auprès d'un maître caravagesque Battistello Caracciolo. Mattia Preti exerce son art à Rome puis à Naples où il devient un des grands peintres de l'école napolitaine. C'est en 1661 qu'il se rend à Malte invité par le grand maître Rafale Cottoner y de Oleza. Il devient alors le peintre officiel de l'ordre des chevaliers. On  peut retrouver ses oeuvres dans toute l'île. On estime qu'il aurait peint plus de 400 oeuvres dans sa période maltaise dont les fresques de la nef de la cathédrale Saint jean à La Valette qui représente la vie de Saint Jean Baptiste.







Mattia Pretti Saint Jean Baptiste : Le baptême du Christ voûte de la cathédrale baroque de La Valette
Mattia Preti  : la vie de Saint Jean Baptiste : Le baptême du Christ


oratoire de cathédrale Saint-jean (saint John) Mattia Pretti  : la vie de Saint Jean Baptiste : Le baptême du Christ(détail)
Mattia Pretti  : la vie de Saint Jean Baptiste : Le baptême du Christ(détail)

Oratoire de la co-cathédrale Saint jean à Malte : Mattia Pretti  : la vie de Saint Jean Baptiste : Le baptême du Christ(détail)
Mattia Preti  : la vie de Saint Jean Baptiste : Le baptême du Christ(détail)





samedi 8 juillet 2017

Carrière de Lumières Les Baux : Arcimboldo, Brueghel et Bosch



Encore une fois, cette année 2017 Les carrières de Lumière des Baux offrent un spectacle que l'on peut bien qualifier de féérique où comme l'annonce le sous-titre : Fantastique et Merveilleux.


Je vous renvoie à la présentation de l'exposition sur le site  : 

"Produite par Culturespaces et réalisée par Gianfranco Iannuzzi, Renato Gatto et Massimiliano Siccardi avec la collaboration musicale de Luca Longobardi, cette nouvelle création vous invite à explorer le monde foisonnant peint par 3 artistes du XVIe siècle à l'imagination débridée : Bosch, Brueghel et Arcimboldo.
Des triptyques de Bosch les plus emblématiques (tels Le Jardin des Délices, La Tentation de Saint Antoine, ou encore Le Chariot de foin) aux étonnantes compositions d'Arcimboldo faites de fleurs et de fruits en passant par les fêtes villageoises de la dynastie Bruegel, les Carrières de Lumières s'ouvrent aux univers fascinants de ces trois grands maîtres qui se sont attachés à représenter la vie, son mouvement et toute la dualité d'un monde oscillant entre le bien et le mal. S'ils partagent une grande finesse d'exécution dans le dessin, ils se retrouvent aussi sur le terrain d'une extrême inventivité. A l'imaginaire halluciné de Bosch et à la créativité des visages improbables d'Arcimboldo répond la trivialité joyeuse d'un Brueghel ancrant ses multiples personnages dans le réel." Suite ICI


Il faut bien imaginer que les reproductions des tableaux de ces grands maîtres italien et flamands couvrant 7000 m2 s'étirent du sol au plafond sur une hauteur de paroi qui égale voire dépasse celle d'une cathédrale.  La taille des visiteurs sur mes photographies vous permettront un peu de vous rendre compte de l'échelle.




Une illumination, entre ombre et clarté, qui baigne dans la musique de Carmina Burana d'Orff, des Quatre saisons de Vivaldi, des Tableaux de l'exposition Moussorgsky qui rythment le mouvement des personnages, monstres ou humains, saints ou pêcheurs, mais aussi oiseaux, papillons qui battent des ailes. La promenade commence !  Les images de ces grands peintres s'animent.  Les flocons de neige tombent sur les tableaux de Brueghel et peu à peu nous enveloppent d'un épais manteau blanc. Tout bleuit dans le froid glacial d'une nuit flamande. Nous frissonnons ! 




Les démons se réveillent, nous tirant vers le gouffre de l'Enfer, tandis que les anges gagnent le ciel dans une envolée majestueuse.






Et une image de la carrière lorsque les lumières s'éteignent...




samedi 3 juin 2017

Iles Lofoten, Kabelvag : Le peintre Kaare Espolin

Kaare Espolin Johnson  îles Lofoten Galerie Espolin
Kaare Espolin Johnson : les îles Lofoten

Dans les îles Lofoten, au mois de mai, de nombreux musées et galeries d'art sont fermés. Ils n'ouvriront qu'à la mi-juin. Pourtant à Kabelvag, j'ai pu découvrir l'artiste Kaare Espolin Johnson.


 Il naît à Surnadal dans le Vestlandet en 1907 et meurt en 1994 à Ljarn, près d'Oslo. Son enfance dans le Finnmark et son installation dans les Lofoten dans les années 1950 expliquent son intérêt pour ces deux régions qui reviennent très souvent dans son oeuvre.
Espolin abandonne la peinture à l'huile à cause d'une grande déficience visuelle pour se consacrer à la lithographie et la sérigraphie.
Les trois salles d'exposition permanente permettent de faire connaissance avec ce peintre qui a trouvé son inspiration dans les îles auprès de ce peuple de pêcheurs à la vie dure et dangereuse comme le rappelle la lithographie ci-dessous où l'on voit les spectres des marins morts en mer suivre la trace des vivants.


Ainsi son pinceau est à la fois réaliste et empreint de spiritualité comme dans cette barque ci-dessous où les rameurs ont leur regard tourné vers le ciel, tandis qu'une croix nimbée de lumière à l'avant de l'embarcation semble les guider hors des ténèbres..

Iles Lofoten Kabelvag :  Kaare Espolin Johnson  Les rameurs
Kaare Espolin Johnson : Les rameurs

J'aime beaucoup l'audace de ces compositions, les variations du point de vue (audacieuse plongée sur les  rameurs), du cadrage, de l'échelle de grandeur comme dans la lithographie suivante où les hommes en gros plan, la proue pointée sur nous mais décalée par rapport à la ligne médiane, gesticulent d'une manière étrange. J'ai appris qu'ils pêchaient à la dandinette et j'étale devant vous mon savoir tout neuf : la dandinette est une pêche au leurre, appât vertical que l'on tire et laisse retomber à plusieurs reprises pour appâter le poisson.

Kaare Espolin Johnson : pêche à le dandinette

Kabelvag galerie espolin  tableau de Kaare Espolin Johnson   : Vers les Lofoten
Espolin  : Vers les Lofoten

Mais Espolin est aussi illustrateur de magazines.



Illustrateur de contes, de récits et de romans comme le Ringelihorn de Regine Normann ou Le dernier viking de Johan Boyer. Il réalise aussi des couvertures de livres.

galerie espolin à Kablevag iles Lofoten : Kaare Espolin : rêve d'une nuit d'été
Kaare Espolin : rêve d'une nuit d'été




Galerie Espolin à Kabelvag : Kaare Espolin Johnson : La jeune fille au gramophone
Kaare Espolin Johnson : La jeune fille au gramophone
La jeune fille au gramophone est une illustration d'un conte de Noël : La jeune fille est assise , la veille de Noël, et écoute de la musique mélancoliquement.

Kaare Espolin Johnson : titre ?
Finnmark  Liberté

 Kabelvag : L'aquarium et le musée ethnographique



La galerie Espolin, Galleri Espolin est aussi associée à la visite du Lofotmuseet, qui témoigne de la vie de pêcheurs au XIX siècle dans l'ancien port de pêche nommé Vagar et de celle du riche propriétaire des bateaux. Le contraste entre la maison bourgeoise et les rorboer, maisons de pêcheurs, rudimentaires est intéressant!

Lofoten kabelvag musée etnographique  : intérieur d'une Maison de pêcheur
Maison de pêcheur

Maison de pêcheur : intérieur

Lofotmuseet : Maison de pêcheur : intérieur Iles Lofoten
Maison de pêcheur : intérieur
Et puis il y a la visite  qui a beaucoup plu à toute la famille du Lofotakvariet, de l'aquarium, avec ses phoques et ses loutres, et toute la vie sous-marine des fjords. Succès assuré auprès des enfants et pas seulement. Il faut dire que la visite a été faite avec quelqu'un de passionné qui a permis à ma petite-fille de caresser les étoiles de mer.

Caresser les étoiles de mer à l'aquarium des Lofoten
Lofoten Kabelvag : Lofotakvariet un bel aquarium
Kabelvag : Lofotakvariet, un bel aquarium

Un phoque qui attend qu'on lui nettoie son bassin
Elevage de saumons