Pages

Affichage des articles dont le libellé est Festival d'Avignon 2011. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Festival d'Avignon 2011. Afficher tous les articles

mercredi 13 juillet 2011

Festival OFF d'Avignon : Spectacles pour bébé (2), Ploum, Veillées douces, les 4 Saisons


       Ploum une féerie polaire pour les tout-petits ( de 6 mois  à 5 ans)

Avec l'arrivée de ma petite fille a commencé pour moi le festival pour enfants ou plutôt pour bébés! Je cherchais en effet des pièces qui s'adressent au moins de 2 ans. De plus comme mon spécimen de 15 mois est plutôt du genre Petit-Bout-Qui-Bouge-Tout-Le-Temps-et-Qui-n'est-pas-sage-Comme-Une-Image, il me fallait des spectacles susceptibles de la fasciner et..  surtout très courts! 

Le décor de Ploum est réellement féerique et participe à la magie du spectacle. Les jeunes spectateurs et leurs parents sont invités à pénétrer dans un igloo en toile blanche translucide tout illuminé de l'intérieur, à s'asseoir sur des bancs  semblables à de gros blocs de glace. Au milieu de l'igloo, un oeuf blanc mais qui se colore par moments de vives couleurs!  Et à l'intérieur, derrière la coquille, en transparence, un petit pingouin, Ploum, qui va bientôt sortir de l'oeuf. Oui, mais voilà, quand il naît, il se retrouve seul  sur la banquise.  Impossible de trouver sa maman. Alors, Ploum part à sa recherche et parcourt le cercle polaire. Il rencontre un ours, un marin, un goéland, un phoque...  Mais que les âmes sensibles se rassurent Ploum finira par  retrouver sa maman!

Le récit est conté et chanté par une comédienne qui anime les personnages objets ou marionnettes. Le musicien rythme le récit et les enfants peuvent voir les divers instruments qu'il utilise, ce qui constitue un plaisir supplémentaire.

Quant à ma toute-petite, même si l'histoire lui est un peu passée au-dessus de la tête car il y a beaucoup de paroles pour elle et les chansons ne l'ont pas captivée, elle a été très intéressée par le petit ours, les pingouins marionnettes. Malgré des moments d'inattention, elle a manifesté son plaisir en dansant sur la musique et en frappant des mains. Malheureusement elle aurait bien voulu "aider" le musicien mais en vain car une grande mère tortionnaire l'en a empêchée d'où quelques réactions de dépit..

Ploum Le Théâtre en Flammes
Collège de La Salle
de 6 mois à 5 ans
Du 8 au 31 juillet 10H et 11H

durée 30 minutes

Veillées douces Sylvain Frydman et Laurent Montel

Veillées douce (jusqu'à 3 ans) est un spectacle de musique et de poésie ambitieux. Les interprètes, musicien et comédien, Sylvain Frydman et Laurent Montel, en sont très conscients qui disent avoir fait le pari que la poésie, le jeu sur les mots et les sons et la musique peuvent, au-delà du sens, parler aux tout-petits, retenir leur attention, les séduire.
Le décor est celui d'une chambre à coucher, lieu idéal pour une douce veillée, si l'on en juge par le nombre de lampes de chevets de toutes tailles ornant la scène. Le choix des textes est de qualité, rien de moins que Desnos, Boby Lapointe avec "Ta Katy t'a quitté" ou "la Fileuse" de Paul Valéry dont j'ai d'ailleurs beaucoup aimé l'interprétation.La clarinette accompagne d'une manière harmonieuse, amusante ou moqueuse les textes et les chansons.

Le pari semble réussi si j'en juge par l'attitude des enfants, en majorité un peu plus âgés que Léonie : pas de vives réactions ou des rires mais une écoute attentive. Léonie, elle, décroche assez vite, se couche par terre sur le coussin. Pourtant de temps à autre, elle lève la tête attirée par des sons et surtout par certains passages à la clarinette. Enfin, elle s'anime tout à fait quand il est l'heure d'aller se coucher (sur scène!) avec une chanson bien de son âge : "Une chanson douce", elle dit " hou! hou!"  avec le loup de la chanson et c'est ce qu'elle racontera à son grand père en rentrant à la maison, ce qu'elle a retenu du spectacle.

Veillée douce Ensemble Fa 7
Maison du théâtre pour enfants
jusqu'à 3 ans
Du 8 au 26 Juillet  9H40 et 15H40
relâche 10, 17, 24 Juillet


la très jolie affiche de Les 4 saisons

Les 4 Saisons présente un joli décor, un grand livre des saisons dont on tourne les pages pour voir défiler le printemps, l'été, l'automne et l'hiver. Les enfants sont invités à participer en rythmant la course du soleil avec des petits instruments mis à leur disposition, ce qui leur plaît beaucoup mais les occupe tant qu'ils en oublient un peu la pièce. Il faut dire que le texte est difficile pour les plus jeunes, le vocabulaire abondant. Peut-être l'âge du public est-il mal ciblé?

Les Quatre saisons  Miette et Cie
Théâtre des vents
Jusqu'à 6 ans
du 8 au 31 Juillet 10H
durée 35 minutes

Festival OFF d'Avignon : spectacles pour bébés (1) Onda Prima de la compagnie ATE

Onda Prima, décor de Kichinevsky

Le spectacle pour enfants que j'ai préféré est aussi, en douteriez-vous,  celui que ma petite-fille a le plus aimé : Onda Prima (tout public dès un an) mis en scène par Catherine Ghobert et mis en sons par Jean-Serge Beltandro de la compagnie Eclat de Souffle.

Avec l'arrivée de ma petite fille, en effet, a commencé pour moi le festival pour enfants ou plutôt pour bébés! Je cherchais en effet des pièces qui s'adressent au moins de 2 ans. De plus comme mon spécimen de 15 mois est plutôt du genre  Petit-Bout-Qui-Bouge-Tout-Le-Temps-et-Qui-n'est-pas-sage-Comme-Une-Image, il me fallait des spectacles susceptibles  de la fasciner et..  surtout très courts! 
Des spectacles courts de  30 minutes, il y en a beaucoup mais je me méfie, souvent à juste titre, de ceux qui ciblent trop large au niveau de l'âge, par exemple de 1 an à 6 ans. Comment une pièce qui intéresse un enfant de 6 ans peut-elle s'adresser à celui qui a un an? C'est possible mais rare. Onda Prima, peut-être? Voilà donc le compte rendu des spectacles vus avec Léonie.

Onda Prima, Onde première, c'est celle ou baigne le bébé dans le ventre de sa maman. Un bébé qui bouge, donne des coups de pieds, étire les bras, les jambes, fait des cabrioles mais aussi entend de drôles de bruits.. très rigolos.  Puis l'enfant naît, découvre le monde et ses couleurs et ses formes. Il gazouille, joue avec les sons et les mots, il s'amuse avec les petites merveilles que sont ses pieds et ses mains. Il  fabrique des bonhommes mais aussi des maisons, puis s'endort tout  doucement dans son berceau.

Sur la scène un entassement des caisses, d'objets hétéroclites, vivement colorés, passoires, seau, couvercles, tuyaux qui prendront toutes les formes au gré de l'imagination de l'enfant et d'où sortent des borborygmes bizarres et capricieux qui font rire. Tous les sens sont sollicités par cette aventure de la vie, cet univers visuel et sonore si proche des tout-petits. La comédienne-danseuse captive les jeunes spectateurs qui suivent tous ses gestes, bouche bée. Le bruitage est absolument génial, réglé avec précision sur les évolutions de la comédienne, créant des effets de surprise, relançant l'intérêt, provoquant le rire. Pas besoin de paroles! Les enfants sont fascinés.

A la maison, Léonie racontait à sa manière ce qu'elle avait vu, mimant la danse de la comédienne, gestes stylisés, jambes tendues,  pied flexe, et prenait la main de son grand père pour lui montrer qu'elle voulait  y retourner. Un bel hommage à la pièce!

 Marie Verge

 Onda Prima Cie ATE
Espace Alya 10H30
A partir de 1 an
Du 8 au 31 Juillet 2011

Voir la vidéo du spectacle chez Wens, En effeuillant le chrysanthème.

vendredi 8 juillet 2011

festival OFF d'Avignon : Sur le bout de la langue, Institut de la marionnette de Charleville-Mézières



L'Institut International des Arts de la Marionnette de Charleville-Mézières est présent au festival d'Avignon 2011 à la Caserne des Pompiers, lieu théâtral traditionnel de la scène champenoise.

Sur le bout de la langue …et au bout des doigts.... Cinq jeunes artistes fraîchement sortis de l'Ecole Nationale Supérieure des arts de la Marionnette de Charleville-Mézières présentent des formes courtes  inspirées de contes traditionnels, de mythologies anciennes, contemporaines ou personnelles, créées dans le cadre de leur dernière année d'études. (Présentation journal du OFF).
Avis de Claudialucia et Wens
Depuis de nombreuses années nous avons suivi régulièrement le travail de l'Institut qui nous offrait une véritable création collective, innovante et toujours de très grande qualité. Il faut avouer que cette année nous sommes assez déçus du spectacle proposé. Dans toutes les créations présentées, les contraintes imposées par les enseignants et les intervenants apparaissent très clairement, on assiste à un travail, certes réussi,  mais inscrit dans un cadre très ( trop?) strict, ce qui enlève un peu à la poésie. Le spectateur est convié non à une véritable création mais plutôt à un bilan de fin de cycle. Cela n'enlève rien à la qualité des artistes qui montrent l'étendue de leurs possibilités. Parmi les courtes pièces, nous retiendrons surtout Sous la neige qui tombe, conte chinois emprunt de poésie et d'imagination. L'artiste, Simon Moers, est capable de faire surgir un empereur dans un grain de riz et de nous bâtir la muraille de Chine sur une table de salon.

Festival OFF d'Avignon : Si Siang Ki ou l'histoire de la Chambre de l'Ouest



Si Siang Ki ou l'histoire de la chambre de l'Ouest est une grande pièce classique du répertoire théâtral de la Chine. Elle a été écrite par un auteur, Wang Che Fou, dont la vie est peu connue, à la fin du XIII °ou au début du XIV siècle. La présentation pour la première fois de cette pièce au public français en mandarin moderne a été rendue possible par la collaboration du Shangaï Théâtre Academy et du Théâtre du Chêne Noir, compagnie permanente d'Avignon créée en 1967 par Gérard Gélas.
L'histoire de Si Siang Ki est celle d'un jeune lettré Tchang Sen qui se rend à la capitale pour terminer ses études et s'arrête en chemin dans un monastère. Là, il rencontre par hasard une jolie jeune femme de noble lignée, Ying Ying, dont il tombe follement amoureux. Le monastère est encerclé par le général Sun Fei Hoi qui veut arracher la jeune fille à sa famille pour l'épouser. Madame Tching, la mère de Ying Ying promet la main de sa fille à celui qui la sauvera. C'est ce que fait Tchang Sen avec l'aide d'un de ses amis d'enfance qui est général. Le danger écarté, madame Tching refuse de donner sa fille en mariage. Les deux jeunes gens, grâce à la complicité de la servante, se retrouvent et s'aiment. Madame Tching, vaincue, accepte alors le mariage à condition que le jeune lettré réussisse à ses diplômes.

L'avis de claudialucia 

Cette histoire d'amour célèbre en Chine représente si bien la culture chinoise qu'elle fait partie des dix ouvrages composés par les Tsai-Tseu autrement dit les écrivains de génie. La pièce présente un plaidoyer toujours vraie, en faveur de la liberté des jeunes gens à choisir l'époux ou l'épouse de leur choix.

Le premier tableau d'après une idée poétique du metteur en scène Gérard Gélas fait vivre les deux jeunes gens à notre époque. Le jeune homme est tué par des émissaires de la Mort mais un personnage mystérieux le rappelle à la vie dans une époque ancienne, très éloignée de la nôtre. Là, l'histoire d'amour recommence introduisant l'idée de l'éternel retour comme le prouvera le tableau du dénouement.
J'ai beaucoup aimé cette pièce parce qu'elle m'a ouvert les portes d'une oeuvre patrimoniale chinoise que je ne connaissais pas. Certes, de prime abord, elle surprend un peu. Le rythme est lent et semble parfois uniforme. Il n'y a pas de progression dramatique comme dans notre tragédie classique mais une succession de tableaux où la langue semble parfois primer sur l'action. De là pourrait naître une certaine monotonie mais il n'en est rien car le spectateur est bien vite sous l'emprise de ce spectacle qui le fait voyager dans le temps et dans l'espace. Les acteurs d'une grande prestance jouent selon les règles du théâtre chinois, avec un charme fou. La scénographie  est sobre et élégante grâce à l'utilisation minimale de décor solide; tout est dans la lumière qui crée l'illusion. Les costumes, les coiffures, les maquillages qui ressuscitent la Chine médiévale sont très réussis et mettent en valeur la beauté des acteurs.
Le texte est très poétique car, je cite Gérard Gélas : " Il y a dans la littérature chinoise de cette époque un constant va-et-vient entre la Terre et le Ciel via la nature. Le souffle du vent dans les feuillages de l'automne ou du printemps relaie les sentiments des protagonistes au moins autant que les actions qui font progresser l'intrigue." Evidemment, la dimension poétique de la langue échappe au spectateur français. Le spectacle est sur-titré pour notre compréhension mais la clarté de l'action permet d'écouter la musique de la langue surtout  au moment où les deux jeunes gens s'exercent à une joute poétique sous le regard de la lune. Un très beau spectacle!
Gelas nous offre l'opportunité de découvrir un théâtre jamais présenté en France, de nous ouvrir sur un autre monde, sur une autre culture. La structure de la pièce en 27 tableaux ne correspond pas aux critères de la dramaturgie classique occidentale. La narration est très linéaire sans scènes-clés, sans rebondissements, sans climax, et d'une scène à l'autre les acteurs reprennent  souvent des parties de dialogues. Mais il ne se dégage aucun d'ennui car la langue chante, et le texte-surtitré est d'une grande poésie servi par d'excellents acteurs. La sobre mise en scène de Gélas et la scénographie participent à cette réussite : un décor minimaliste, des jeux de lumière, une bande son discrète soulignant les sentiments. Les costumes splendides participent au plaisir visuel. Cette pièce écrite il y a environ 700 ans, montre qu'à travers le monde et le temps les rapports et les sentiments humains ne sont guère différents. Les puissants imposent leurs règles que parfois les domestiques dénoncent, les femmes de chambre chinoises ont la langue aussi bien pendue que celles de  Molière ou de Beaumarchais. Pour Gélas, l'amour contrarié  de Ying Ying et de Tchang Sen résonne comme un écho à Roméo et Juliette, et comme les amants de Vérone  Ying Ying et Tchang ne se retrouvent seulement que dans la mort. Un très beau spectacle.


jeudi 7 juillet 2011

Villeneuve-en-Scène : Maboul Distorsion, Parallèles & Bipèdes.


 Le festival de Villeneuvre-Lez-Avignon commençait hier. Parallèle à celui d'Avignon et distinct du grand frère, il se déroule dans des lieux de verdure sous de grands chapiteaux.

Parallèles et Bipèdes de Maboul distorsion est un spectacle de théâtre mais aussi de cirque puisque les cinq personnages qui évoluent sur scène appartiennent à la fois à l'espèce du clown rappelant les personnages burlesques du cinéma muet  américain,  sortes de Marx Brothers complètement loufoques, mais  sont aussi acrobates, jongleurs, magiciens fabriquant l'illusion à l'aide de simples bouts de cartons.. Un nouveau cirque, donc, qui sous l'apparence du rire, donne une vision assez noire de notre société.
Sous le chapiteau de Villeneuve-en-scène, dans le Verger, un décor de boîtes en carton rappelle un déménagement cauchemardesque, un empilement qui se dresse comme un mur et délimite un monde dans lequel nous serions prisonniers. Qu'y a-t-il derrière ce mur? La liberté ou la mort? Et de ces boîtes vont surgir, avec une certaine violence, des personnages catapultés dans ce monde absurde, sans queue ni tête, où les boîtes vomissent des objets hétéroclites, où le carton est capable d'engendrer des monstres, de se transformer, devenir masques, vêtements, objets de toutes sortes, d'engendrer même de nouveaux personnages. La mise en scène est réglée comme un ballet dans lequel les acteurs passent, disparaissent, se croisent et parfois se rencontrent pour mieux essayer de s'imposer, de prendre le dessus. Car ce monde est le nôtre, le fort y domine le faible, le grand écrase le petit, le riche, le pauvre, un monde avec sa hiérarchie sociale, son patron cravaté perché sur sa pyramide de… carton (!). Mais celle-ci finira un jour par s'effondrer pour mieux renaître ensuite. La bande sonore avec ses bruitages, ses rares paroles réduites souvent à des onomatopées, crée un effet comique très réussi. Certains passages de jonglage à quatre mains sont assez poétiques et témoignent de beaucoup d'adresse. Une inventivité toujours renouvelée pour reproduire un monde qui finira par disparaître sous l'avalanche de ses propres déchets que les cartons déversent sur la scène!
J'avoue avoir eu un peu de mal, au départ, à entrer dans ce monde de l'absurde qui ne me faisait pas rire (mais je ne suis pas sûre qu'il soit entièrement là pour ça!)  mais peu à peu je me suis laissé gagner par le spectacle.



Dans un monde de carton, cinq hommes se croisent, s'évitent, apparaissent, disparaissent dans un ballet burlesque. Mais leur destin est lié. Ils jonglent alors ensemble avec des cartons de toutes tailles, de toutes formes, construisent des monuments : ascenseurs, pyramides… Papier d'emballage et ruban adhésif se transforment en masque, en vêtement, en bouteille, en table. La parole est inutile, la précision du geste, du déplacement  la remplace. Et le public fonctionne devant cette mécanique bien huilée. Les plus jeunes rient des démêlés incessants de ces hommes en prise avec des cartons souvent rétifs, les plus âgés sont emportés par la poésie de ce théâtre proche de l'absurde, très critique à l'égard de notre société.
En effet,  au début de la pièce, trois des personnages sont littéralement projetés sans le vouloir dans cet univers de carton où s'agite un magasinier. Un cadre hautain semble ignorer ce petit monde. Mais le cadre  a beau se croire  supérieur, situé tout en haut de la pyramide sociale, ce n'est qu'une illusion et sa chute est brutale. Quand les hommes jouent, jonglent, trinquent ensemble, les enjeux de pouvoir ne disparaissent pas : qui aura le plus grand verre? qui accumulera le plus de cartons?… Pourtant tous ces hommes sont dans la même galère, dans une société absurde qui broie l'individu.
La mise en scène de Raymond Peyramaure est d'une grande précision, inventive et  le spectacle est servi par le talent et l'énergie de cinq comédiens, mimes et jongleurs. 

Parallèles & Bipèdes.
Cie Maboul Distorsion.
Festival Villeneuve en scène.
Du 5 au 27 Juillet 2011.
20H30

jeudi 30 juin 2011

Le festival d'Avignon 2011 : Jean Vilar

 Maison Jean Vilar  (festival 2010)

 Le festival d'Avignon 2011 va bientôt ouvrir ses portes.  Le In commence le 6 Juillet.  Le 8, c'est le festival OFF qui donne son coup d'envoi. Partout on sent une animation fébrile dans la ville. Les théâtres qui sont restés fermés toute l'année font leur ménage, des camions  déversent leur chargement, des techniciens s'affairent, à l'intérieur on aperçoit du matériel déballé, des projecteurs,  des sièges.. . en désordre. Les autres, ceux qui sont ouverts toute l'année, le Chêne Noir,  Le Balcon,  Les  Carmes,  Les Halles ... ont déjà fourbi leurs armes, autrement dit leurs affiches, leurs programmes. 

Il est donc normal aujourd'hui que la citation du jeudi soit consacrée  à Jean Vilar, (1912-1971) homme de théâtre, comédien,  directeur du TNP,  créateur du festival d'Avignon en 1947.




Le théâtre est une nourriture aussi indispensable à la vie que le pain et le vin... Le théâtre est donc, au premier chef, un service public. Tout comme le gaz, l'eau, l'électricité.

L'art du théâtre ne prend toute sa signification que lorsqu'il parvient à assembler et à unir.