Je présente ici la visite du château de Rosenborg et les jardins du roi (Kongens Have), un vaste parc où les habitants vont se faire griller sur la pelouse dès qu'il y a un rayon de soleil.
Autour de Rosenborg, il y a aussi les adorables musées Davids Samlings et le Hirschsprungske, mes deux préférés, dont je vous parlerai bientôt et le grand musée national des Beaux-Arts, le Staten Museum for Kunst (SMK) ceint lui aussi d'un bel espace vert aux beaux arbres!
Tout près aussi le jardin botanique qui est une belle promenade et sa serre. C'est dire si ce quartier est riche et l'on ne peut tout visiter en une seule fois !
Château de Rosenborg et son parc : Christian IV enfant et adulte
Le château de Rosenborg a été construit à la demande de Christian IV en 1606 pour en faire un pavillon d'agrément mais celui qu'on appelait le roi bâtisseur n'a cessé de le faire agrandir pour obtenir ce magnifique bâtiment en briques rouges dans le style de la Renaissance hollandaise.
Château de Rosenborg : façade Renaissance hollandaise
Rosenborg, baptisé Palais des roses, en l'honneur de la seconde épouse du roi, Kistern Munk, devint la résidence royale d'été des rois du Danemark jusqu'à 1710, Frédéric IV le jugeant alors trop petit ! A l'intérieur, chaque souverain a apporté son style et a ajouté à l'ornementation.
La visite commence dans le salon d'hiver de Christian IV, là où l'on découvre la fameuse horloge d'Habretch (voir ici). Il est orné de nombreuses peintures flamandes, danoises et de portraits.
Château de Rosenborg, le salon d'hiver de Christian IV le duc Ulrich à droite
Copenhague château de Rosenborg : le salon d'hiver la tour de Babel
Le salon de Frédéric III présente une décoration exubérante avec des plafonds en stucs dégoulinants, décorés par le peintre italien Francesco Bruno et des murs de faux marbre. Un Baroque, trop, c'est trop à mon goût !
Copenhague château de Rosenborg salle baroque de Frédéric III (1609-1670)
La chambre du roi Christian VI avec son portrait et celui de la reine Sophie Amélie.
Chambre de Christian V (1646_1699) et Charlotte Amélie
Les
appartements laqués de la princesse Sophie-Hedwige, fille du roi
Christian V et de la reine Charlotte Amélie. Le style laqué chinois date
1665 et est une des plus anciennes représentations au monde.
le salon laqués de la princesse Sophie-Hedwige
Le salon laqué de la princesse Sophie-Hedwige (détail)
Remarquable aussi le cabinet des glaces. Inspiré de la galerie des glaces de Versailles, il est beaucoup plus petit que celle-ci. Il témoigne de l'engouement des cours européennes pour ce genre de décoration luxueuse, les miroirs étant extrêmement onéreux à cette époque.
Une grande armoire en noyer de style rococco datant de Frédéric V ( 1723-1766) abrite une sorte d'orchestre mécanique dotn on a retrouvé la musique originale.
Château de Rosenborg Armoire de Frédéric V
Château de Rosenborg Armoire Frédéric V (détail)
Château de Rosenborg : chambre de Christian VI (1749-1808)
L'horloge volière du cabinet de Frédéric V qui vient de Paris
Au deuxième étage, dans la grande galerie dite des chevaliers, douze tapisseries commémorent les batailles de Christian V en Scanie (1675-1669). Les trônes des rois du Danemark, gardés par des lions en argent, se dressent à chaque extrémité. Ils ne sont plus utilisés depuis 1840. Les fonds baptismaux à droite du trône est toujours utilisé pour baptiser les enfants royaux. A la mort d'un souverain son cercueil est exposé au public dans la chapelle du château, gardé par les lions d'argent.
Copenhague Château de Rosenborg : galerie des chevaliers ou du trône
Plafond décoré de la salle du trône
Château de Rosenborg Tapisserie salle du trône
Château de Rosenborg Tapisserie salle du trône
Château de Rosenborg : tapisserie salle du trône
Château de Rosenborg Tapisserie salle du trône
Au sous-sol est exposé le trésor royal que je n'ai pas vu.
Le palais d'Amalienborg
Maquette de la place
Le palais Amalienborg se situe à environ un kilomètre du palais Rosenborg. En 1749, Frédéric V fit aménager une place octogonale, non loin de l'église de marbre, ou s'élevèrent quatre édifices identiques comme on peut le voir dans la maquette ci-dessus exposée dans la partie musée. Au centre est érigée la statue équestre de Frédéric V. C'est là qu'a lieu la relève de la garde.
Les quatre palais dits respectivement de Christian IX, Christian VII, Frédéric VIII et Christian VIII appartiennent à la famille royale. Ce dernier, appelé aussi palais Levetzau, est en partie occupé par un musée où l'on peut voir des salons somptueux, une collection de Fabergé et des portraits de la famille royale.
Au XVIII siècle, à l’époque ou l’Islande est sous la domination danoise, dans le château de Rosenborg, un horloger islandais, Jon Stiversen, est chargé de restaurer une vieille horloge hors d’état de marche, reléguée dans une remise du château au milieu d’autres objets abimés, abandonnés parfois depuis des siècles. Or, cette Horloge qui a été réalisée en 1594 pour ( selon la légende) le roi Christian IV du Danemark (1577-1648) est précieuse. Isaac Habretch (1544-1620), artisan de génie dont le chef d’oeuvre est l’horloge monumentale de Strasbourg, en est l’auteur.
C’est avec bonheur et passion que Jon Stiversen se met au travail et passe ses nuits à chercher à comprendre les mécanismes complexes dont est composée cette oeuvre d’art. Une soir, il reçoit la visite d’un personnage étrange, un peu ridicule, en robe de chambre, qui n’est autre que Christian VII, le roi du Danemark (1749-1808) qu’il n’a vu jusque là qu’en grand apparat dans les rues de Copenhague.
Christian VII ( château de Fredriksborg)
Les deux hommes s’apprivoisent. Christian VII demande à Stiversen de lui raconter l’histoire de sa famille islandaise. Sigidur, le père de l’horloger a été condamné à mort pour usurpation de paternité et pendu selon les austères lois danoises, puritaines, la religion s'immisçant dans la vie privée des gens, appliquées de manière injuste par les représentants du roi en Islande. Il explique aussi au roi comment son frère, au regard de la loi, peut-être considéré comme un bâtard. Tous ces récits perturbent grandement le souverain qui ressent un sentiment de culpabilité vis à vis de l’Islande en même temps qu’il s’identifie à l’horloger privé de père, lui qui a été un fils mal-aimé (son père est Frédéric V 1723-1766), victime d’une éducation austère et dure.
Frédéric V, le père de Christian VII ( château de Fredriksborg)
Peu à peu on s’aperçoit que le roi, malade mental, est écarté du pouvoir par son fils le futur Frédéric VI (1768-1839) et les conseillers de la cour. Les secrets ( bien mal gardés) finissent par voir le jour et la souffrance du roi se déverse en confidences auprès de l’horloger, son amour malheureux pour une prostituée, la trahison et l’exécution de son ami et médecin Stuensee convaincu d’adultère avec la reine Caroline Mathilde, la possible illégitimité de sa fille Louise-Augusta, vraisemblablement fille de Struensee.
La reine Caroline-Mathilde ( château de Fredriksborg)
L’idée géniale du roman réside d’abord dans cette « amitié », bien sûr, improbable, imaginée par Arnaldur Indidason, entre le roi du Danemark et un simple homme du peuple et qui permet de mêler étroitement le passé de son pays, l’Islande, et du Danemark, l’un soumis à l’autre qui lui impose ses lois et une implacable colonisation. Les romans historiques m'intéressent toujours parce qu'ils font vivre les personnages dans leur intimité, leurs pensées, comme si nous les avions réellement rencontrés (et le roman d'Indridason n'échappe pas à la règle), ils nous projettent dans une époque comme si nous en étions familiers. Aussi, lors de mon récent voyage à Copenhague, j'ai cherché partout, dans les musées et les châteaux, les personnages rencontrés dans ce roman. Cela n'a pas été difficile à trouver : toutes les demeures royales sont à la gloire de la monarchie danoise, actuelle ou ancienne, et Christian VII, son père Frédéric V, son fils Frédéric VI mais aussi Struensee, son médecin et Caroline Mathilde, son épouse la reine, sont partout présents.
Struensee, médecin, premier ministre, amant de la reine( château de Fredriksborg)
La vie et le caractère des personnages, le roi et l’horloger, (le titre rappelle celui d’un conte) se révèlent peu à peu aux lecteurs mais ils apprennent aussi l'un de l'autre même si ce n'est pas toujours facile d'être "l'ami" d'un roi qui peut vous envoyer à la potence à tout instant ! Tous deux découvrent leur parcours douloureux qui se rejoint au-delà de tout ce qui les oppose, au-delà la différence sociale et de la nationalité. C’est aussi une occasion pour Indridason de décrire la vie rude des hommes et des femmes islandaises. D’autres personnages comme le père, Sigidur et Gudrun, la belle-mère de Jon Sitversen, sont des personnages qui ont du relief.
Très intéressante aussi la description des étapes de restauration de l’horloge qui nous fait découvrir toutes les merveilles du mécanisme et la complexité de l’horloge. J'étais impatiente de la découvrir lors de mon voyage. Elle est au rez-de-chaussée du palais de Rosenborg dans un salon couvert de peintures, en particulier, flamandes.
Château de Rosenborg : Horlode d'Habrecht
Si j’ai quelques réserves envers le récit d'Indridason, elles s’adressent surtout à sa construction : au départ Jon Stiversen raconte l’histoire de son père au roi, mais lorsque le roi est absent, il s’adresse directement à nous, lecteurs. Si bien que lorsque Christian VII revient, il est obligé de recommencer le récit et d’en faire, en fait, un résumé. Ce qui crée des longueurs et ralentit l’action.
L’horloge d’Isaac Habretch
Château de Rosenborg : Horlode d'Habrecht
"Au même instant, un cliquetis discret se fit entendre à l'intérieur de l'horloge d'Habretch qui se mit en mouvement comme actionnée par une main invisible. Toute la merveille prit vie sous les yeux : les Âges de l'homme s'animèrent, l'Enfance céda la place à la jeunesse, la Lune avança sur son axe dans le ciel, les Rois mages défilèrent avec dignité en se prosternant devant la Vierge Marie, la Mort s'approcha et sonna l'heure, le coq se dressa, déploya ses ailes et se mit à chanter, comme s'il en allait de sa vie, les clochettes du carillon se mirent à tinter grâce au nouveau mécanisme que Jon avait fabriqué..."
L'horloge est une réplique en miniature de celle de Strasbourg. Elle
donne non seulement l’heure mais les semaines, les mois, les années et
les phases de la lune. Elle a une aiguille pour montrer les heures mais
pas pour les minutes, la technologie n’étant pas assez avancée
pour cela à l’époque. Les quatre âges de l'homme (enfance,
jeunesse, âge adulte et vieillesse) sont représentés pour évoquer le cycle de la vie et
c'est la mort qui sonne les cloches de la carillon. Il y a aussi un
calendrier hebdomadaire, symbolisé par les sept dieux qui ont prêté
leurs noms aux jours de la semaine.
Elle s'étage, de bas en haut, exposant d'abord l'aiguille des heures, puis l'aiguille des quart d'heure avec deux cadrans montrant les jours ( à gauche) et les saisons (à droite), puis la Vierge et les rois mages, au-dessus les âges de l'homme, ensuite la mort qui sonne l'heure, la lune ( je suppose ?) et le coq.
Dans le château de Rosenborg, elle n'était pas en fonctionnement mais elle est toujours en état de marche ! Vous pouvez écouter le carillon sur you tube.
L'horloge astronomique d'Habretch au château de Rosenborg
L'horloge astronomique d'Habretch La Vierge et les rois mages
"Par
exemple il avait maintenant saisi comment le déplacement des Rois
mages (autour de la Vierge) et celui, très lent, des figurines qui
représentaient les âges de l'homme et le cadran qui affichait les jours
de l'année fonctionnaient de concert pour constituer l'harmonieuse
symphonie de l'exacte mesure du temps." "
L'horloge d'Habretch Rosenberg, Copenhague : les quatre âges de l'homme
J'ai eu des difficultés a reconnaître les âges des hommes ! Mais oui, pourquoi pas ? A droite, l'enfance ou le page, au centre et de dos, la jeunesse ou l'écuyer, à gauche, la maturité ou le chevalier et j'aurais bien aimé savoir comment était représentée la vieillesse.
Horloge d'Habretch château de Rosenborg Copenhague
L'aiguille des quart d'heure surmontés de deux cadrans gravés : A
gauche, les jours de la semaine symbolisés par les dieux qui leur ont
donné leur nom en commençant en haut par dimanche, le soleil ; lundi, la lune ; mardi, Mars ; mercredi, Mercure ; jeudi, Jupiter ; Vendredi, Vénus ; Samedi, Saturne. A droite figurent les quatre saisons, l'hiver, le printemps, l'été, l'automne
Horloge d'Habretch château de Rosenborg Copenhague
Au niveau historique, contrairement à ce qui est communément admis,
cette horloge qui date de la fin du XVI siècle n'a pas appartenu à
Christian IV. Elle était dans le cabinet de curiosités de Gottorf en
Allemagne et a fini par être transférée à Copenhague sur l’ordre du roi
Frédéric IV (en 1764). Ce dernier avait conquis la ville et fait transférer les oeuvres d'art vers son pays. Elle a été placée d’abord à
Christianborg et puis, après des péripéties, elle a été installée
définitivement à Rosenborg en 1846.
Christian VII, la reine Caroline-Mathilde et Struensee
Johann Friedrich Struensee
Si je m'intéresse à ces personnages cités ci-dessus, c'est bien sûr, parce que je les ai rencontrés aussi dans un autre roman de l'écrivain suédois Per Olov Enquist : le médecin personnel du roi que j'aime beaucoup. Je reprends ici ce que j'en disais :
"Mais lors d’un séjour de Christian VII en Europe, on le confie au
docteur Struensee qui gagne la confiance et l'amitié du malheureux
souverain. Johann Friedrich Struensee va exercer une telle emprise sur
lui qu’il devient son premier ministre, le seul autorisé à signer des
documents sans avoir besoin de la signature royale. Autant dire que le
médecin est l’égal du roi et même plus puisqu’il règne seul, le jeune
malade ne pouvant comprendre ce qui se passe. Malgré la vindicte des
conseillers, Struensee gagné aux idées philosophiques, de Voltaire à
Rousseau en passant par Diderot, en profite pour entreprendre des
réformes fondamentales, révolutionnaires, très audacieuses, qui
suscitent le mécontentement non seulement des nobles mais du peuple. De
plus, l’amour réciproque de Johann Friedrich Struensee et de la reine,
Caroline Mathilde de Hanovre, soeur du roi d’Angleterre George III,
épouse de Christian VII qui a peur d’elle et la délaisse, va être un des
facteurs de sa chute…
Un complot fomenté par tous ceux qui souhaitent sa perte, en 1772, enlève son pouvoir au médecin qui sera exécuté. Je vous laisse découvrir les détails de cette extraordinaire histoire
dont Per Olov Enquist tire un récit passionnant, réflexion sur le
pouvoir, sur le rôle des Lumières, sur la vie…"
Un peintre satirique au musée Hishsprungske
Au musée de Hishspungsket le peintre satirique Christina Zarthmann a représenté ainsi la scène de séduction du médecin et de l'épouse. Pendant que le roi, l'air niais, affalé sur le canapé, inconscient de ce qui se passe, tourne le dos au couple et taquine un perroquet de la pointe de son épée, les deux amants jouent aux échecs, échangeant des regards amoureux sous l'oeil complice de la suivante.
Kristian Zarthmann musée Hirshsprunsket
Le style réaliste et caricatural de Zarthmann est assez surprenant surtout quand il s'agit de peindre la royauté.
Kristina Zarthmann : il était une fois un roi et une reine
Et oui, je suis là à Copenhague pour une semaine !
Et comme je viens de lire Le roi et l'horloger d'Arnaldur Indridason j'espère bien voir la fameuse horloge d' Isaac Habrecht -qui se trouve au château de Rosenborg- avant de commenter le livre ici
Per Olov Enquist : le médecin personnel du roi qui raconte l'histoire de Christian VII, roi du Danemark et de son médecin Struensee, que l'on retrouve dans le roman de Indridason cité ci-dessus. Voir aussi le film Le médecin du roi de Nikolaj Arcel
La peinture danoise
Vilhem Hammershoi
Les musées sont nombreux à Copenhague et j'ai voulu savoir quels peintres danois j'allais rencontrer.
Je n'en connais qu'un pour l'instant que j'aime beaucoup : Vilhem Hammershoi (1964-1905).
J'adore ces intérieurs en demi-teintes, aux lignes épurées, sans ornements, ces camaieux de noirs, de gris et de bruns, qui présentent une femme ( il s'agit de la femme du peintre), le plus souvent de dos, debout devant une fenêtre lisant une lettre ou assise, absorbé dans ses pensées, se dérobant aux yeux qui les contemplent. Parfois une fenêtre laisse passer un rayon de soleil et une porte ouverte nous laisse entrevoir l'extérieur. Je trouve ces peintures mystérieuses, énigmatiques : Que fait cette femme ? a quoi pense- t-elle? La saisissons- nous dans un moment de repos ou de tristesse ?
Vilhem Hammershoi
Ses amis, Peter Islted et Carl Vilhem Holsøe ont des univers proches de Hammershoi.
Les peintres de Skagen
Peder Severin Kroyer
Il y aussi les tableaux magnifiques des peintres de Skagen dans le Jutland du Nord, une ville et une plage qui ont attiré par leurs lumières et par la fameuse "heure bleue" des peintres comme Peder Severin Krøyer et Michael Ancher , des écrivains, et des visiteurs du monde entier
Peder Severin Krøyer
Michael Ancher
Michael Ancher
Enfin j'ai lu un article sur l'âge d'or de la peinture danoise ICI que je vous résume ci-dessous
L’Âge d’or de la peinture danoise (1801-1864)
Christoffer Eckersberg
Christoffer Eckersberg
Considéré comme précurseur et de père de l’âge d’or danois Christoffer Eckersberg (1783-1853) se forme à l’Académie royale des beaux-Arts de Copenhague avant de faire un long voyage qui le mène à Paris, où il a pour maître Jacques-Louis David durant un an, puis à Rome, comme c’est la coutume chez les artistes du XIXème siècle. Il y côtoie des artistes danois, et surtout s’emploie à perfectionner son approche du paysage. Puis Eckersberg s’éloignera de la peinture idéalisée danoise peindra les paysages en pleine nature. Ses
compositions sont habitées d’une grande rigueur, qui leur donne tout
leur équilibre.
Christoffer Eckersberg
Christen Købke
Christen Købke : Le château de Frederikborg
Christen Købke (1810-1848) a été l’un des élèves de Christoffer Eckersberg, et a suivi son exemple en multipliant les travaux sur le motif. Il a eu une vie très courte qui a interrompu une eouvre qui témoigne d'une grand talent. Il voyage, en Allemagne et en Italie, avant de revenir au Danemark. Là, il pratique un art d’une très grande délicatesse, en s’attachant notamment à peindre les paysages qui l’entourent, des portraits de personnes familières, des sujets ordinaires, intimes.
Martinus Rørbye
Martinus Rørbye Vue depuis la chambre de l’artiste
Martinus Rørbye 1803-1848 suit les cours de Christoffer Eckersberg à l’Académie royale des beaux-Arts de Copenhague, où il entre à dix-sept ans et se trouve également récompensé. Sa célèbre Vue depuis la chambre de l’artiste (1825) dit beaucoup de son talent et de son goût : comme bien des peintres danois de cette époque, il est attentif aux environnements intimes, mais son regard porte vers l’extérieur, vers les bateaux prêts à partir. Martinus Rørbye voyagera en effet beaucoup. En Italie, en Grèce, en Turquie, en Norvège… Partout, il travaille à saisir la lumière et peint des scènes de genre charmantes.
Constantin Hansen
Constantin Hansen
Constantin Hansen (1804-1880) : Né à Rome d’un père portraitiste, il vit ensuite à Vienne puis
à Copenhague. Étudiant de l’Académie royale, il profite
d’une bourse pour voyager en Europe et s’attarder en Italie durant huit
ans. Il excelle dans l’art de la fresque et du portrait, singulier ou de
groupe.
Et voilà tout ce que j'ai à voir à Copenhague ... et plus encore, si j'en juge par la richesse de la ville. Et je vais aller aussi au château d'Hamlet à Elseneur. A bientôt !