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mercredi 25 janvier 2017

Venise, la cité des Doges/ La sorcière de Venise

Voyage à Venise en décembre 2010

Je pars à Venise pour le festival le 18 Février.  Un peu peur d’être déçue, peur que  les vénitiens costumés soient peu nombreux sur la place Saint Marc, que l’évènement ne soit plus qu’une attraction touristique dépourvue de son sens et de sa beauté. Mais….
Mais Venise, je me suis promis de la connaître en toutes saisons. Mon dernier voyage remonte au mois de Décembre 2010 et cette fois-ci j’y retourne avec ma petite fille. Je veux voir ses six ans émerveillés par cette ville magique.

Avant de partir, je lui ai offert ces deux livres pour enfants.

Venise, la cité des doges



Venise, la cité des doges de Viviane Bettaëb , illustrations de Bruno Fourrure. Il s’agit d’un album de 12 pages pour les enfants de 7 à 10 ans paru aux éditions Giboulées.

« Comme si vous y étiez, entrez dans Venise, la Cité des Doges, et découvrez cette ville nénuphar. Sur les bords du Grand Canal, un palais somptueux ouvre ses portes. Une foule masquée venue admirer les jongleurs et les acrobates fête le Carnaval sur le pont du Rialto. Mais la nuit tombe. Allons vite à l'opéra de la Fenice, le grand rideau rouge se lève déjà ! »

Léonie adore les découpages en pop-up qui lui permettent de se promener dans la ville, sur la place San Marco, sur le Grand Canal avec ses palais, la Ca d’Oro ou sur la scène de la Fenice.  Par contre le texte lui passe au-dessus de la tête, trop pédago.  Elle préfère de loin, les illustrations qui ont le mérite de présenter l’extérieur et l’intérieur d’un lieu (comme la cathédrale Saint Marc) et de la familiariser avec ce qu’elle va découvrir, lui donner l’envie de la découverte.
Il est vrai, aussi, qu’en ce moment sa grande question existentielle n'est pas la date de la construction de Venise ou son histoire mais : quelle famille de verres filés vais-je acheter ? des chats ou des crocodiles?

Ce que j’ai trouvé intéressant aussi c’est la carte avec  les quartiers de la ville et le petit additif qui, à la fin du livre, forme un mini-guide de Venise.

La sorcière de Venise


La sorcière de Venise de Anne-Sophie Sylvestre (illustrations de Flavia Sorrentino) paru aux éditions Eveil et découverte est un recueil de contes sur la Befana, la sorcière de Venise, qui le jour des rois distribue des bonbons aux enfants sages et du charbon à ceux qui ne le sont pas.
 Le livre est destiné aux enfants à partir de 6 ans.


Il y a dans la ville de Venise une sorcière grande et maigre, qui a le talent de se glisser dans les cheminées pour apporter des bonbons aux enfants le jour de la fête des Rois, elle s'appelle la Befana. Je suis la Befana. Et je trouve que la vie de sorcière à Venise est extraordinairement imprévisible. Et 2 contes de sorcières : Marie Charivari ; Claire Princesse Grenouille.
Connaissant l’amour de la petite fille pour les sorcières (un jour, elle en a rencontré une vraie dans les rues d’Avignon pendant le festival) il fallait qu’elle fasse connaissance avec la Befana. En fait, elle a été immédiatement rassurée parce qu’il paraît (je ne sais pas, je ne la connais pas personnellement) que la Befana est gentille et qu’elle remplace le charbon par du réglisse. 


J’ai aimé en particulier le récit sur la Befanita, une petite fille trouvée dans la prison des Plombs par la Befana qui l’a recueillie et adoptée. C’est dommage qu’il n’y ait pas une carte de Venise dans le livre car le conte nous fait découvrir la ville et l’on pourrait suivre le parcours de la sorcière sur les toits  quand elle passe par les cheminées pour distribuer les confiseries aux enfants.
Même si le conte est intéressant, le style n’est pas très direct pour une enfant de 6 ans et nous n’avons pas lu l’histoire jusqu’au bout. Le plaisir a été de mettre un marque-page comme le font les adultes. Nous continuerons la lecture bientôt.


dimanche 25 septembre 2016

Richard Adam : Watership Down



Watership down de Richard Adams a été publié en 1972 et a connu un succès international. Il est aujourd’hui réédité pour cette rentrée littéraire 2016 aux éditions Monsieur Toussaint Louverture.

Hélas! je n’ai pas eu la chance de lire ce livre quand j'étais jeune sinon je suis sûre que j’en aurais gardé un souvenir ébloui comme l’a fait Keisha. ICI
En tant qu’adulte, j’ai été un peu gênée au départ parce que j’ai cherché pendant un bon moment à lire ce livre au second degré.

Que représentent les lapins sinon le monde des hommes? Une société d’abord patriarcale, placée sous les ordre du Maître Padi-Shâ, dans la première Garenne, Sandleford, où règne l’inégalité sociale et où vivent les jeunes lapins, héros de ce roman : Hazel, son frère Fyveer, Bigwig, Pypkin et les autres. 
Puis, lorsque ces derniers s’enfuient de ce lieu menacé par les hommes, ils fondent une garenne située dans une colline au nord du Hampshire, Watership Down, démocratie dont Hazel est le chef, librement choisi par ses amis pour ses qualités intellectuelles et humaines.
Enfin, ils ont à lutter contre la Garenne Effrefa et son terrible chef le colonel Stachys qui règne en tyran sur la population. Sous prétexte de sécurité, les habitants perdent leur liberté et doivent se soumettre à une dictature militaire implacable.


Watership Down, lieu où se déroule le roman et où vit Richard Adam

L’histoire peut se lire ainsi mais Richard Adam lui-même se défend d’avoir voulu faire de ce roman "une parabole ou une allégorie ". Pour lui c’est "une sacrée bonne histoire " qu'il racontait à ses deux filles pendant un trajet en voiture et  c’est ainsi qu’il faut la lire. Alors j’ai retrouvé mon âme d’enfant et je suis vraiment entrée dans ce récit d’aventures, une épopée à la taille des lapins en butte à tous les dangers et d’abord les Vilous, renards, hermines, belettes, chats… Une épopée peuplée de monstres terribles comme le Kataclop (tracteur) ou une autre bête terrifiante, « grosse comme un shaar Kataclop »  (le train), démoniaques inventions des humains. Car ce sont les hommes qui restent les plus grands prédateurs et se servent de leur pouvoir pour dominer les animaux comme nous le voyons dans la garenne Primerol, première étape où s'arrêtent nos amis lapins.. On vibre devant tous les dangers auxquels échappent les héros, on s’attache à eux comme à n’importe quel personnage humain. Le langage est aussi un plaisir du roman. Certains « étrangers » qui deviennent leurs amis, la mouette, le mulot, parlent d'une manière pittoresque alors que nous, lecteurs, nous parlons lapin couramment. 

Mais au-delà de l’aventure, les thèmes développés sont intéressants, la solidarité, l’amitié, le courage, le chagrin de l’exil, le mal du pays, les mythes des origines .. et puis la nature est toujours présente et déjà, oui, le sentiment écologiste qui dénonce la destruction de la nature par l’homme, lutte que Richard Adam continue à mener aujourd'hui à l'âge de 96 ans.  Et même si les lapins nous rappellent les êtres humains, l'auteur évite un anthropomorphisme trop poussé en s’appuyant sur des connaissances réelles du monde animal.

Un très beau roman donc que pourraient lire tout enfant ou ado bon lecteur et ses parents pour le plus grand plaisir de tous, un roman à partager en famille.

Voir une analyse très complète ICI  chez le profPlatybus

et aussi Grominou qui a adoré  ICI

vendredi 5 février 2016

George R.R. Martin : Dragon de glace illustré par Luis Royo



Dragon de glace est un livre pour enfants (7 /8/ 9 ans?) écrit par George R.R. Martin, l’auteur de Game of Thrones. Je n’ai jamais lu G. Martin mais les belles illustrations de Luis Royo m’ont attirée et j’ai trouvé ce petit roman fantasy si joli que j’ai su tout de suite à qui je voulais l’offrir.

Luis Royo : Adara, la fille de l'hiver

Adara a été marquée par le froid terrible qui tué sa maman à sa naissance. C’est une fille de l’hiver, c’est pourquoi le dragon de glace qui apporte le gel et la désolation dans son pays est devenu son ami. Elle seule peut monter sur son dos et voyager dans les airs avec lui. Son père, son frère et sa soeur le redoutent comme toute la population.. Mais un jour la guerre arrive dans le royaume et les dragonniers, ceux qui commandent des dragons qui crachent le feu, sont vaincus par une armée plus puissante.  Alors Adara  appelle à l’aide son dragon de glace… Pourra-t-il battre les dragons de feu du roi ennemi? Et Adora verra-t-elle fondre son coeur de glace pour éprouver des sentiments?

Luis Royo : Adar et son ami, le dragon de glace


L’histoire est bien racontée et fait appel à l’imaginaire de l’enfant d’une très jolie façon. Le thème sous-jacent au récit est celui de l’impossibilité pour la fillette de ressentir affection et amour. On pense au conte russe : La fille de Neige, façonnée par ses parents avec de la neige et qui s’en va avec l’arrivée du printemps. Mais ici la fin est différente. Quant aux illustrations en noir et blanc, elles sont un plaisir pour les yeux et contribuent à faire de ce livre cartonné, à la belle couverture, un joli objet qui devrait être apprécié.

Luis Royo : Le combat entre les dragons du feu et le dragon de glace

dimanche 17 janvier 2016

Nicolas Vanier : Loup.



Toujours dans la catégorie : je-veux-des-romans-faciles avec des aventures qui se déroulent dans des pays enneigés, aux conditions climatiques extrêmes, (surtout si je suis au coin de la cheminée!) j’ai choisi  le livre de  Nicolas Vanier intitulé : Loup. 

Répartition des peuples Evènes

Le récit transporte le lecteur en plein coeur de la Sibérie pour partager la vie d’un peuple nomade, les Evènes, éleveurs de rennes attachés à leurs traditions ancestrales. Pour eux, l’ennemi suprême, c’est le loup qui ravage leurs troupeaux. Aussi Sergueï, jeune Evène de 17 ans, est très fier de se voir confier la tâche de gardien des rennes, ce qui est un hommage à ses compétences et son sérieux.
Pourtant, contre toute attente, Sergueï va se sentir ému par une portée de louveteaux, se faire accepter par eux et devenir leur ami. Il sera alors chassé de sa tribu, séparé de sa fiancée, et vivra en solitaire dans la forêt où il affrontera l’hiver sibérien. Ceci jusqu’au jour où un hélicoptère arrive dans la forêt apportant des hommes qui n’ont aucun respect pour la nature : chasse aux trophées, destruction des troupeaux qui assuraient jusqu’alors la survie des peuples nomades, défrichement des forêts. Sergueï va se révolter. Parviendra-t-il à éloigner le danger qui menace son peuple et le pays qu’il aime?

Femmes Evènes au début du XX siècle

Un récit classique, bien mené, dont l’aspect le plus intéressant me paraît être la découverte des coutumes de ce peuple nomade, de sa mentalité et la description des moyens de survie dans un climat extrême. L’introduction d’un étranger perdu dans cet univers hostile, que Sergueï va prendre en charge et sauver, permet à Nicolas Vanier de dénoncer les prétentions de ces peuples qui se disent « civilisés » et les insuffisances de la technologie face à la nature!
La lutte contre le monde moderne et le combat écologique sont un peu trop simplistes et utopistes mais le lecteur ne boude pas son plaisir! Il est heureux de voir Sergueï et les siens triompher même l’on sait bien qui l’emportera à la longue quand il est question d’intérêts économiques!

Un roman écolo, agréable à lire, pour de jeunes ados qui, je pense, pourront se passionner pour l'histoire d'amitié avec les loups et pour l'histoire d'amour de Sergueï et sa fiancée venue d'un autre clan. Quant au film ( très écourté par rapport au roman) avec ses belles images, ses paysages enneigés, ses aurores boréales, ses bons sentiments et sa fin heureuse, il est idéal pour les enfants même tout jeunes comme ma petite fille Léonie. Elle a pris avec véhémence le parti des loups! Une bonne chose, elle ne réveillera plus ses parents avec des cauchemars peuplés par ces bestioles!

Sergueï et les louveteaux


Réponse à l'énigme n° 120 : 

le roman : Nicolas Vanier : Loup
Le film : Nicolas Vanier : Loup

Pas facile aujourd'hui ! Je sais bien que ce film n'est pas la tasse de thé de certains d'entre vous à commencer par Wens! Mais si vous avez des petits enfants, ne le boudez pas! Le dressage des loups est un exploit en soi!
Bravo à Aifelle, Aifelle, Asphodèle (qui trouvé le nom  de l’auteur) Dominique, Keisha , Florence Miriam, Sibylline, Syl.
je n'ai oublié personne?

mardi 1 décembre 2015

Yasmine Surovec : Olive le chat ou Comment j'ai adopté mon humain



Ma petite fille voulait un chat! Son papa a dit non, pensant à un caprice, et il a résisté héroïquement pendant trois mois! Et puis la semaine dernière, feu vert! Nous courons chercher le chat  au refuge de l’Ecole du chat à Arles. Léonie repère un tout petit chaton gris aux beaux yeux qu'elle veut absolument adopter.. Mais impossible de l’attraper, il est trop craintif. Alors que nous nous demandons ce que nous allons faire (Léonie est très déçue)  arrive une petite chatte noire aux yeux d’or qui  fait le siège de Nini et de sa maman, déployant tout son charme, avec ses tendres rrrrrh, ses caresses, son regard attendrissant de chat Potté, étendant même son entreprise de séduction à la grand mère, moi en l’occurence!

Le chat Potté

Manifestement elle avait choisi son humaine, elle a pénétré dans le panier de transport sans une hésitation, est arrivée dans sa nouvelle maison et en a pris immédiatement possession puis s’est installée chez elle! Depuis, elle mène tout son monde par le bout du nez (même le papa) et comme tout le monde adore les câlins, félin et humains, c’est le grand amour entre Pelote et la petite maîtresse qu’elle a adoptée et tout le reste de la famille.


Pelote au refuge du chat à Arles




Or voilà qu’en cherchant un livre sur les chats pour l’offrir à Léonie à la Noël (mais chut, c'est un secret!), je trouve ce titre :  Olive le Chat ou comment j’ai adopté mon humain de Yasmine Surovec aux éditions Gallimard jeunesse.
Et bien je vous assure que ce petit livre décrit une situation criante de vérité, celle que nous avons vécue!  Je crois reconnaître Pelote! On devine que l'auteure est une amoureuse des chats et les connaît bien!

Mais parfois c'est triste d'être seul!

Ce récit  raconte comment Olive, chat indépendant, refuse de « prendre un humain » comme l’ont fait ses amis la chatte, le chien et la souris, car « l’humain parfait n’existe pas »! Oui, mais voilà qu’une petite fille et sa maman aménagent dans le quartier. Olive,« admirez le travail! », va exercer son charme pour obtenir de la nourriture puis peu à peu il va s’attacher à la fillette et bientôt, malgré ses réticences, il va l’adopter. Il est vrai, qu’avant d’en arriver à cette extrémité, il donne, au passage, une leçon magistrale : « Comment dresser son humain? ».




Olive le chat est un petit délice d’humour. Le changement du point de vue, l’adoption vue par l’animal et non par l’humain, est très réussie! Le texte simple est aéré par des dessins en noir et blanc très sympas, de style BD avec des phylactères, où l’on voit un petit Olive craquant faire ses « gros yeux de minou » et montrer son « petit bidon » irrésistible. L’histoire pleine de tendresse aborde d’une manière détournée et originale, puisque c’est le chat qui parle, le thème de la responsabilité qu’entraîne une adoption, ce qu’il faut faire pour rendre son chat heureux (ou son humain) et pour que le bonheur soit partagé. Un très joli livre à conseiller à tous les petits amoureux des chats mais pas seulement!

Personne ne peut résister au "petit bidon" d' Olive...

... ni à ses yeux de "gros minou"


Les humains sont bizarres; parfois on leur offre des cadeaux et ils ne sont pas contents!

Le livre s’adresse à des enfants de 6-9 ans mais à mon avis, il est peut-être un peu trop facile à la lecture pour les 9 ans, par contre il me semble qu'il est idéal pour un enfant en apprentissage de lecture à 6 ans et je pense qu'il peut être lu aussi aux plus petits à partir de 4 ans. Je vous en dirai plus quand je l'aurai lu à Léonie (5ans).

mercredi 9 septembre 2015

Dominique Gorse : Martin et les fées



Martin et les fées est un roman pour les enfants  à partir de 7 ans qui explore le domaine de la féérie.
Martin est un petit garçon pas toujours heureux avec ses semblables qui se moquent de son handicap. Un jour, il découvre une bille translucide dans laquelle est enfermée une fée, Iris. Elle lui explique qu’elle a été emprisonnée avec six autres de ses amies par le méchant Godefroy Le Vilain. Celui-ci a donné chacune de ces billes à ses héritiers qui les ont disséminées aux quatre coins du monde. Pour lever le sortilège et libérer les fées, il faut qu’un enfant au coeur pur réunisse les sept boules en un temps limité. C’est l’occasion d’un voyage à travers le monde grâce aux pouvoirs des fées : Venise, le Canada, le désert, l’Afrique noire…
Reprendre le schéma du conte traditionnel est une bonne idée et ce voyage de l'amitié et de la magie aurait pu être très intéressant mais j’ai trouvé le style plat, les dialogues sans originalité et l’on reste le plus souvent sur sa faim quant à la description des pays traversés. Il manque un peu d’humour et un zeste de poésie. En un mot, je suis déçue par cette lecture. C'est dommage car le roman donnera lieu la parution d’un album avec CD le 15 Octobre qui a l'air très joliment illustré par Fred Multier. Je n'ai pu juger de la première de couverture du roman puisque j'ai reçu les épreuves non corrigées  mais je publie l'image que j'ai trouvée sur le site des éditions Ipanema.




                             Merci à Dialogues croisés et aux éditions IPANEMA

jeudi 8 mai 2014

Jean-Marc Mathis : Lucien, le pingouin musicien




Le livre de Lucien, le pingouin musicien de Jean-Marc Mathis aux éditions Pocket jeunesse réunit trois aventures d'un petit pingouin amusant et aventureux.

Il vit sur la banquise dans un igloo percé de deux fenêtres rondes comme des yeux. Dans la première histoire, Lucien  contemple le ciel étoilé et décide de jouer de la trompette pour la lune qui est si seule là-haut! Oui, mais voilà, les notes de musique ne montent pas si haut et retombent lamentablement sur le sol. Lucien vivra bien des mésaventures avant d'atteindre son but.
Enhardi par son succès, Lucien décide de s'adresser au soleil mais là, c'est un défi qui le dépasse et Lucien risque d'y perdre la vie. Heureusement… mais chut, je vous laisse découvrir la suite.
La troisième histoire, enfin, voit Lucien enlevé par des bandits et enfermé dans un zoo. Grâce à un bonhomme de neige sauvage, il parviendra peut-être, lui et son ami Fernand, l'ours blanc, a regagné sa chère banquise? Espérons-le! Je ne vous en dis pas plus et vous laisse sur cet affreux suspense.

Les personnages de ce petit livre joliment coloré appartiennent au domaine de la BD, le pingouin avec son nez "comme un bâton ou une carotte" (dixit ma petite-fille Léonie à qui j'ai lu le livre), la lune avec sa bouche de guingois et son nez retroussé, et de même l'ours blanc avec sa trogne épaisse ou les malfaiteurs patibulaires qui enlèvent le pauvre Lucien.

Les histoires sont contées rapidement et font mouche si j'en juge par les réactions de Léonie (4 ans).
Elle sont amusantes  : les colères de Lucien qui fait exploser sa trompette pour atteindre la lune,  son injure préférée qui a beaucoup plu à Léonie… Elles sont aussi parfois un peu inquiétantes (mais pas trop, ouf!)  : Le petit pingouin victime de la chaleur dans le désert devient tout vert et s'évanouit : oui, il faut se couvrir la tête pour affronter le soleil!  Et elles font réfléchir : Lucien et Fernand sont enfermés dans un zoo et pour eux il s'agit d'une prison.
Le vocabulaire est simple mais introduit des mots qui nous ont permis de parler du pôle Nord,  des animaux qui le peuplent, de la banquise, des igloos …
Bref! ce livre a été un moment agréable de partage avec ma petite fille et nous les avons toutes lues deux fois d'affilé!.





Merci à Masse critique Jeunesse Babelio et aux éditions Pocket jeunesse