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mercredi 28 mars 2018

Delphine Roux : La balade d'Asami



La balade d’Asami de Delphine Roux paru aux Editions l’école des Loisirs est un charmant petit album qui s’adresse aux jeunes enfants.

La maman d’Asami n’a pas le temps de jouer avec elle. Comment la fillette va-t-elle s'occuper ? Nous la suivons dans la balade qu’elle fait dans la campagne avec son chien au cours de laquelle elle cueille des fleurs des champs, des épis de blés ou feuilles de lierre, des fils de laine emportées par un oiseau. Mais que va-t-elle en faire une fois arrivée à la maison?



Ma petite fille Apolline (8 ans) après m’avoir dit que ce livre était plutôt pour son petit cousin (5ans) car le texte est court et très simple, a regardé avec moi ces pages joyeusement colorées et les a beaucoup aimées. Chacune de nous deux avait sa préférée : 
Pour Apolline c’était la bleue avec ses fleurs de lin et sa mésange



pour moi la rouge avec ses cerises et ses coquelicots.



Les illustrations de Pascale Moteki sont très douces et respirent le bonheur. L’esthétisme japonisant ajoute du charme à l’ensemble.



Ce livre part d’une réalité quotidienne, une maman trop occupée …  et dit que l’ennui n’est pas inévitable et qu’un enfant peut trouver des ressources pour ne pas s’ennuyer. Ici, c’est la beauté de la nature qui est reçue comme un cadeau. L’histoire parle aussi du bonheur familial avec la dernière image du papa et de la maman, d’Asami et du bébé.

En bref, cet album est une agréable lecture à partir de 3 ans mais les plus grands peuvent aussi l'apprécier.




Merci à la librairie Dialogues et aux éditions L'école des loisirs

Logo d'Apolline

mercredi 21 mars 2018

Laurence Gillot : Albertus, l'ours du large



Après les vacances, voici le retour d'Apolline et de ses fiches de lecture.
Apolline va avoir 8 ans au mois de mars et elle est en CE1. Elle vous présente aujourd'hui une fiche de lecture : Albertus, l'ours du grand large, lu en classe, dans le cadre du concours annuel des Incorruptibles qui demandent aux enfants d'élire leur livre préféré parmi les six choisis par des éditeurs, des bibliothécaires et des libraires. Chaque niveau vote. 


Titre : Albertus, l’ours du grand large

Auteure : Laurence Gillot

Illustrateur  : Thibaut Rassat

Editions : Milan

NB : Nous avons réfléchi Apolline et moi pour savoir s’il fallait vous dire la fin de l'histoire.  Apolline a dit non parce qu’elle veut vous laisser la découvrir. Je pense que oui parce que sinon l'on ne peut comprendre  l’enjeu du livre.
Finalement, chacune a fait ce qu’elle voulait et vous êtes libre de lire l’une ou l’autre ou les deux comme vous le désirez !

Résumé d’Apolline

 

Sur son navire, le capitaine Baltazar Babkine a trouvé un petit ours en peluche tout mou. Il veut savoir à qui appartient le doudou parce qu’il n’y a que des hommes costauds à bord. Il mène l’enquête mais il n’arrive pas à trouver. Quand le bateau est arrivé à Calcutta en Inde, le capitaine décide de le donner à un enfant pauvre. Alors, un marin dit que le doudou est à lui et il va le donner lui-même à une petite fille de l’orphelinat. On verra pourquoi il a un ours en peluche à la fin du livre.

« Puis machinalement il pressa le ventre de l’animal et un « poueett »  transperce l’obscurité. ». Ceci est ma phrase préférée.




J’ai aimé cette histoire de générosité et d’amitié. Le capitaine me plaît parce qu’il est intelligent et qu’il ne se moque pas de celui qui a une peluche parce qu’il se souvient de son doudou quand il était petit et qu’il l’a perdu.
En donnant l’ours à une petite fille, le marin qui l’a perdu se sent bien parce qu’il a fait plaisir à la petite fille et que ça le console de ... (je ne vous dis pas de quoi). En partant, il achète un cadeau à sa femme et à sa fille.


Les images de Thibaut Rassat sont très très belles, elles sont noires et bleues avec des petites étoiles brillantes dans le ciel et dans la mer il y a des petits poissons dorés. On voit le ciré jaune du capitaine briller dans la nuit.



L’avis de la grand mère 



Voilà un autre livre de la sélection les Incorruptibles, année 2018, pour la classe de CE1.  
Albertus ou l’ours du grand large est le deuxième album préféré d’Apolline. Le second qu’elle vous a présenté en Février était  : « Cinq minutes et des galettes ». Je ne pourrais pas départager les deux; ils me plaisent autant l'un et l'autre.
S'ils viennent largement en tête, tous deux, dans la liste de ses coups de coeur de lecture d'Apolline, je constate que les deux traitent d’un sujet grave, la mort, mais ceci avec tact, délicatesse et optimisme. Certes la fin d'Albertus est pleine de nostalgie puisque le marin se sépare du petit ours qui appartenait à son petit garçon disparu. Le livre parle donc du deuil que l’on doit faire pour que la vie puisse continuer. Après avoir ri avec la petite orpheline à qui il donne le jouet, le marin va pouvoir de nouveau penser à sa fille aînée et à sa femme et dire oui à la vie. C’est très émouvant mais l’album est aussi plein d’humour, de malice et de tendresse.  
L’on rit des membres de l’équipage, ces grands et gros gaillards, aux biceps tatoués, à la tête de brigand (les illustrations sont vraiment très réussies) qui ricanent en parlant du petit ours mais qui vont se montrer plein de gentillesse et faire preuve de solidarité. Un très beau livre, aussi bien au niveau du texte que des illustrations qui distillent à la fois le rire et l’émotion.

Voir le concours des Incorruptibles et la sélection pour les  CE1



mercredi 14 mars 2018

Rose Lagercrantz : On se revoit quand ?



Après les vacances, voici le retour d'Apolline et de ses fiches de lecture.
Apolline va avoir 8 ans au mois de mars et elle est en CE1.
Elle vous présente aujourd'hui une fiche de lecture  : On se revoit quand? roman de 158 pages, écrit bien gros, qu'elle a apprécié.




Titre : On se revoit quand ?

Nom de l’auteure  : Rose Lagercrantz

Nom de l’illustratrice : Eva Eriksson

Nom du traducteur : Traduit du suédois : Nils C. Ahl

Editions : L’école des Loisirs
collection Mouche

Résumé d'Apolline :

Dunne est en CE1. Elle va avec sa classe au zoo de Skansen à Stockholm.  Mais elle se perd et rencontre Ella Frida sa meilleure amie depuis la maternelle, qui est aussi au zoo avec son école. Ella Frida et Dunne ont été séparées car Ella Frida a déménagé et est allée dans une autre école. Elles jouent et ne se préoccupent pas que tout le monde les cherche. Quand on les retrouve les maîtresses sont en colère mais surtout celle d’Ella Frida. Quand Dunne rentre chez elle, elle se rend compte qu’Ella Frida est triste alors elle aussi est malheureuse. Quand se reverront-elles ?

Ma phrase préférée :

"On se revoit quand ?" C’est le titre qui est ma phrase préférée parce que cela a rapport avec le livre et cela montre que les petites filles s’aiment.

Ce que je pense du livre ?

J’ai énormément aimé ce livre  parce que c’est une très belle histoire d’amitié. J’ai aimé le zoo parce que l’histoire se déroule là.
L’histoire m’a fait penser à Olga et moi, parce que nous sommes les meilleures amies.  Je l’ai connue en maternelle mais on n’est  plus dans la même école depuis le CP. Mais on se revoit à mon anniversaire de toute façon.  J’ai trouvé que l’écriture était facile et simple et j’ai bien aimé les illustrations parce qu’elles ont beaucoup de détails et les petites filles sont trop mignonnes.


L’avis de la grand mère : Décidément même lorsque je lis des romans avec ma petite fille, je me retrouve en Scandinavie et plus précisément en Suède. On se revoit quand ? fait partie d’un ensemble qui raconte l’histoire de Dunne et de son amie Ella Frida. C’est le dernier de la série qui commence avec l’entrée en CP dans Ma vie heureuse, livre que, bien sûr, nous allons lire bientôt !



Le  thème principal est l’amitié qui unit les petites filles mais il y a aussi celui de l’école, de la séparation, de la mort et du deuil (la maman de Dunne) et de la vie quotidienne avec ses petits bonheurs, ses contrariétés ou ses gros chagrins. Le papa de Dunne est sorti de l’hôpital où il est resté tout l’été à la suite d’un accident et, alors que sa petite fille est tout heureuse de l’avoir pour elle seule, il invite Eva, une infirmière dont il est tombé amoureux. Et ceci, juste au moment, où Dunne se fait tant de souci pour son amie Ella Frida qui a déménagé et semble très malheureuse dans sa nouvelle école ! Heureusement Dunne est une petite fille très aimée de son papa et tout va s’arranger pour elle et pour sa petite amie.
Le texte est direct, accessible à des enfants âgés entre 6 est 8 ans selon leur niveau de lecture. Il aborde les difficultés de la vie sans pathos, tout simplement, avec optimisme et il parle avant tout du bonheur. J’ai beaucoup aimé ce passage qui clôt le roman, où  Dunne, avant de s’endormir paisiblement, réconciliée avec son papa et Eva, et heureuse de revoir bientôt Ella Frida, parle de bonheur avec ses cochons d’Inde :

"Si seulement, on savait à quel point on est heureux quand on est heureux, dit Dunne.
Les cochons d’Inde se regardèrent sans comprendre. De quoi parlait-elle maintenant ?
Les cochons d’Inde savent toujours à quel point ils sont heureux quand ils sont heureux. On le voit à leurs yeux qui brillent."





Merci à la Librairie dialogues et aux éditions L'école des Loisirs



samedi 3 mars 2018

Bilan du mois de Février 2018

Renoir : Camille Monet lisant
Voici le bilan des livres du mois de Février ; beaucoup de bonnes lectures, très diverses; la littérature des pays nordiques domine.

Romans




Le prodige de Roy Jacobsen
Editions gallimard
304 pages






Le géant enfoui de Kazuo Ishiguro


Editions Des Deux Terres
410 pages





Les fantômes du Vieux pays de Nathan Hill
Editions Gallimard
720 pages








  Le banni de Selma Lagerloff :

Actes Sud
320 pages








Peer-La-Chance de Hans Christian Andersen
Editions Les belles Lettres







 Le rouge vif de la Rhubarbe de Audur Ava  Olafsdottir
Zulma
150 pages

 




 Romans policiers


 

Livre de poche
512 pages

 

Livre de poche 352 pages

 

 







 Livres pour enfants




 Un coup de coeur :
Cinq minutes et des sablés de Stéphane Servant et Iréna Bonacina









Le lièvre des neiges de F. Des Etienne






J'ai lu aussi mais je n'ai pas eu le temps de faire un billet : L'art de perdre d'Alice Zeniter. Editions Flammarion

Je suis en train de lire Derrière les ponts d'André Gardies Editions du Mont

j'ai lu en février et publié le 1er mars pour le blogoclub : Un avion sans elle de Michel Bussi  Edition Pockett


Visite du Palais des papes d'Avignon ici

dimanche 25 février 2018

F Des : Etienne le lièvre des neiges


Paru aux éditions Brindefoli’vre, Etienne, Le lièvre des neiges, textes et illustrations de F. Des, est un petit livre à la jolie couverture dédié à tous les enfants amoureux de la montagne.

Le texte hésite entre le registre documentaire et le récit d’aventures.

Au niveau documentaire le jeune lecteur apprend que le lièvre blanc des neiges est « variable » c’est à dire qu’il sait s’adapter à la nature et changer de couleur, blanc en hiver, gris-brun en été. Le lièvre fait des cabrioles dans la neige, la marmotte termine son « hibernation », et il est temps pour le lièvre de « bouquiner «  c’est à dire «  de trouver une amoureuse ».


Le récit  : Etienne est un vantard et se dispute avec Victor, le renard roux. Mais bien vite il est pris au piège et menacé par son ennemi.  Parviendra-t-il à lui échapper ?


Le récit d'imagination ne m’a pas trop touchée car j’ai trouvé qu’il manquait d’originalité et je n'ai pas été sensible à l'humour de la dispute entre les deux animaux.

Logo d'Apolline

Ma petite fille Apolline a lu le récit des mésaventures du lièvre qui ne lui a pas déplu mais qui n'a pas provoqué de réflexions particulières. Nous avons surtout discuté de l’aspect documentaire, des animaux qui changent de couleur, du sens du verbe bouquiner dont elle ne connaissait qu’une seule acceptation.




Ce qu’elle a aimé ? Les illustrations et leurs couleurs comme celle très réussie du lièvre qui se détachent sur une lune énorme.




Merci à Dialogues croisés et aux éditions  Brindeli’vre


mercredi 14 février 2018

Stéphane Servant et Irène Bonacina : Cinq minutes et des sablés


Logo d'Apolline

Apolline, ma petite fille, vous présente ce livre : Cinq minutes et des sablés, lu en classe, dans le cadre du concours annuel des Incorruptibles qui demandent aux enfants d'élire leur livre préféré parmi les six choisis par des éditeurs, des bibliothécaires et des libraires. Chaque niveau vote. Apolline est en CE1.




Titre 
Cinq minutes et des sablés

Nom 

de l'auteur : Stéphane Servant
de l'illustratrice : Irène Bonacina

Edition : 

Didier jeunesse

Résumé d'Appoline

La Petite Vieille attendait Madame la Mort
 La Petite Vieille  (c’est son nom) allait mourir et Madame la Mort vient la voir pour l’amener.
« Le temps de changer de chaussures et je suis à vous » dit la Petite Vieille et elle lui prépare un thé de chine bien corsé et des bons sablés. Après le chat vient, alléché par l’odeur des sablés, puis la petite voisine, puis Monsieur Igor, le violoniste, et tous les voisins du quartier.


Tous ensemble, ils mangent, ils dansent, ils chantent et Madame la Mort aussi. Au moment de partir, Madame la Mort est trop fatiguée et elle part sans la petite Vieille. Elle lui conseille : "profite bien du temps qui passe, je reviendrai ."

Mes phrases préférées

"Cinq minutes de plus ou cinq minutes de moins, quelle importance ? "cette phrase me plaît beaucoup parce qu’elle est amusante, parce qu’elle  est répétée plusieurs fois et ça  rappelle le titre

"Vous resterez bien cinq minutes, je vais faire des sablés."

 Pourquoi j'ai aimé le livre ?



Tout m’a plu dans ce livre. C’est un coup de coeur. Parce que au lieu d’attendre la mort, la Petite Vieille joue avec le chat, elle joue à la marelle avec la petite, elle grignote de sablés, elle danse avec Monsieur Igor. La leçon du livre, c’est que, au lieu d’attendre tristement la mort, il faut profiter de la vie.
Ce qui m’a plu aussi, c’est qu’à la fin du livre il y a la recette des sablés au gingembre. J’ai essayé de les faire avec mon papa mais sans gingembre parce qu’on n'en avait pas et je l’aime pas trop.

Bravo pour Irène Bonacina : ses dessins sont trop trop trop trop trop beaux !!!!!!!!!!!!!! Ils sont gais. Madame la Mort est belle, elle ne fait pas peur.

L'avis de la grand-mère : 



Je n'aurai peut-être pas osé offrir un livre sur la mort à ma petite fille mais à voir combien elle a aimé ce livre et tout ce qu'elle en a retiré, j'aurais eu tort. Voilà une manière douce, pleine de joie et d'humour, pour aborder ce thème avec des enfants. Comme le dit Apolline, la mort ne fait pas peur car l'illustratrice la représente aux antipodes de la figuration traditionnelle, effrayante et menaçante, mais au contraire avec une silhouette gracieuse, dans une tenue de coquette. Elle n'est pas animée de mauvais sentiments, elle aime les gens et les animaux mais on y apprend qu'elle est inéluctable. Elle reviendra obligatoirement un jour et  c'est pour cela qu'il faut aimer la vie et tout ce qu'elle a de bon, les amis, les enfants, la musique, la danse,  les animaux et, bien sûr ... les sablés !
La vie prend des couleurs ensoleillées, le mouvement de la danse et le son du violon- et oui, on croit l'entendre - rythment les illustrations de ce très beau livre.