Pages

vendredi 30 juin 2017

Louis-Philippe Dalembert : Avant que les ombres s'effacent


Louis Philippe Dalembert, auteur haïtien de langue française et créole, décrit avec Avant que les ombres s’effacent, un épisode peu connu de l’Histoire de la seconde guerre mondiale. En 1939, l’état haïtien accueille les juifs qui en font la demande et leur donne la nationalité haïtienne. En 1941, après Pearl Harbor, le président haïtien, Elie Lescot, déclare la guerre à Hitler.

Le vendredi 12 décembre 1941, par une paisible matinée caraïbe où le soleil, à cette époque de l'année, caresse la peau plutôt que de la mordre, la république indépendante, libre et démocratique d'Haïti déclara les hostilités au IIIe Reich et au Royaume d'Italie. L'annonce prit de court les citoyens, qui, tournés vers les festivités de Noël, avaient déjà oublié que, quatre jours plus tôt, incapable d'avaler l'anaconda de Pearl Harbor, leur bout d'île avait fait une virile entrée en guerre contre l'Empire nippon. L'information avait déboulé à la vitesse d'un cyclone force 5 sur la planète ; des centaines de millions de sceptiques avaient eu du mal à en croire, qui leurs yeux, qui leurs oreilles, selon qu'ils l'avaient lue dans les gazettes ou captée sur leur poste tsf. Les têtes couronnées du Japon et leurs fidèles sujets n'en étaient toujours pas revenus.

Le Saint Louis à Hambourg : 1939
 Le narrateur est le personnage principal du roman, Ruben Schwarzberg. Il raconte sa vie à sa petite nièce venue d’Israël pour porter secours à la population à l’occasion du séisme qui frappa l’île en 2010.
Né en Pologne en 1913, Ruben Schwarzberg a passé son enfance et son adolescence à Berlin où il devient médecin. Il vit dans une famille juive aimante avec un mère pour qui le fait religieux et les traditions sont très importants. Il décrit la montée du nazisme et l’antisémitisme grandissant dans l’Allemagne des années 30 jusqu’à cette nuit de Cristal en 1938, où des synagogues furent brûlées, des juifs assassinés ou envoyés en camp de concentration. La famille du docteur émigre aux Etats-Unis ou en Palestine mais Ruben et son oncle sont envoyés à Buchenwald. Ils en sortiront sur la recommandation d’un ami mais à condition de quitter le pays. C’est là que se place l’extraordinaire et angoissante équipée du navire le Saint Louis qui partit, en 1939, de Hambourg en direction de Cuba, transportant avec lui un millier de juifs forcés d’émigrer. Cuba, puis les Etats-Unis et le Canada refusant de les recevoir, le Saint Louis dut débarquer ses passagers en Angleterre ou en France. Le docteur se retrouve alors à Paris, partageant la vie de la communauté haïtienne puis, après avoir reçu la nationalité, émigrant à Haïti où il se fixera et fondera une famille. Le roman est un vibrant hommage à son pays de la part de l'écrivain.
 Premier pays de l'Histoire contemporaine à avoir aboli les armes à la main l'esclavage sur son sol, le tout jeune État avait décidé lors, pour en finir une bonne fois avec la notion ridicule de race, que les êtres humains étaient tous des nègres, foutre ! Article gravé à la baïonnette au numéro 14 de la Constitution. Aussi existe-t-il dans le vocabulaire des natifs de l'île des nègres noirs, des nègres blancs, des nègres bleus, des nègres cannelle, des nègres rouges, sous la peau ou tout court, des nègres jaunes, des nègres chinois aux yeux déchirés... Dans la foulée, ces nègres polychromes avaient décrété que tout individu persécuté à cause de son ethnie ou de sa foi peut trouver refuge sur le territoire sacré de la nation. 

Ida Faubert, poétesse haïtienne

Ce récit est passionnant car nous sommes introduits dans différents pays et milieux pendant les années 30 et plus tard à Haïti. Nous vivons ainsi tour à tour à Berlin dans une époque violente et tourmentée, à Paris dans un milieu mondain et cultivé, militant anti-nazi, mais qui s’amuse et jette ses derniers feux avant l’orage qui menace; enfin à Haïti qui a sauvé des milliers de juifs et qui vit au son des tambours vaudous, au gré des révolutions qui mettent à mal les gouvernants. De plus le roman n’est pas sans nous rappeler notre actualité. En effet, bien que le Saint Louis soit un navire confortable, on ne peut s’empêcher de faire un parallèle avec les demandeurs d’asile de nos jours qui fuient des pays en guerre, traversant la mer sur des bateaux de fortune, au péril de leur vie, et trouvent les frontières fermées.
"... s'il (Ruben Schwarzberg) avait accepté de revenir sur cette histoire, c'était pour les centaines, les millions de réfugiés qui, aujourd'hui encore, arpentent déserts, forêts et océans à la recherche d'une terre d'asile. Sa petite histoire personnelle n'était pas, par moments, sans rappeler la leur." 

Les personnages du roman sont attachants, le docteur, sa soeur Salomé, sa flamboyante tante Ruth, son oncle Joe… A Paris, Ruben nous fait faire connaissance avec de grands poètes de l’île, Ida Faubert, une grande dame des lettres haïtiennes et Roussan Camille. J’ai aimé le ton du récit, en empathie avec les victimes mais sobre, refusant l’émotion et ne s’interdisant  pas l’humour et la dérision. La scène où Ruben est arrêté par les policiers parisiens est à cet égard, une vraie scène de comédie d'où les français ne ressortent pas grandis !

Le livre a obtenu le prix Orange 2017 et le prix France bleu/Page des libraires


Voir le billet d'Aifelle que je remercie de m'avoir prêté ce roman

dimanche 18 juin 2017

Victor Hugo : La Marseillaise, l'immense porte entre-baîllée de l'avenir...

Rouget de Lisle chantant la Marseillaise
Dans la pièce de Victor Hugo Mille francs de récompense, le major Gédouard, grand-père de  Cyprienne, musicien, donne son interprétation de La Marseillaise. Dans ce passage que je trouve très beau, c'est le Grand Victor Hugo qui s'exprime. Il répond à travers les siècles à ceux qui veulent s'approprier la Marseillaise prétendant être les seuls vrais "patriotes" comme à ceux qui la refusent par crainte du nationalisme et de ses excès. 

CABU


"La musique, c'est la puissance. Cette Marseillaise, voyez-vous, c'est un projectile. Il s'agit de jeter bas le vieux monde. La Marseillaise part, tonne, et frappe. Il s'agit de délivrer, de sauver, de régénérer, d'écraser toutes les bastilles, d'abolir toutes les exploitations, de délier l'esclave, de racheter le pauvre, d'anéantir tous les despotismes, le despotisme de l'or comme le despotisme du dogme; il s'agit de payer la vieille dette de toutes les fatalités et de toutes les misères; il s'agit de remuer le fond de l'homme; il s'agit de faire ouvrir les ailes toutes grandes à l'âme du peuple. Ecoutez :

Amour sacré de la patrie,
conduit, soutiens nos bras vengeurs.
Liberté, liberté chérie,
Combat avec tes défenseurs.

Voyez-vous ces horizons qui resplendissent ? Voyez-vous l'immense porte entre-baîllée de l'avenir ? Plus de tyrannie, plus d'ignorance, plus d'indigence. Plus de prostitution pour la femme. Plus de servitude pour l'homme. Le genre humain était couvert de chaînes, ce chant les dissout. Plus de pourpres en haut, mais plus de haillons en bas. Fraternité. Où sont les pauvres, dans les bras des riches. Refoulement des despotes dans les ténèbres. L'antique fatalité est morte. Délivrance ! Délivrance !
Aux armes, citoyens ! Formez vos bataillons !
Marchons ! ... "






vendredi 16 juin 2017

Victor Hugo : Mille francs de récompense



Mille francs de récompense de Victor Hugo appartient  au recueil de pièces intitulé  Théâtre en liberté, pièces que l’auteur n’a jamais vues sur scène avant sa mort.
Ce mot de liberté appliqué au théâtre a deux sens. Il correspond d’abord au manifeste romantique de Hugo dans la préface de Cromwelll ou de Hernani qui prône la liberté dans l’art. Ainsi au théâtre, Hugo met à mal les règles classiques des trois unités et prône le mélange des genres : ni comédie, ni tragédie, il invente le drame, tout en se réclamant de Shakespeare. Le second sens est à prendre au sens propre. Hugo, exilé, jugé dangereux, sait que la censure n’autorisera jamais ses pièces à être jouées. Par contre, elles peuvent être publiées. C’est ce qu’il fait. Le théâtre est l’art de la parole et doit déjouer les pièges de ceux qui veulent la museler.

Mille francs de récompense : Théâtre national de Strasbourg 1969

Mille francs de récompense est un « drame » typiquement  romantique, c’est à dire que la pièce présente ce mélange des genres voulu par Victor Hugo :  tragique et comique, grotesque et sublime s’y côtoient.
La noirceur est là, représentée par Rousseline, cet homme horrible, dont la richesse est fondée sur des malversations, des intrigues et des trahisons. Il est l’ogre qui veut manger les petites filles, en l’occurence Cyprienne, la charmante jeune fille qui est en son pouvoir. Mais ce voleur est respecté par la société qui le comble d’honneurs.
Glapieu, lui représente le « bon » voleur. C’est la misère qui l’a amené à voler, c’est en prison qu’il a appris les ficelles du « métier » et depuis c’est en vain qu’il veut s’amender. Il est poursuivi par le police qui veut le jeter en prison. Il est honni par la société, celle-là même qui est responsable de ce qu’il est devenu.

Le personnage de Glapieu, mélange de grotesque et de sublime, qui nous fait rire et que l’on admire, ridicule mais bon et courageux, est une constante chez Hugo. On le retrouve dans L’homme qui rit à la fois sous les traits de Gwinplaine défiguré par son affreux sourire mais porteur d’un idéal et sous les traits de Ursus, le philosophe, bourru au grand coeur, qui analyse la société aristocratique avec une lucidité implacable. Glapieu ressemble aussi au voleur Aïrolo qui prend le parti de la liberté contre le despotisme religieux et royal et vole au secours des amoureux dans Mangeront-ils ? Et l’on pense aussi à Jean Valjean, Hernani, à tous les marginaux et proscrits de l’oeuvre de Victor Hugo. Glapieu, enfant, n'est-ce pas aussi Gavroche que l’inégalité sociale maintient dans la misère et l'ignorance et amène au vol ? Le dramaturge condamne le rôle des prisons qui loin d’éduquer, pervertissent ceux qui y entrent, sans espoir de retour. Un thème d’actualité ?  Cela n'a pas beaucoup changé, n’est-ce pas ?

A travers la saisie dont sont victimes Etiennette et Cyprienne dépossédées de leur bien en plein hiver alors qu’elles ont été spoliées par Rousseline, c’est la justice sociale que Hugo remet en cause. Une justice qui n’a aucune compassion envers un vieil homme gravement malade et qui poursuit son travail au risque de provoquer sa mort. 
L’amoureux de Cyprienne, Edgar Marc, représente aussi un aspect du sublime romantique. Son geste pour sauver le grand père de sa bien-aimée est noble mais paradoxalement le déshonore. Il veut réparer sa faute dans la mort.
Pourtant si cette situation est tragique, l’humour est toujours présent surtout par l’intermédiaire de Glapieu et la fin de la pièce est heureuse. Pour cela Victor Hugo utilise un procédé facile et courant de la comédie (Molière) : celui de la reconnaissance d’un père et de son enfant.

Mille francs de récompense : mis en scène de Laurent Pelly

On voit ainsi que le propos de Hugo, épris de liberté (il faut lire ce beau passage émouvant où il explique le sens de La Marseillaise) est subversif et que toutes les idées qu’il développera dans ses grandes oeuvres sont présentées dans cette pièce. 

Quand on referme le recueil des pièces de Théâtre en liberté, on se dit que cette lecture de Mille Francs de récompense a été plaisante, pleine d’humour mais aussi pleine d’émotion - j’aime les textes qui font vibrer, qui dénonce l’injustice, qui plaide pour la liberté et l’égalité-  car l’on y retrouve Hugo et son amour de ceux qui sont les victimes d’une société inhumaine. Et l’on n’a plus qu’une envie, celle de voir cette pièce sur scène avec une mise scène et des comédiens sensibles et intelligents. Un rêve ?


LC dans le cadre du challenge Victor Hugo et  romantique avec  : 




mercredi 14 juin 2017

Alan Bennett : La Reine des lectrices


Dans La reine des lectrices Alan Bennett imagine que la reine Elizabeth découvre la lecture et..  en devient « accro » ! Quelle affreuse maladie ! C’est ce que pense ses conseillers, son premier ministre, sa famille, car elle ne fait plus son travail de reine avec autant de sérieux. La voilà souvent en retard, distraite ou de mauvaise humeur quand on l’arrache à ses livres bien aimés. Et puis, quand elle prétend parler littérature avec ses ministres qui n’ont jamais ouvert un livre, quand elle entame une discussion sur Jean Genêt avec l’ignare président de la République française, la reine est vraiment de mauvais goût. Son entourage va tout faire pour la détourner d’une passion aussi néfaste.  Heureusement, il y a Norman, son petit commis de cuisine, épris de lecture, dont elle fera son « tabellion » qui la comprend et la ravitaille.

Savez-vous que la reine, dans son carrosse, a un livre sur les genoux, Elle salue la foule, ce qui ne l’empêche pas de poursuivre sa lecture ! On l’a compris avec ce court roman, Alan Benett nous offre un échantillon de l’humour british qui, sans avoir l’air d’y toucher, peut se révéler corrosif.
Coups de griffe au fonctionnement des institutions, aux rapports entre la reine et son premier ministre mais aussi mise en scène d’un milieu où règne l’inculture et où tout est dans le paraître, le superficiel ou tout, même les plaisanteries, sont réglées à l’avance. S’ils doivent parler littérature, les hommes politiques se font « briefer » sur l’écrivain qui doit être au centre de la discussion. Quant à la monarchie, elle est enfermée dans sa tour d’ivoire, coupée de toute réalité. Les écrivains ne sont pas épargnés, qu’ils soient paralysés devant le pouvoir, face à la reine, ou réunis, qu’ils se révèlent médiocres dans des combats d’ego et des chicaneries.

Mais une reine qui lit, c’est une femme qui s’ouvre au monde, qui comprend les sentiments des autres, même s’ils sont ses subalternes.
« Je crois que je me suis mise à lire par devoir dit-elle un jour à Norman. Il fallait que je découvre de quoi les gens ont l’air, pour de bon. »
Le livre bouleverse sa conception de la hiérarchie, de l’ordre social. Peu à peu, elle fait fi du carcan des convenances liés à son statut et à sa fonction, peu à peu elle perd ses certitudes et devient plus humaine.
« Les livres ne se souciaient pas de leurs lecteurs, ni même de savoir s'ils étaient lus. Tout le monde était égal devant eux, y compris elle ».
Alan Benett montre ici l’immense pouvoir de la littérature qui amène la reine à se remettre en question, à porter un autre regard sur le monde qui nous entoure. La lecture l’amène aussi à découvrir son corollaire, l’écriture, au grand dam des ministres de sa majesté qui se demandent si cette nouvelle passion n’est pas encore pire.

Si on lui avait demandé : «  les livres ont-ils enrichi votre vie? », elle se serait sentie obligée de répondre : « oui, sans l’ombre d’un doute » - tout en ajoutant avec la même conviction qu’ils l’avaient également vidée de tout sens. Avant de se lancer dans ces lectures, elle était une femme droite et sûre d’elle-même, sachant où résidait son devoir et bien décidé à l’accomplir, dans la mesure de ses moyens. Maintenant, elle se sentait trop souvent partagée. Lire n’était pas agir, c’était toujours le problème. Et malgré son grand âge, elle restait une femme d’action.
Elle ralluma sa lampe de chevet, saisit son carnet et nota rapidement
: «   on n’écrit pas pour rapporter sa vie dans ses livres, mais pour la découvrir. »

Ce petit roman a eu beaucoup de succès au moment de sa parution en 2009. Léger, plein d’un humour souvent caustique, il amène à une réflexion sur une passion qui nous est commune, à nous autres blogueuses, la lecture, et en parle en nous amusant mais avec beaucoup de justesse et de profondeur.

vendredi 9 juin 2017

Kochka : Le sourire de Clara


Ma petite-fille est en CP. Elle vient juste d'avoir 7 ans et vaparticiper à mon blog pendant les vacances pour vous faire partager ses lectures.  Elle a choisi pour pseudonyme son deuxième prénom : Apolline
Ma librairie sera désormais le blog de la petite-fille et de sa grand-mère, le lieu de rencontre d'Apolline  et Claudialucia.

Titre du livre :

Le sourire de Clara
…………………………………

Auteur du livre : Kochka

Illustrateur : Dominique Maes

…………………………………

Edition : Belin jeunesse

Collection : Les albums de Justine

…………………………………

Résumé d’Apolline

Léo et Samuel aiment les choses qui sont affreuses  et les histoires qui font peur mais un jour Léon aperçoit sous la table le beau sourire de Clara… Mais Samuel est triste et jaloux. Est-ce que Léo va arriver à garder l’amitié de Samuel?
……………………………………

La phrase que j’ai préférée :

"-On joue au mort vivant? propose Samuel en prenant une tête horrible..
-D’accord, répond Léo. Mais c’est toi le mort vivant et tu dois m’attraper pour sucer tout mon sang."

……………………………………

J’ai trouvé l’histoire :

Passionnante Intéressante Ennuyeuse

Amusante Inventive Triste émouvante

C’est la vie Imaginaire Historique

 …………………………………

J’ai aimé l’histoire :

Un peu    Moyennement   beaucoup   Un coup de coeur+

J’ai aimé l’illustration :

Un peu    Moyennement   beaucoup   Un coup de coeur+

……………………………

Ce que je  pense de l’histoire

L’histoire parle de l’amour et de l’amitié et que les enfants aiment tout ce qui fait peur. Moi aussi j’aime bien.
Il a des vampires dans l’histoire. Mais ne vous inquiétez pas! Il n’y a pas de vrais vampires. Parce qu’en fait Clara a des dents de lait qui sont tombées et on dirait qu’elle a un sourire de vampire. C’est amusant parce que Léo aime Clara pour son grand sourire. 

J’aime les illustrations parce qu’elles me font sourire et qu’il y a toujours un rat et une araignée à côté des enfants.

Apolline fiche n°7

Ce qu’en pense la grand mère : Quand on aime ce qui fait peur, on aime les vampires! Et quand on aime les Vampires, on aime Léa et son sourire édentée. Apolline est très réactive à ce type d’humour, moi aussi, d’autant plus qu’elle a perdu ses deux première dents de lait et que la troisième ne va pas tarder à tomber!
 Ce petit livre aux illustrations légèrement caricaturales (car finalement Clara est une mignonne vampire) nous a bien amusées toutes les deux. Et nous avons cherché ensemble les bestioles pas très sympathiques (habituellement), rat et araignée, qui accompagnent Léo et Samuel dans chaque page.

Le thème traité est celui de l’amitié qui rapproche les deux garçons et s’affirme par leur goût de l’Horrible. Ils ne s’intéressent pas aux jeux de filles. Mais pour le sourire de Clara, Léo va visiter un musée de poupées, une transgression qui peut remettre en cause son amitié avec Samuel. Les rapports entre les garçons et les filles sont donc abordés et le livre montre que finalement il n’y a pas d’incompatibilité !
Ce genre de petit livre est vraiment bien ciblé, tellement proche des enfants que l’on peut être certain que l’auteure les connaît fort bien ! Léo et Samuel qui adorent tout ce qui leur fait peur, c’est aussi Apolline qui, de plus, comme Clara, adore « les robes qui tournent » !


Le livre paru aux éditions Belin jeunesse est suivi d’un petit dossier à l’intention des parents et des enseignants pour prolonger la lecture d’une manière vivante.

mercredi 7 juin 2017

Olivier Truc : Le détroit du loup


Le printemps est synonyme de transhumance pour les éleveurs du Grand Nord. Chaque année moins nombreux, hommes et rennes traversent le détroit du Loup dans l'indifférence des puissants prospecteurs pétroliers. Mais la mort d'un jeune éleveur et celle du maire d'Hammerfest vont attiser la colère des uns et l'appétit des autres. Face à cette flambée de violence, la police des rennes mène l'enquête.
Journaliste, Olivier Truc vit à Stockholm où il est le correspondant du Monde. Dans Le Détroit du Loup, les lecteurs retrouveront Klemet et Nina, de la police des rennes, rencontrés dans Le Dernier Lapon (disponible en Points).  (quatrième de couverture)

…………………………………

Après Le dernier lapon dont l’action se déroule en hiver, Le détroit du loup d’Olivier Truc est vraiment le livre à lire quand on part en Laponie norvégienne, au nord du cercle polaire. Le récit a lieu de fin avril, début de la transhumance des rennes, au 12 Mai à Hammerfest, sur l’île de la Baleine, lieu de pâturage estival des rennes. Ce qui correspond en partie aux dates de mon voyage, avec ces jours qui ne cessent de s’étirer, cette absence d’obscurité qui entraîne chez Nina, la policière, norvégienne du sud-ouest, (et les françaises du sud-est), des insomnies récurrentes. Car c’est bien ce que j’apprécie le plus dans ce roman, la découverte d’un pays tel que je l’ai brièvement approché, de ces paysages démesurément étendus, du vidda enneigé à perte de vue, avec ses bouleaux étiolés, et du peuple sami qui s’accroche à ses coutumes, l’élevage des rennes, le nomadisme et la transhumance sur des terres qui leur appartiennent depuis l’origine. Un peuple peu à peu dépossédé de ces territoires et spolié par les multinationales pétrolières qui exploitent la mer de Barents au mépris de toute humanité et de tout respect de la nature.

Le vidda avec ses bouleaux nains
Laponie norvégienne : chez les samis Kautokeino au printemps : le départ des rennes a eu lieu
Kautokeino au printemps : le départ des rennes a eu lieu

Nous pénétrons dans le monde des éleveurs et j’aime que l’analyse d’Olivier Truc ne soit pas simpliste et manichéiste mais montre la complexité des problèmes engendrés par divers conflits : Entre les éleveurs eux-mêmes, les « aristocrates » fiers d’avoir des milliers de têtes et ceux qui sont forcés d’abandonner l’élevage et ainsi déclassés et méprisés; entre les samis et la population de Hammerfest gênée par les rennes qui circulent en ville; entre les puissances d’argent qui broient tout sur leur passage approuvées par le gouvernement volontiers complice et les sami qui doivent céder des pâturages et voir les lieux sacrés disparaître.
Un autre milieu dont j’ignorais tout est aussi très minutieusement analysé, c’est celui des plongeurs de grandes profondeurs. L’auteur nous apprend que dans les années 70-80 a eu lieu la grande et terrible épopée des plongeurs,  dans la Mer du Nord, qui n’étaient protégés par aucune règle et dont la mort et les maladies n’étaient pas de la responsabilité des compagnies pétrolières. Il montre aussi comment, à l’heure actuelle, ces personnes sont mieux encadrées, avec des règles de sécurité plus strictes, mais abandonnées par les multinationales en cas d’accident invalidant.

Quant à Nina et Klemet, les deux héros du récit, policiers des rennes en sapmi, nous voyons leur situation évoluer et découvrons le secret de Nina qui ne nous avait pas été révélé dans le premier volume.

Le livre est donc très intéressant et les thèmes traités bien analysés. Je lui reprocherai pourtant des lenteurs et des redites en particulier dans les rapports entre les deux policiers, une tendance au délayage qui empêche une adhésion totale. Il me semble que le roman serait plus efficace si l’action était plus resserrée, plus rigoureuse.

Laponie Finnmark Kautokeino : Tente sami (Lavvo) abandonnée au printemps pendant la transhumance
Kautokeino : Tente sami (Lavvo) abandonnée au printemps pendant la transhumance

mardi 6 juin 2017

Victor Hugo : Rappel des lectures communes pour le challenge Victor Hugo





Je vous rappelle quelques lectures communes pour le challenge Victor Hugo. Vous pouvez vous inscrire dans les commentaires de ce billet. Il est toujours temps de nous rejoindre même si vous n'être pas inscrit(e) au challenge.

Pour le 16 Juin je propose une pièce de théâtre extraite du recueil Le Théâtre en liberté  : Mille francs de récompense   Margotte Nathalie Caroline Claudialucia

Pour le  16 Juillet :  dans Le Théâtre en liberté : une toute petite pièce intitulée : L'intervention. Quant à moi,  au festival d'Avignon, je présenterai, en plus de L'Intervention une pièce de Victor Hugo au choix dans le festival OFF.  Nathalie Caroline Laure Claudialucia

 Pour le 15 Septembre : je propose de remettre à l'honneur un rendez-vous du mois de novembre 2016 en partie manqué : Il s'agit de lire une biographie de Victor Hugo aucun choix imposé.

J'avais présenté celle de Giorda pour la jeunesse mais je lirai volontiers une autre biographie du poète.

Caroline, Laure, Miriam , Nathalie, Claudialucia, Margotte

 Ensuite nous ferons le point au mois de Septembre pour voir si nous sommes motivés pour continuer.

 NATHALIE VOUS PROPOSE LA LECTURE DE LES MISÉRABLES cet été . Qui veut la rejoindre? Pour ma part, je déclare forfait car c'est un roman que j'ai "trop" lu et relu et étudié.

  AIFELLE propose la lecture de  Judith Perrignon : "Victor Hugo vient de mourir" ? pour le mois de Novembre. 

Personnellement je l'ai déjà lu et commenté récemment mais qui veut la suivre?

Vous pouvez aussi nous proposer d'autres lectures communes! A bientôt !

lundi 5 juin 2017

Les anniversaires : Je suis en CP




Ma petite fille est en CP. Elle vient juste d'avoir 7 ans et va commencer à participer à mon blog pendant les vacances pour vous faire partager ses lectures.  Elle a choisi pour pseudonyme son deuxième prénom : Apolline
Ma librairie sera désormais le blog de la petite-fille et de sa grand-mère, le lieu de rencontre d'Apolline  et Claudialucia.



Titre du livre :

Les anniversaires

………………………………………

Auteur du livre : Magdalena

Illustrateur : Emmanuel Ristord

………………………………………

Edition :  Castor poche Benjamin

Collection : Je suis en CP

……………………………………

Résumé de la quatrième de couverture

Noé, Anna et Léa fêtent leur anniversaire. Ils ont fait un  gâteau chacun. Dans la classe les gâteaux sentent bon.

- C’est quand l’heure des gâteaux demande Théo?

………………………………………

La phrase que j’ai préférée :

Les trois enfants préparent un gâteau:

« Au chocolat crie Zoé
- Non ! au citron répond Léa
- Non ! à la pomme dit Ana »


……………………………………

J’ai trouvé l’histoire :

Passionnante Intéressante Ennuyeuse

Amusante Inventive Triste émouvante

récit : c'est la vie  Imaginaire Historique

 ………………………………

J’ai aimé l’histoire :

Un peu    Moyennement   beaucoup   Un coup de coeur

J’ai aimé l’illustration :
Un peu    Moyennement   beaucoup   Un coup de coeur

………………………………………

Ce que j’ai aimé dans l’histoire


Cette histoire est un coup de coeur parce qu’elle me rappelle moi quand avec papa et maman on se taquine parce que je veux faire un gâteau au chocolat, papa au yaourt, maman au fruit. L’histoire m’a rappelé aussi quand on fête les anniversaires à l’école.

L’histoire m’a plu parce qu’elle était amusante quand la maîtresse dit « et moi, alors? » parce que les enfants l’oublient quand ils partagent le gâteau.

Apolline fiche n° 6

L’avis de la grand mère : Trois anniversaires en même temps? Vous l’avez compris Zoé, Ana, et Léa sont des triplés. L’histoire est vivante et charmante et les petits lecteurs s’y reconnaissent aisément. Apolline aime particulièrement les récits qui lui rappellent « sa vie ». Quant à la maîtresse, c’est une coquine. En réclamant sa part, elle pose un problème difficile aux enfants : comment partager le gâteau en 16 parts?  Problème qu’il va falloir résoudre sur le tableau noir. Pédagogue? Oui, jusqu’au bout de sa gourmandise !

samedi 3 juin 2017

Iles Lofoten, Kabelvag : Le peintre Kaare Espolin

Kaare Espolin Johnson  îles Lofoten Galerie Espolin
Kaare Espolin Johnson : les îles Lofoten

Dans les îles Lofoten, au mois de mai, de nombreux musées et galeries d'art sont fermés. Ils n'ouvriront qu'à la mi-juin. Pourtant à Kabelvag, j'ai pu découvrir l'artiste Kaare Espolin Johnson.


 Il naît à Surnadal dans le Vestlandet en 1907 et meurt en 1994 à Ljarn, près d'Oslo. Son enfance dans le Finnmark et son installation dans les Lofoten dans les années 1950 expliquent son intérêt pour ces deux régions qui reviennent très souvent dans son oeuvre.
Espolin abandonne la peinture à l'huile à cause d'une grande déficience visuelle pour se consacrer à la lithographie et la sérigraphie.
Les trois salles d'exposition permanente permettent de faire connaissance avec ce peintre qui a trouvé son inspiration dans les îles auprès de ce peuple de pêcheurs à la vie dure et dangereuse comme le rappelle la lithographie ci-dessous où l'on voit les spectres des marins morts en mer suivre la trace des vivants.


Ainsi son pinceau est à la fois réaliste et empreint de spiritualité comme dans cette barque ci-dessous où les rameurs ont leur regard tourné vers le ciel, tandis qu'une croix nimbée de lumière à l'avant de l'embarcation semble les guider hors des ténèbres..

Iles Lofoten Kabelvag :  Kaare Espolin Johnson  Les rameurs
Kaare Espolin Johnson : Les rameurs

J'aime beaucoup l'audace de ces compositions, les variations du point de vue (audacieuse plongée sur les  rameurs), du cadrage, de l'échelle de grandeur comme dans la lithographie suivante où les hommes en gros plan, la proue pointée sur nous mais décalée par rapport à la ligne médiane, gesticulent d'une manière étrange. J'ai appris qu'ils pêchaient à la dandinette et j'étale devant vous mon savoir tout neuf : la dandinette est une pêche au leurre, appât vertical que l'on tire et laisse retomber à plusieurs reprises pour appâter le poisson.

Kaare Espolin Johnson : pêche à le dandinette

Kabelvag galerie espolin  tableau de Kaare Espolin Johnson   : Vers les Lofoten
Espolin  : Vers les Lofoten

Mais Espolin est aussi illustrateur de magazines.



Illustrateur de contes, de récits et de romans comme le Ringelihorn de Regine Normann ou Le dernier viking de Johan Boyer. Il réalise aussi des couvertures de livres.

galerie espolin à Kablevag iles Lofoten : Kaare Espolin : rêve d'une nuit d'été
Kaare Espolin : rêve d'une nuit d'été




Galerie Espolin à Kabelvag : Kaare Espolin Johnson : La jeune fille au gramophone
Kaare Espolin Johnson : La jeune fille au gramophone
La jeune fille au gramophone est une illustration d'un conte de Noël : La jeune fille est assise , la veille de Noël, et écoute de la musique mélancoliquement.

Kaare Espolin Johnson : titre ?
Finnmark  Liberté

 Kabelvag : L'aquarium et le musée ethnographique



La galerie Espolin, Galleri Espolin est aussi associée à la visite du Lofotmuseet, qui témoigne de la vie de pêcheurs au XIX siècle dans l'ancien port de pêche nommé Vagar et de celle du riche propriétaire des bateaux. Le contraste entre la maison bourgeoise et les rorboer, maisons de pêcheurs, rudimentaires est intéressant!

Lofoten kabelvag musée etnographique  : intérieur d'une Maison de pêcheur
Maison de pêcheur

Maison de pêcheur : intérieur

Lofotmuseet : Maison de pêcheur : intérieur Iles Lofoten
Maison de pêcheur : intérieur
Et puis il y a la visite  qui a beaucoup plu à toute la famille du Lofotakvariet, de l'aquarium, avec ses phoques et ses loutres, et toute la vie sous-marine des fjords. Succès assuré auprès des enfants et pas seulement. Il faut dire que la visite a été faite avec quelqu'un de passionné qui a permis à ma petite-fille de caresser les étoiles de mer.

Caresser les étoiles de mer à l'aquarium des Lofoten
Lofoten Kabelvag : Lofotakvariet un bel aquarium
Kabelvag : Lofotakvariet, un bel aquarium

Un phoque qui attend qu'on lui nettoie son bassin
Elevage de saumons


samedi 27 mai 2017

Igor Davin et Nicolas Martelle : Les Vikings/ La maison de Vikings à Borg : Iles Lofoten




Ma petite fille est en CP. Elle vient juste d'avoir 7 ans et va commencer à participer à mon blog pendant les vacances pour vous faire partager ses lectures.  Elle a choisi pour pseudonyme son deuxième prénom : Apolline
Ma librairie sera désormais le blog de la petite-fille et de sa grand-mère, le lieu de rencontre d'Apolline  et Claudialucia.






Titre du livre :
Les vikings
Sous-titre :
Les dieux racontent
……………………………………

Auteur du livre :
Igor Davin et Nicolas Martelle

Illustrateur : Erwin Fages

……………………………………

Edition : Milan
……………………………………

Résumé d’Appoline

Le livre raconte l’histoire des dieux vikings. Chaque dieu raconte son histoire.
……………………………………

Les dieux que j’ai préférés :

Tor parce qu’il est fort, il a un grand marteau avec lequel il fait des éclairs. C’est le dieu de la force et de la guerre. Quand il se met en colère, il provoque l’orage.

J’aime bien Tyr parce que c’est la loi et la justice; Il a mis sa main dans la gueule du loup Fenrir pour qu’on l’attache avec une corde. Il est très courageux.

J’aime Haegir, le dieu de la mer parce qu’il est beau  dans les illustrations.

j’aime bien Baldr, le dieu de la lumière et de la paix parce qu’il est gentil.

J’adore Freyja la déesse de l’amour et de la fertilité. Dans l’illustration elle est habillée en femme combattante.

J’adore Frigg la déesse du mariage. C’est l’épouse de Odin.

J’adore Syf, la déesse de la séduction et de la beauté; elle a une longue chevelure et quand les vikings voient de l’or, ils disent  : « on dirait la chevelure de Sif » .

J’aime bien Idunn la déesse de la jeunesse éternelle. Elle donne ses pommes éternelles qui empêchent les dieux de mourir.

La déesse des morts c’est Hell. Je l’aime beaucoup car elle est très, très belle; elle a un côté noir et un côté blanc.

………………………………

J’ai trouvé l’histoire :

Passionnante Intéressante Ennuyeuse

Amusante Inventive Triste émouvante

Réelle Imaginaire Historique

…………………………………………………………………………………….

J’ai aimé l’histoire :

Un peu    Moyennement   beaucoup   Un coup de coeur

J’ai aimé l’illustration :

Un peu    Moyennement   beaucoup   Un coup de coeur

………………………………………………………………………..

Ce que je pense du livre :

Je trouve le livre passionnant parce qu’il parle des dieux vikings. Celui qui a façonné le monde est Odin, le dieu des dieux. Bien sûr, c’est pour les Vikings. Odin a les cheveux longs et gris, la barbe. Il n’a qu’un oeil parce qu’il l’a jeté dans le puits pour avoir la science. Il a deux corbeaux qui représentent la pensée et la mémoire. Il a un cheval à huit pattes qui peut parcourir le monde à la vitesse d’un éclair.
Pour les Vikings, l’univers se présente comme un arbre. En haut, il y a le royaume des dieux et le palais d'Odin avec ses 640 portes. En bas, dans les racines, il y a le royaume des Morts de la déesse Hell.  Au milieu il y a la terre des hommes. C’est l’arbre de vie qui s’appelle Yggdrasil.

Fiche N° 5 : Apolline

L’avis de la grand mère : Dans le livre de Igor Davin et Nicolas Martelle, Les Vikings, aux éditions Milan, ce sont les dieux qui racontent leur histoire. Celle-ci alterne avec des explications sur la vie quotidienne des vikings, la guerre, la religion, l’artisanat, la parure, le foyer, les enfants… Apolline s’intéresse aux dieux plus qu’à la vie quotidienne des Vikings et elle devient imbattable sur le sujet ! 
Elle a lu quelques passages mais le vocabulaire est trop difficile pour son âge et finalement c’est sa maman ou moi-même qui le lui lisons. Ce qui ne l’empêche pas d’aimer ce livre qui est un de ses favoris pendant ce voyage en Norvège où elle a découvert la maison des Vikings dans les îles Lofoten. Elle dessine les dieux en s’inspirant des belles illustrations de Erwan Fages qui parlent à son imagination. Le livre est une très bonne introduction à  la civilisation Viking mais ne s’adresse pas à des enfants du CP. Les éditions le conseillent à partir de 9 ans.

La maison de Vikings à Borg : Iles Lofoten

La maison de vikings de Borg dans les Lofoten est une reconstitution d'une demeure viking traditionnelle  sur l'emplacement d'authentiques vestiges. La visite est passionnante pour tous mais en particulier pour les enfants car on peut toucher tous les objets, apprendre à filer la laine et croiser d'inauthentiques guerriers et artisans vikings !  L'habitation est partagée en trois parties, la première est la salle de vie, la seconde est consacrée aux réunions ou aux banquets, la troisième représente d'une manière stylisée les croyances viking autour de l'arbre de vie qui supporte les neuf mondes : Yggdrasil.

La maison des Vikings à Borg, dans les îles Lofoten : reconstitution de la vie des Vikings
La maison des Vikings à Borg, dans les îles Lofoten

L'intérieur de la maison viking à Borg dans les îles Lofoten la salle de vie
L'intérieur de la maison viking, la salle de vie

L'intérieur de la maison viking, la salle de vie : l'alimentation dans les îles Lofoten
L'intérieur de la maison viking, la salle de vie : l'alimentation
Iles Lofoten Borg L'intérieur de la maison viking, la salle de vie : le feu : la cuisson des aliments
L'intérieur de la maison viking, la salle de vie : le feu : la cuisson des aliments



Borg, îles Lofoten La maison des vikings : repos au coin du feu
 La maison des vikings : repos au coin du feu

Iles Lofoten musée des vikings à borg salle consacrée à la religion.
Yggdrasil, l'arbre de vie