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mercredi 14 mars 2018

Rose Lagercrantz : On se revoit quand ?



Après les vacances, voici le retour d'Apolline et de ses fiches de lecture.
Apolline va avoir 8 ans au mois de mars et elle est en CE1.
Elle vous présente aujourd'hui une fiche de lecture  : On se revoit quand? roman de 158 pages, écrit bien gros, qu'elle a apprécié.




Titre : On se revoit quand ?

Nom de l’auteure  : Rose Lagercrantz

Nom de l’illustratrice : Eva Eriksson

Nom du traducteur : Traduit du suédois : Nils C. Ahl

Editions : L’école des Loisirs
collection Mouche

Résumé d'Apolline :

Dunne est en CE1. Elle va avec sa classe au zoo de Skansen à Stockholm.  Mais elle se perd et rencontre Ella Frida sa meilleure amie depuis la maternelle, qui est aussi au zoo avec son école. Ella Frida et Dunne ont été séparées car Ella Frida a déménagé et est allée dans une autre école. Elles jouent et ne se préoccupent pas que tout le monde les cherche. Quand on les retrouve les maîtresses sont en colère mais surtout celle d’Ella Frida. Quand Dunne rentre chez elle, elle se rend compte qu’Ella Frida est triste alors elle aussi est malheureuse. Quand se reverront-elles ?

Ma phrase préférée :

"On se revoit quand ?" C’est le titre qui est ma phrase préférée parce que cela a rapport avec le livre et cela montre que les petites filles s’aiment.

Ce que je pense du livre ?

J’ai énormément aimé ce livre  parce que c’est une très belle histoire d’amitié. J’ai aimé le zoo parce que l’histoire se déroule là.
L’histoire m’a fait penser à Olga et moi, parce que nous sommes les meilleures amies.  Je l’ai connue en maternelle mais on n’est  plus dans la même école depuis le CP. Mais on se revoit à mon anniversaire de toute façon.  J’ai trouvé que l’écriture était facile et simple et j’ai bien aimé les illustrations parce qu’elles ont beaucoup de détails et les petites filles sont trop mignonnes.


L’avis de la grand mère : Décidément même lorsque je lis des romans avec ma petite fille, je me retrouve en Scandinavie et plus précisément en Suède. On se revoit quand ? fait partie d’un ensemble qui raconte l’histoire de Dunne et de son amie Ella Frida. C’est le dernier de la série qui commence avec l’entrée en CP dans Ma vie heureuse, livre que, bien sûr, nous allons lire bientôt !



Le  thème principal est l’amitié qui unit les petites filles mais il y a aussi celui de l’école, de la séparation, de la mort et du deuil (la maman de Dunne) et de la vie quotidienne avec ses petits bonheurs, ses contrariétés ou ses gros chagrins. Le papa de Dunne est sorti de l’hôpital où il est resté tout l’été à la suite d’un accident et, alors que sa petite fille est tout heureuse de l’avoir pour elle seule, il invite Eva, une infirmière dont il est tombé amoureux. Et ceci, juste au moment, où Dunne se fait tant de souci pour son amie Ella Frida qui a déménagé et semble très malheureuse dans sa nouvelle école ! Heureusement Dunne est une petite fille très aimée de son papa et tout va s’arranger pour elle et pour sa petite amie.
Le texte est direct, accessible à des enfants âgés entre 6 est 8 ans selon leur niveau de lecture. Il aborde les difficultés de la vie sans pathos, tout simplement, avec optimisme et il parle avant tout du bonheur. J’ai beaucoup aimé ce passage qui clôt le roman, où  Dunne, avant de s’endormir paisiblement, réconciliée avec son papa et Eva, et heureuse de revoir bientôt Ella Frida, parle de bonheur avec ses cochons d’Inde :

"Si seulement, on savait à quel point on est heureux quand on est heureux, dit Dunne.
Les cochons d’Inde se regardèrent sans comprendre. De quoi parlait-elle maintenant ?
Les cochons d’Inde savent toujours à quel point ils sont heureux quand ils sont heureux. On le voit à leurs yeux qui brillent."





Merci à la Librairie dialogues et aux éditions L'école des Loisirs



dimanche 25 février 2018

F Des : Etienne le lièvre des neiges


Paru aux éditions Brindefoli’vre, Etienne, Le lièvre des neiges, textes et illustrations de F. Des, est un petit livre à la jolie couverture dédié à tous les enfants amoureux de la montagne.

Le texte hésite entre le registre documentaire et le récit d’aventures.

Au niveau documentaire le jeune lecteur apprend que le lièvre blanc des neiges est « variable » c’est à dire qu’il sait s’adapter à la nature et changer de couleur, blanc en hiver, gris-brun en été. Le lièvre fait des cabrioles dans la neige, la marmotte termine son « hibernation », et il est temps pour le lièvre de « bouquiner «  c’est à dire «  de trouver une amoureuse ».


Le récit  : Etienne est un vantard et se dispute avec Victor, le renard roux. Mais bien vite il est pris au piège et menacé par son ennemi.  Parviendra-t-il à lui échapper ?


Le récit d'imagination ne m’a pas trop touchée car j’ai trouvé qu’il manquait d’originalité et je n'ai pas été sensible à l'humour de la dispute entre les deux animaux.

Logo d'Apolline

Ma petite fille Apolline a lu le récit des mésaventures du lièvre qui ne lui a pas déplu mais qui n'a pas provoqué de réflexions particulières. Nous avons surtout discuté de l’aspect documentaire, des animaux qui changent de couleur, du sens du verbe bouquiner dont elle ne connaissait qu’une seule acceptation.




Ce qu’elle a aimé ? Les illustrations et leurs couleurs comme celle très réussie du lièvre qui se détachent sur une lune énorme.




Merci à Dialogues croisés et aux éditions  Brindeli’vre


mercredi 14 février 2018

Stéphane Servant et Irène Bonacina : Cinq minutes et des sablés


Logo d'Apolline

Apolline, ma petite fille, vous présente ce livre : Cinq minutes et des sablés, lu en classe, dans le cadre du concours annuel des Incorruptibles qui demandent aux enfants d'élire leur livre préféré parmi les six choisis par des éditeurs, des bibliothécaires et des libraires. Chaque niveau vote. Apolline est en CE1.




Titre 
Cinq minutes et des sablés

Nom 

de l'auteur : Stéphane Servant
de l'illustratrice : Irène Bonacina

Edition : 

Didier jeunesse

Résumé d'Appoline

La Petite Vieille attendait Madame la Mort
 La Petite Vieille  (c’est son nom) allait mourir et Madame la Mort vient la voir pour l’amener.
« Le temps de changer de chaussures et je suis à vous » dit la Petite Vieille et elle lui prépare un thé de chine bien corsé et des bons sablés. Après le chat vient, alléché par l’odeur des sablés, puis la petite voisine, puis Monsieur Igor, le violoniste, et tous les voisins du quartier.


Tous ensemble, ils mangent, ils dansent, ils chantent et Madame la Mort aussi. Au moment de partir, Madame la Mort est trop fatiguée et elle part sans la petite Vieille. Elle lui conseille : "profite bien du temps qui passe, je reviendrai ."

Mes phrases préférées

"Cinq minutes de plus ou cinq minutes de moins, quelle importance ? "cette phrase me plaît beaucoup parce qu’elle est amusante, parce qu’elle  est répétée plusieurs fois et ça  rappelle le titre

"Vous resterez bien cinq minutes, je vais faire des sablés."

 Pourquoi j'ai aimé le livre ?



Tout m’a plu dans ce livre. C’est un coup de coeur. Parce que au lieu d’attendre la mort, la Petite Vieille joue avec le chat, elle joue à la marelle avec la petite, elle grignote de sablés, elle danse avec Monsieur Igor. La leçon du livre, c’est que, au lieu d’attendre tristement la mort, il faut profiter de la vie.
Ce qui m’a plu aussi, c’est qu’à la fin du livre il y a la recette des sablés au gingembre. J’ai essayé de les faire avec mon papa mais sans gingembre parce qu’on n'en avait pas et je l’aime pas trop.

Bravo pour Irène Bonacina : ses dessins sont trop trop trop trop trop beaux !!!!!!!!!!!!!! Ils sont gais. Madame la Mort est belle, elle ne fait pas peur.

L'avis de la grand-mère : 



Je n'aurai peut-être pas osé offrir un livre sur la mort à ma petite fille mais à voir combien elle a aimé ce livre et tout ce qu'elle en a retiré, j'aurais eu tort. Voilà une manière douce, pleine de joie et d'humour, pour aborder ce thème avec des enfants. Comme le dit Apolline, la mort ne fait pas peur car l'illustratrice la représente aux antipodes de la figuration traditionnelle, effrayante et menaçante, mais au contraire avec une silhouette gracieuse, dans une tenue de coquette. Elle n'est pas animée de mauvais sentiments, elle aime les gens et les animaux mais on y apprend qu'elle est inéluctable. Elle reviendra obligatoirement un jour et  c'est pour cela qu'il faut aimer la vie et tout ce qu'elle a de bon, les amis, les enfants, la musique, la danse,  les animaux et, bien sûr ... les sablés !
La vie prend des couleurs ensoleillées, le mouvement de la danse et le son du violon- et oui, on croit l'entendre - rythment les illustrations de ce très beau livre.

samedi 20 janvier 2018

Maranke Rinck et Martijn Van der Linden : Chatangram


La particularité de ce livre Chatangram de Maranke Rinck et Martijn Van der Linden est qu’il contient  un tangram,  puzzle chinois qui consiste en sept pièces en carton,  pour raconter une histoire.  Seulement sept pièces, oui ! Mais c’est fou tout ce que l’on peut faire avec ! Le narrateur, un petit garçon, crée un chat, et puis un poisson pour le nourrir , une maison pour l’abriter, un  chien qui le fait fuir, un crocodile pour faire fuir le chien et.. et.. Je ne vous raconte pas tout mais sachez que l’histoire ne finira que lorsque le narrateur deviendra lui aussi personnage du livre sous la forme d’un Tangram.



 Les pièces assemblées du tangram laissent place chaque fois à l’illustration qui parle à l’imagination de l’enfant.


Un génial petit Album qui  a beaucoup plu à ma petite-fille Apolline (7ans1/2). Il mêle jeu et  récit pour le plus grand plaisir des enfants et des grands !
Oui, j’y ai joué avec Apolline qui a aimé suivre le récit tout en construisant les formes proposées (il y en a beaucoup surtout pour les oiseaux).



 Mais on peut continuer au-delà et chercher à créer d’autres personnages et une autre histoire. C’est ce que nous allons essayer de faire avec Apolline à notre prochaine rencontre.
 A partir de 5 ans.


Merci à  la Librairie Dialogues, Dialogues croisés  et l'édition Kaléidoscope.




jeudi 11 janvier 2018

Pénelope Jossen : Bucéphale



Bucéphale de Pénélope Jossen paru aux éditions L’école des Loisirs, conte la rencontre du jeune Alexandre et du cheval Bucéphale. Une histoire adaptée aux enfants entre 5 et 7 ans.
Le récit de la jeunesse d'Alexandre et de son amitié avec son cheval est raconté par Plutarque dans la Vie d’Alexandre et dans le Roman d’Alexandre de Pseudo-Callisthène.

Pénélope Jossen : Bucéphale a peur de son ombre

Bucéphale acheté par le roi Philippe de Macédoine, le père d’Alexandre, est indomptable. Il n’accepte aucun cavalier sur son dos. Le jeune Alexandre s’aperçoit que le cheval a peur de son ombre. Il obtient la permission de le monter et place Bucéphale face au soleil de manière à ce qu’il ne voit plus son ombre. L’étalon rassuré laisse monter l’enfant sur son dos. C’est le début d’une longue histoire d’amour entre l’animal et son maître.


Le texte simple, direct, raconté au présent, est facilement accessible aux jeunes enfants. Ceux qui adorent les chevaux se sentiront directement concernés, comblés par l'histoire elle-même. Les autres  comme ma petite fille 71/2 ans ont besoin de plus d’explications. Est-ce que l’histoire est vraie ? Bucéphale a-t-il réellement existé ? Qui est Alexandre Le Grand ?  J’avoue que j’avais prévu  les questions sur Alexandre le Grand mais pas celles qui m’ont été posées. J'ai eu tout faux !

Quand est mort Bucéphale ? Où ? Pourquoi ? Est-ce qu’il est mort avant Alexandre ou après ? Et s'ils est mort avant, est ce qu'Alexandre a pleuré ?  Etait-il réellement gris comme dans le livre ?

Depuis j’ai réparé mes lacunes en me documentant mais j’ai aimé cette conversation intéressante, preuve que le livre fonctionne bien. La discussion a aussi porté sur les qualités d’Alexandre, le courage, l’observation, la patience et sur les illustrations. Appoline les aime parce qu’elles sont vives et « cool».

Pénéloppe Jossen : Alexandre monte Bucéphale

Quant à moi, la grand-mère, j’aime beaucoup le format carré du livre et le contraste de ce fond jaune taché de rouge qui évoque le soleil de la Grèce, toujours présent dans l’image. Il contraste avec la couleur gris noir de Bucéphale. Les grandes étendues blanches sur lesquelles galopent Bucéphale et son cavalier semblent éclaboussées de lumière et en mouvement comme pour montrer l’avenir de celui qui conquerra une grande partie du monde. La silhouette du cheval qui se déploie sur deux pages me rappellent les dessins des grottes de Lascaux, silhouette un peu déformée par le support et qui vient d’un passé lointain.

Pénélope Jossen : Bucéphale

Bucéphale, par son format et  ses couleurs primaires, crues, étincelantes, son récit historique mis à la portée des petits,  sort vraiment de l’ordinaire et mérite d'être découvert.

Quelques petits renseignements aux parents qui liraient ce billet ( et si vous voulez en savoir plus, allez lire le mémoire de Emilie Glanowsky  : ICI 

Alexandre chevauchant Bucéphale à la bataille d'Issos, mosaïque de la Maison du Faune à Pompéi

Bucéphale : le mot vient du grec et signifie Tête de boeuf ! Pourquoi ? De nombreuses hyptohèses ont été émises. Je ne les retiens pas toutes ! 

Le cheval aurait une liste blanche sur le chanfrein qui aurait la forme d’une tête de boeuf.

Des cornes auraient poussé sur la tête du cheval marquant son origine magique et divine.

Il aurait été marqué au fer rouge, une marque en forme de tête de boeuf.

La couleur du cheval : Le cheval était noir ou alezan selon deux sources contradictoires.

La bataille d'Hydaspe : Les éléphants de Poros contre l'armée d'Alexandre par André Castaigne
La mort de Bucéphale : Il est mort en -326 a JC (date connue) pendant la bataille entre Alexandre et le rajah Poros et son armée d’éléphants, au bord de L’Hydaspe (Jhelum), sur le territoire actuel du Pakistan. Alexandre est mort en-323 a J C.

Le cheval aurait eu 30 ans à sa mort (sans certitude). Il aurait été blessé pendant la bataille mais Plutarque affirme que c’est surtout de vieillesse et d’épuisement qu’il est mort.
Le chagrin d’Alexandre a été immense, il a fait construire une ville sur l’emplacement du tombeau de son cheval : Alexandria Bucéphale. (aujourd’hui Phalia au Pakistan)

 Voir le billet de Miriam sur La vie d'Alexandre de Plutarque

Je remercie Dialogues croisés, la Librairie Dialogues et les éditions L'école des loisirs




vendredi 8 décembre 2017

Stéphanie Nervesa : Jean-Pierre le poisson pané


Fiche d'Apolline


Logo d'Apolline fiche de lecture  sur Jean Pierre le poisson pané dans le blog Ma librairie claudialucia
Logo d'Apolline


Apolline, (7 ans 1/2) vous présente un drôle de petit livre, Jean-Pierre le poisson pané, qui, on peut le dire, sort un peu de l'ordinaire dans le style livre pour enfants.








Titre du livre :
Jean-Pierre le poisson pané
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Auteure du livre : Stéphanie Nervesa

Illustration : Amandine Dugon

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Editions d'Orbestier : Rêves bleus

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Résumé de la quatrième de couverture

Mes copains ont trop de la chance, ils ont tous des animaux chez eux. Moi je n'en ai même pas ! Du coup, j'ai demandé à Papa et Maman si on pouvait en avoir un. Moi j'aurais bien aimé avoir un chien, un chat ou un hamster comme tous mes amis, mais papa lui, il voyait ça différemment, et on a eu Jean-Pierre...


J’ai aimé l’illustration à la folie ! Parce qu'elle est très drôle. Les personnages ne sont pas très beaux mais sont bien dessinés. On dirait des sorciers et des sorcières. Ils ont des drôles de tête. Le petit garçon et la maman ont des dents bizarres. Dans la maison, il y a des mouches, un barbecue avec des dents, une lampe cochon, la maman a encore le code barre sous sa chaussure. 
Il y a le bazar partout, on aurait dit ma chambre mais maintenant je l'ai rangée.



J'ai aimé histoire à la folie parce qu'elle est très Rigolote !! Au début, le papa ne veut pas d'un animal alors il fait une réunion et décide d'acheter un poisson : tout le monde est content mais quand le papa dit que ce sera un poisson pané tout le monde est contre. Le poisson moisit et on l'enterre dans les toilettes. Et à la fin, ils achètent un nouvel animal et c'est un chat qui s'appellera Jean-Pierre aussi. Et l'histoire est finie. The end !
Mon passage préféré, c'est quand ils font l'enterrement de Jean-Pierre, le poisson pané et qu'ils le mettent aux toilettes et le Papa pleure.

« Il fallait se rendre à l'évidence, Jean-Pierre n'était plus. Papa dut se résigner. On organisa un enterrement à la hauteur du personnage »

L'avis de la grand-mère  


 Complètement allumée l'illustratrice et pas plus sage l'auteure de cette histoire abracadabrande qui semble sortir d'une farce d'Oulipo : offrir un poisson pané comme animal de compagnie à son fils, non mais ... !  Donc, vous l'avez compris, trop sérieux s'abstenir ! Et justement, ce qu'elle cherche Apolline, petite fille sage dans la vie, ce sont des histoires "rigolotes"  et  fofolles. Et là, elle est servie.

Quant à moi, c'est l'illustration qui m'a fait peur. Ces personnages caricaturaux qui pourraient tous être des membres de la famille Groseille, m'ont fait fuir. J'ai été rattrapée par ma petite fille qui m'a mis les images sous les yeux et qui m'a démontré combien elles étaient géniales. Et effectivement quand on les regarde de près, on y découvre un monde un peu surréaliste, toutes sortes de détails bizzaroïdes, amusants, de petites bestioles-objets ou d'objets-bestioles.
D'accord, Apolline, je te suis !
En somme rien de mieux qu'une petite-fille de 7 ans (et demi, n'oublions pas le demi !) pour vous faire sortir de votre conformisme.

dimanche 12 novembre 2017

Bruno Heitz
 : Jojo sans peur



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 La dernière fiche d'Apolline réalisée pendant les vacances.
Apolline a 7 ans et demi et est en CE1. Elle sait maintenant bien lire. Les livres qu'elle  présente, parfois c'est maman qui les lit, selon leur difficulté, parfois ils sont découverts à deux voix et puis elle les relit tout seule.





Titre du livre :
 Jojo sans peur

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Illustration : Bruno Heitz


Auteur du livre : Bruno Heitz

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Edition Circonflexe
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Résumé de la quatrième de couverture 



Jojo n'avait peur de rien et le regrettait : « La peur donne des ailes... quelle chance ont les trouillards »




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J’ai trouvé l’histoire : 

Passionnante, amusante et qui fait peur !!!


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Mon passage préféré est  : en fait j'en ai plein
 :

"Quand Jojo arriva le soir, ces deux guignols ne l'effrayèrent point "
J'aime ce passage parce que il y a le mot de "guignols" et c'est un mot rigolo.



Mon autre passage préféré, c'est quand les parents enlèvent leurs déguisements et l'auteur a dit : "Dracula se dédraculassa et la sorcière se désorciérisa".
C'est très dur à dire mais en même temps ça me fait hurler de rire.




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J’ai aimé l’illustration : A la folie

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J'ai aimé histoire :

  A la folie

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J'ai demandé à maman de le lire trois fois d'affilée parce qu'en fait c'était rigolo parce que le petit n'a peur de rien, et qu'il dit : c'est bien d'être trouillard parce que la peur donne des ailes. J'ai appris des mots amusants : pistoche, pétoche, guignols, des expressions rigolotes : la peur donne des ailes, il gardait son sang froid, jojo n'avait pas froid aux yeux.

 L'auteur a fait plein de livres que j'aimerais lire : Jojo pas le temps / Jojo pas de bol, Jojo la magie : en fait tous.



L'avis de la grand-mère :

Quand on aime un livre "à la folie", ce peut être dangereux! Heureusement, Apolline et sa maman ont trouvé tous les livres de Jojo à la médiathèque mais il a fallu les réserver car les enfants se les arrachent!

C'est une lecture facile avec des images accompagnées d'un texte court. A mon avis il peut être lu dès le CP quand les enfants commencent à se débrouiller en lecture.

Si vous me demandez ce que je pense ? Je répondrai : Euh !...
 De prime à bord je ne vois pas comment expliquer cet engouement.  Mais si je me penche sur les raisons que me donne ma petite-fille pour a-do-rer Jojo je finis par comprendre.

Apolline est sensible au côté humoristique du livre : comique de mots, une  piscine devient une "pistoche" , la sorcière se "désorciérise" et puis on y rencontre  des mots familiers qu'elle ne trouve pas toujours dans les  autres livres et qui lui donnent un sentiment de transgression : La "pétoche" au lieu de la peur, avouez que c'est osé ! Des quiproquos aussi car Jojo quand on lui dit que la peur donne des ailes prend l'expression au pied de la lettre et croit que les "trouillards" (encore un mot osé ) peuvent voler comme des oiseaux.
Et puis Apolline s'intéresse au langage et elle a aimé apprendre toutes les expressions imagées sur la peur : "n'avoir pas froid aux yeux", "garder son sang froid". etc... Enfin, un petit garçon qui n'a jamais peur alors que soi-même on a toujours peur, cela en impose !

Voilà, vous avez compris qu'il y a en a des raisons pour aimer Jojo sans peur quand on a 7 ans !


Encore une expression imagée!