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dimanche 14 mai 2023

Voyage à Copenhague

La petite sirène

Et oui, je suis là à Copenhague pour une semaine !  
 
Et comme je viens de lire Le roi et l'horloger d'Arnaldur Indridason j'espère bien voir la fameuse horloge d' Isaac Habrecht  -qui se trouve au château de Rosenborg- avant  de commenter le livre ici

 


La littérature danoise

Quelques écrivains danois ICI commentés dans mon blog

Hans Christian Andersen : Peer-La-Chance
 
Hans Christian Andersen : Les contes
 
Thorkild Hansen : La mort en Arabie
 
Anne-Cathrine Riebnitzsky : Les guerres de Lisa

Maren Uthaug : La petite fille et le monde secret
 
et un auteur suédois :
 
Per Olov Enquist  : le médecin personnel du roi qui raconte l'histoire de Christian VII, roi du Danemark et de son médecin Struensee,  que l'on retrouve dans le roman de Indridason cité ci-dessus. Voir aussi le film Le médecin du roi  de Nikolaj Arcel
 

La peinture danoise

 

Vilhem Hammershoi
 

Les musées sont nombreux à Copenhague et j'ai voulu savoir quels peintres danois j'allais rencontrer. 

Je n'en connais qu'un pour l'instant que j'aime beaucoup :  Vilhem Hammershoi (1964-1905). 

J'adore ces intérieurs en demi-teintes, aux lignes épurées, sans ornements, ces camaieux de noirs, de gris et de bruns, qui présentent une  femme ( il s'agit de la femme du peintre), le plus souvent de dos, debout devant une fenêtre lisant une lettre ou assise, absorbé dans ses pensées, se dérobant aux yeux qui les contemplent. Parfois une fenêtre laisse passer un rayon de soleil et une porte ouverte nous laisse entrevoir l'extérieur. Je  trouve ces peintures mystérieuses, énigmatiques : Que fait cette femme ? a quoi pense- t-elle?  La saisissons- nous dans un moment de repos ou de tristesse ?


Vilhem Hammershoi


Ses amis, Peter Islted et Carl Vilhem Holsøe ont des univers proches de Hammershoi.

 Les peintres de Skagen


Peder Severin Kroyer

Il y aussi les tableaux magnifiques des peintres de Skagen dans le Jutland du Nord, une ville et une plage qui ont attiré par leurs lumières et par la fameuse "heure bleue" des peintres comme Peder Severin Krøyer et Michael Ancher , des écrivains,  et des visiteurs du monde entier

Peder Severin Krøyer

 

Michael Ancher

 

Michael Ancher
 

Enfin j'ai lu un article sur  l'âge d'or de la peinture danoise  ICI que je vous résume ci-dessous

L’Âge d’or de la peinture danoise (1801-1864)

 

Christoffer Eckersberg

Christoffer Eckersberg 

Considéré comme  précurseur et de père de l’âge d’or danois Christoffer Eckersberg (1783-1853) se forme à l’Académie royale des beaux-Arts de Copenhague avant de faire un long voyage qui le mène à Paris, où il  a pour maître Jacques-Louis David durant un an, puis à Rome, comme c’est la coutume chez les artistes du XIXème siècle. Il y côtoie des artistes danois, et surtout s’emploie à perfectionner son approche du paysage. Puis Eckersberg s’éloignera  de la peinture idéalisée danoise  peindra les paysages en pleine nature. Ses compositions sont habitées d’une grande rigueur, qui leur donne tout leur équilibre.  

Christoffer Eckersberg

Christen Købke

Christen Købke : Le château de Frederikborg


Christen Købke (1810-1848) a été l’un des élèves de Christoffer Eckersberg, et a suivi son exemple en multipliant les travaux sur le motif. Il a eu une vie très courte qui a interrompu  une eouvre qui témoigne d'une grand talent. Il voyage, en Allemagne et en Italie, avant de revenir au Danemark. Là, il pratique un art d’une très grande délicatesse, en s’attachant notamment à peindre les paysages qui l’entourent, des portraits de personnes familières, des sujets ordinaires, intimes.

Martinus Rørbye

Martinus Rørbye Vue depuis la chambre de l’artiste


Martinus Rørbye 1803-1848  suit les cours de Christoffer Eckersberg à l’Académie royale des beaux-Arts de Copenhague, où il entre à dix-sept ans et se trouve également récompensé. Sa célèbre Vue depuis la chambre de l’artiste (1825) dit beaucoup de son talent et de son goût : comme bien des peintres danois de cette époque, il est attentif aux environnements intimes, mais son regard porte vers l’extérieur, vers les bateaux prêts à partir. Martinus Rørbye voyagera en effet beaucoup. En Italie, en Grèce, en Turquie, en Norvège… Partout, il travaille à saisir la lumière et peint des scènes de genre charmantes.

Constantin Hansen

Constantin Hansen

 Constantin Hansen (1804-1880) :  Né à Rome d’un père portraitiste, il vit ensuite à Vienne puis à Copenhague. Étudiant de l’Académie royale, il profite d’une bourse pour voyager en Europe et s’attarder en Italie durant huit ans. Il excelle dans l’art de la fresque et du portrait, singulier ou de groupe.

Et voilà tout ce que j'ai à voir à Copenhague ... et plus encore, si j'en juge par la richesse de la ville. Et je vais aller aussi au château d'Hamlet à Elseneur. A bientôt !

jeudi 11 mai 2023

Shelley Parker-Chan : Celle qui devint le soleil


Shelley Parker-Chan, australienne d’origine asiatique, nous offre avec Celle qui devint le soleil un roman fantasy à base historique. Le récit se déroule dans la Chine du XIV siècle alors occupée par les  Mongols. La dynastie mongole Yuan ( 1271-1368)  a divisé le pays en domaines féodaux et a fondé un système social hiérarchique divisée en quatre castes. Les Mongols en occupent la première place, la seconde est réservée aux non-Chinois, nomades des steppes, la troisième aux Chinois du Nord, la dernière aux Chinois du Sud. Ceux-ci, au bas de l’échelle n’ont aucun droit et vivent misérablement. Ce sont, en général des paysans qui n’ont aucun espoir d’avancement.

C’est dans cette dernière caste que naît l’héroïne de ce récit. En 1345, les maladies, la famine ont décimé la famille Zhu. Il ne reste plus que son  père, son  frère  Chongba à qui un devin a prédit à un grand destin aussi improbable que cela puisse paraître. Elle-même, est  promise à « rien », au néant. C’est normal, c’est une fille ! Aussi lorsque les deux hommes sont tués par des bandits, la fillette décide-t-elle de devenir Chongba, elle prend les vêtements de son frère, et sous cette identité, elle parvient à se faire admettre dans un monastère où elle poursuit brillamment des études de lettré avant de devenir moine. Plus tard, elle se fait moine mendiant et rejoint les Rebelles contre la dynastie Yuan, appelés les Turbans rouges.

Les rebelles, les Turbans rouges,  s'opposent au pouvoir mongol

C’est là que commence la lutte de Zhu Chongba pour accéder à la Grandeur promise à son frère. Dotée d’une volonté de fer, dominée par un désir ardent de réussite, intelligente et rusée, et surtout persuadée que son destin, du moins celui de son frère, est tout tracé et ne peut être dévié, elle va peu à peu s’élever au plus haut. Face à elle, les princes, les commandants et généraux de l’armée mongole, sont des personnages à part entière que nous découvrons et suivons tout au long de ce récit riche en aventures, en péripéties épiques, en héros fabuleux, en combats, mais aussi en réflexion sur le destin, sur le pouvoir et sa corruption, le Bien et le Mal, et bien sûr, les femmes : la terrible condition féminine en Chine et l’évolution de Chongba Zhu qui prend conscience que c’est en tant que femme qu’elle doit réaliser son destin. Elle nous apprend que l’on ne mérite pas son destin mais qu’on le crée !

Le roman hésite entre le réalisme, on apprend beaucoup sur la Chine de cette époque, et la Fantasy  avec les apparitions de fantômes, le mandat du ciel (qui justifie le pouvoir divin de l’empereur de Chine) devenant un pouvoir fantastique.  Il s’agit d’un conte, - une pauvre paysanne devient une reine - et pourtant l’histoire est vraie !  Enfin presque vraie ! L’auteure nous en avertit dès la préface : les évènement sont historiques, plusieurs personnages sont tirés de la réalité mais « le roman en réinterprète librement presque tous les aspects… ».  Et Shelley Parker-Chan en a le droit puisque nous le savons, nous sommes dans un roman d’Héroïc fantasy !

Le premier empereur Ming

Cependant, la réinterprétation est de taille car Zhu Chongba a existé du moins sous le nom de Zhu Yuanzhang …  mais c’est un homme !  Issu d’une famille  pauvre, il est devenu moine puis a rejoint l’armée des Rebelles, les Turbans rouges, qui ont chassé les Mongols de Chine en 1368. Il monte sur le trône, prend le nom de Hongwu, devenant le premier empereur de la dynastie Ming (1368_1398). Il se marie avec Ma qui est aussi un beau personnage féminin dans le roman et qui devient impératrice.

L'impératrice Ma

Un roman fantasy, donc, que l'on vit à la fois comme un conte, une épopée héroïque, un  récit "librement" historique et dont la lecture est agréable et captivante.



 

mardi 9 mai 2023

Nicolas Vanier : La Grande Course, dans l'enfer de la Yukon Quest

 


De temps en temps, j’aime lire les écrits de Nicolas Vanier et me replonger dans la neige, le froid polaire, les lacs gelés, les montagnes aux déclivités effrayantes et les exploits héroïques et surhumains ! C’est ce que j’appelle mon syndrome Jack London et James Curwood. Je suis tombée dans la potion magique de leurs livres presque à ma naissance et  j’y retourne sans cesse par un biais ou par un autre.

Dans ce récit intitulé la Grande course, Nicolas Vanier raconte sa participation à l’une des plus difficiles et des plus exigeantes courses de traîneaux du monde : dans l’enfer de la Yukon Quest !

26 participants qui sont les plus grands mushers (conducteurs de traîneaux) du monde, beaucoup d’accidents, beaucoup d’abandons, de nombreux chiens mis en repos dans les droppers (lieu où sont laissés les bêtes trop fatigués pour continuer sur décision des vétérinaires) .

Inutile de dire que j’ai aimé ! J’ai suivi avec intérêt toutes les étapes et les détails techniques de la course qui réclame des capacités physiques et intellectuelles des animaux comme de leur musher, endurance, rapidité, volonté, capacité d’analyse : Les chiens de tête sont capables de prendre la bonne décision en une fraction de seconde, de négocier un tournant dangereux, de choisir la bonne piste, d’éviter les nombreux pièges tendues par la neige ou le gel… Les obstacles à franchir malgré la fatigue obsédante, le manque de sommeil accumulé, le froid,  (des températures à -50°!) sont les étapes de cette course qui accumule les difficultés.

Ce que j’aime dans ce récit, c’est d’abord le rapport de Nicolas Vanier avec ses chiens, cet amour réciproque, cette compréhension mutuelle qui font qu’il est véritablement en communion avec eux. J’ai aimé que l’animal passe toujours avant le maître qui prend d’abord soin d’eux avant de s’occuper de lui-même  à chaque étape. J’ai aimé connaître le nom de chacun, les distinguer d’après leur caractère, leurs qualités et leurs faiblesses. Quand Nicolas Vanier s’interroge sur ce qui le pousse à s’infliger tant d’épreuves, à aller toujours aux limites de ses forces, et quand il se demande la même chose pour ses chiens, la réponse est la même pour l’homme comme pour les bêtes.

Jamais je n’ai senti une telle communion avec mes chiens, ressenti une telle harmonie. Leurs souffles font écho au mien. Leur fatigue est la mienne. Je suis une sorte d’archer qui fait vibrer les cordes d’un bel instrument, en osmose avec son orchestre, et dont aucune fausse note ne vient troubler la mélodieuse partition qu’ensemble nous écrivons sur le pupitre de cette course.

Et puis, bien sûr, il y a les paysages, la traversée du Kondklide avec les traces des chercheurs d’or et l’hommage de Nicolas Vanier à Jack London ( et oui, je sais, je ne  ne suis pas la seule ! ), les aurores boréales qui illuminent les nuits d’une beauté irréelle, les silhouette des loups qui mêlent leur voix à la lumière des cieux, une beauté à couper le souffle qui est une récompense aux souffrances endurées pendant la course.

Au cours de ses réflexions pendant cette longue course, Nicolas Vanier fait sienne cette phrase : « il vaut mieux accomplir sa vie que la rêver » , j’ai envie de lui répondre que oui, bien sûr, il a théoriquement raison mais… quand je me plonge dans ces récits d’aventures et de glace, moi qui aime tant la neige, les pays nordiques et qui suis si frileuse, si peu sportive, je me dis que c’est bien la vie, aussi, parce qu’on peut la rêver ! 

 

PS : les documents en annexe sont appéciables :  d'abord une carte qui permet se suivre l'itinéraire de Whitehorse à Fairbanks, puis le lexique du vocabulaire de la course, les dessins de l'attelage, les résultats de la course (à ne pas lire avant la fin du livre pour bénéficier du suspense !)  et des photos.

mercredi 3 mai 2023

Leon Morell : Le ciel de la chapelle Sixtine


Le ciel de la chapelle Sixtine de Leon Morelle raconte les quatre années consacrées à la peinture du  plafond de la chapelle Sixtine, travail imposé à Michel Ange par le pape Jules II et que l’artiste vécut comme un cauchemar.  Il faut dire que Michel Ange ne se considérait pas comme peintre mais comme sculpteur et n’était heureux que devant un bloc de marbre. En 1508, lorsqu’il commence ce travail titanesque, Michel Ange n’a pas d’expérience au niveau de la fresque. De plus, le plafond de la Sixtine avec ses bosses, ses replats, est une surface particulièrement difficile à maîtriser. Mais le pape s’entête, conseillé par son favori, l’architecte et peintre Bramante, jaloux de Michel Ange qu’il espère voir échouer. Michel Ange n’a pas vraiment le choix, les geôles du Château Saint Ange ou obéir.

 

La chapelle Sixtine, plafond inauguré en 1512 devant le pape Jules II

Leon Morelle imagine un personnage fictif, Aurélio, jeune homme d’une grande beauté, qui  entre dans l’atelier de Michel Ange comme apprenti et surtout comme modèle, inspirant les personnages d’Adam ou de jeunes éphèbes qui peuplent le plafond de la Sixtine. C’est à travers ce personnage, tout à fait crédible, que l’on va suivre les étapes de la fresque, les découragements, les tâtonnements, les échecs, mais aussi les progrès fulgurants de l’artiste pour maîtriser la technique de la fresque, sa maîtrise du dessin et de la couleur, son imagination foisonnante, et ses traits de génie qui susciteront l’émerveillement dans tous les pays de la Renaissance. Nous apparaît aussi, à travers les yeux du jeune homme, la personnalité de Michel Ange, un homme tourmenté, qui rejette le péché de la chair et son homosexualité latente, un chrétien qui est imprégné d’histoire biblique, un artiste qui ne vit que pour son art, la sculpture. Un homme capable de se priver de sommeil, de nourriture, qui vit son art comme une ascèse et qui refuse à ses compagnons d’atelier - qu’il a pourtant fait venir de Florence -  d’intervenir dans son travail de création même si ce sont des artistes renommés. Autour d'eux gravitent tout une foule de personnages célèbres dont le moindre n'est pas celui de Rafaël en train de peindre les stanze du palais du Vatican, ou encore Erasme que Michel Ange admire.

 J’ai moins aimé, par contre, le personnage fictif de la courtisane Aphrodite qui vit dans le palais pontifical et est la maîtresse de Jules II. La manière dont elle intervient dans la vie de Michel Ange ne m’a pas paru convaincante. Pour montrer la prostitution et la dépravation de l’Eglise, le personnage de Magherita, jeune et belle jeune femme que Aurélio rencontre sur la route de Flaminia, en direction Rome, suffit amplement.

 Peu à peu, les différentes scènes de la Bible se créent devant nous et font de ce roman historique très bien documenté un livre très intéressant.


De Zacharie et Jonas : évolution de la technique et des coloris

 

Le prophète Zacharie

Michel Ange a commencé les fresques du plafond  par la partie située au-dessus de la porte d'entrée de la chapelle avec Le prophète Zacharie. Il a terminé par la partie située au-dessus de l'autel, près du mur du Jugement dernier qu'il peindra plus tard, avec le prophète Jonas qui témoigne de l'évolution de la technique du dessin, de la composition et des couleurs, au cours de ces années.

Le prophète Jonas

Des premières scènes aux dernières

 

L'ivresse de Noë

La première scène est L'ivresse de Noë trop classique, sans inventivité, aux coloris froids; la deuxième est le Déluge pour laquelle le peintre se reprochait d'avoir placé trop de personnages.

 

Le Déluge

Dans les dernières scènes, la création d'Adam, la création du soleil et des plantes,  la séparation de la lumière et des ténèbres, Michel Ange est arrivé à l'apogée de son art et maîtrise la fresque plus qu'aucun  artiste ne l'a jamais fait !


Michel Ange  : Dieu créa le soleil et les plantes


(Détail)  Michel Ange  : Dieu créa le soleil


Voir aussi dans mon blog : Rome la chapelle Sixtine redécouverte par Robin Richmond  

lundi 1 mai 2023

Visiter Paris avec des enfants

La Tour Eiffel photo d'Apolline
  

Initiation parisienne pour les petits-enfants à l'occasion de leur anniversaire respectif :  10 ans et 13 ans, avec, d'abord, CELLE qui a eu, sans surprise, le plus de succès : la tour Eiffel  ! Vue du trentième étage de notre hôtel, elle offrait un spectacle toujours renouvelé :  ils  s'endormaient en la regardant et se réveillaient à l'aube pour l'admirer.


La tour Eiffel vue du 30ième étage de l'hôtel


La Tour Eiffel, le soir



Vue de l'hôtel la tour Eiffel clignote et scintille/ La tour Eiffel à l'aube (photo d'Apolline)


Le musée d'Orsay

 


La visite du musée d'Orsay a été moins réussie en raison  de la foule compacte qui se pressait autour des tableaux. Mais on a pu voir les Caillebotte que je ne voulais pas rater avec les deux nouvelles acquisitions de ce peintre qui a des cadrages hors du commun. 


Caillebotte : les Tournesols


Caillebotte : La promenade en barque

Et bien sûr les autres peintures de Caillebotte avec son saisissant Raboteurs de plancher.

 

Caillebotte : Les raboteurs de plancher et Les toits de Paris en hiver

Si les oeuvres de Monet, Manet, Van Gogh, Degas, Renoir étaient tellement assiégées qu'il était difficile de les admirer, par contre il n'en était pas de même des tableaux d'Emile Bernard  et de Maurice Denis que nous avons pu découvrir ou redécouvrir. 

Mais ce n'est pas une bonne idée de visiter le musée d'Orsay pendant les vacances scolaires ! Je pensais que cette cohue n'était réservée qu'aux grandes expositions mais pas aux collections permanentes ! Les enfants n'ont pas vu grand chose si ce n'est entre quelques "éclaircies" !


Emile Bernard : Madeleine au bois d'Amour et femmes à l'ombrelle

 Promenade dans Paris

 


Plus appréciée, la visite répartie sur trois jours de Paris à pied ou en métro : L'Etoile,  les jardins des Tuileries, le Louvre, le palais royal, les colonnes de Buren,  les fontaines à boules de Pol Bury, la comédie française, l'hôtel de ville...


Louvre et jardin des Tuileries



Palais royal  les colonnes de Buren, jardin du palais royal
   

 

Fontaine  à boules de Pol Bury,
 

Visite de Paris en bateau :


Paris en bateau


Versailles : le château et les jardins


Versailles


Enfin Versailles ! Là, encore une foule compacte dans les appartements du roi au château de Versailles où, comme ont dit mes petits-enfants, ils n'ont vu que les lustres, fort beaux d'ailleurs ! 

 

Pour vous donner une idée de la visite des appartements royaux !  Mon petit-fils, sur la droite, face à un mur de visiteurs
 

Heureusement les jardins sont tellement immenses que l'on peut s'y promener à loisir  sans être gêné par la foule....

 

Versailles : les jardins (phot de A.)

 

Versailles

 

Versailles
 

Et l'après-midi le Grand Trianon et le Petit Trianon ainsi que le Hameau de la reine sont des visites agréables, moins fréquentées, qui ont plu a tout le monde, surtout quand on termine par une bonne glace et des crèpes au chocolat !

 

Le petit Trianon

Le Hameau de la Reine : le temple d'Eros
 

Le Hameau de la Reine

 

Le Grand Trianon

 

J'ai regretté de ne pas avoir commencé le matin par la visite des jardins et de Trianon afin de terminer  par le château où j'ai eu l'impression qu'il y avait moins de monde à partir du milieu de l'après midi. A essayer, donc, quand on visite avec des enfants.