Pages

Affichage des articles dont le libellé est Albums. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Albums. Afficher tous les articles

mercredi 14 février 2018

Stéphane Servant et Irène Bonacina : Cinq minutes et des sablés


Logo d'Apolline

Apolline, ma petite fille, vous présente ce livre : Cinq minutes et des sablés, lu en classe, dans le cadre du concours annuel des Incorruptibles qui demandent aux enfants d'élire leur livre préféré parmi les six choisis par des éditeurs, des bibliothécaires et des libraires. Chaque niveau vote. Apolline est en CE1.




Titre 
Cinq minutes et des sablés

Nom 

de l'auteur : Stéphane Servant
de l'illustratrice : Irène Bonacina

Edition : 

Didier jeunesse

Résumé d'Appoline

La Petite Vieille attendait Madame la Mort
 La Petite Vieille  (c’est son nom) allait mourir et Madame la Mort vient la voir pour l’amener.
« Le temps de changer de chaussures et je suis à vous » dit la Petite Vieille et elle lui prépare un thé de chine bien corsé et des bons sablés. Après le chat vient, alléché par l’odeur des sablés, puis la petite voisine, puis Monsieur Igor, le violoniste, et tous les voisins du quartier.


Tous ensemble, ils mangent, ils dansent, ils chantent et Madame la Mort aussi. Au moment de partir, Madame la Mort est trop fatiguée et elle part sans la petite Vieille. Elle lui conseille : "profite bien du temps qui passe, je reviendrai ."

Mes phrases préférées

"Cinq minutes de plus ou cinq minutes de moins, quelle importance ? "cette phrase me plaît beaucoup parce qu’elle est amusante, parce qu’elle  est répétée plusieurs fois et ça  rappelle le titre

"Vous resterez bien cinq minutes, je vais faire des sablés."

 Pourquoi j'ai aimé le livre ?



Tout m’a plu dans ce livre. C’est un coup de coeur. Parce que au lieu d’attendre la mort, la Petite Vieille joue avec le chat, elle joue à la marelle avec la petite, elle grignote de sablés, elle danse avec Monsieur Igor. La leçon du livre, c’est que, au lieu d’attendre tristement la mort, il faut profiter de la vie.
Ce qui m’a plu aussi, c’est qu’à la fin du livre il y a la recette des sablés au gingembre. J’ai essayé de les faire avec mon papa mais sans gingembre parce qu’on n'en avait pas et je l’aime pas trop.

Bravo pour Irène Bonacina : ses dessins sont trop trop trop trop trop beaux !!!!!!!!!!!!!! Ils sont gais. Madame la Mort est belle, elle ne fait pas peur.

L'avis de la grand-mère : 



Je n'aurai peut-être pas osé offrir un livre sur la mort à ma petite fille mais à voir combien elle a aimé ce livre et tout ce qu'elle en a retiré, j'aurais eu tort. Voilà une manière douce, pleine de joie et d'humour, pour aborder ce thème avec des enfants. Comme le dit Apolline, la mort ne fait pas peur car l'illustratrice la représente aux antipodes de la figuration traditionnelle, effrayante et menaçante, mais au contraire avec une silhouette gracieuse, dans une tenue de coquette. Elle n'est pas animée de mauvais sentiments, elle aime les gens et les animaux mais on y apprend qu'elle est inéluctable. Elle reviendra obligatoirement un jour et  c'est pour cela qu'il faut aimer la vie et tout ce qu'elle a de bon, les amis, les enfants, la musique, la danse,  les animaux et, bien sûr ... les sablés !
La vie prend des couleurs ensoleillées, le mouvement de la danse et le son du violon- et oui, on croit l'entendre - rythment les illustrations de ce très beau livre.

lundi 5 février 2018

Bilan du Mois de Janvier 2018

Je lis donc je suis : jeu littéraire de Janvier

Je me suis promis de faire un bilan mensuel de mes lectures au cours de cette année 2018! Et voilà que je suis en train de flancher dès le mois de Janvier ! Donc, je me secoue !

Mes deux coups de coeur du mois de Janvier : Poésie et roman


Poésie/ Art                                                          Roman
  ICI                                                         Billet ICI/ Citation 1 / Citation 2

Romans / Théâtre

Ibsen un ennemi du peuple
Ici
 
Ici
Ici
Ici

Les romans policiers

j'ai commencé par En sacrifice à Moloch, mon préféré, qui est le cinquième de la série Rebecka Martisson. Lu ensuite le premier Horreur boréale et le second Le sang versé. Je continuerai la série au mois de Février.

Ici
Ici

Ici
J'ai aimé aussi :

Ici
Ici

et moins aimé :


Ici

Les romans pour enfants

Mon préféré est Chatangram, un livre-jeu à partir du tangram, puzzle chinois de sept pièces.


Ici


Ici














Ici













J'ai lu aussi au mois de Janvier :

mais je n'ai pas eu le temps de faire les billets :

Kazuo Ishiguro : Le géant enfoui

Nathan Hill : Les fantômes du Vieux pays

et début février :

Audur Ava Olafsdottir : Le rouge vif de la rhubarbe

Je suis en train de lire : Le prodige de Roy Jacobsen dont j'avais beaucoup aimé Les Invisibles

Voyage fin décembre-début Janvier : En Touraine

Visite du château de Chenonceau


















samedi 20 janvier 2018

Maranke Rinck et Martijn Van der Linden : Chatangram


La particularité de ce livre Chatangram de Maranke Rinck et Martijn Van der Linden est qu’il contient  un tangram,  puzzle chinois qui consiste en sept pièces en carton,  pour raconter une histoire.  Seulement sept pièces, oui ! Mais c’est fou tout ce que l’on peut faire avec ! Le narrateur, un petit garçon, crée un chat, et puis un poisson pour le nourrir , une maison pour l’abriter, un  chien qui le fait fuir, un crocodile pour faire fuir le chien et.. et.. Je ne vous raconte pas tout mais sachez que l’histoire ne finira que lorsque le narrateur deviendra lui aussi personnage du livre sous la forme d’un Tangram.



 Les pièces assemblées du tangram laissent place chaque fois à l’illustration qui parle à l’imagination de l’enfant.


Un génial petit Album qui  a beaucoup plu à ma petite-fille Apolline (7ans1/2). Il mêle jeu et  récit pour le plus grand plaisir des enfants et des grands !
Oui, j’y ai joué avec Apolline qui a aimé suivre le récit tout en construisant les formes proposées (il y en a beaucoup surtout pour les oiseaux).



 Mais on peut continuer au-delà et chercher à créer d’autres personnages et une autre histoire. C’est ce que nous allons essayer de faire avec Apolline à notre prochaine rencontre.
 A partir de 5 ans.


Merci à  la Librairie Dialogues, Dialogues croisés  et l'édition Kaléidoscope.




jeudi 11 janvier 2018

Pénelope Jossen : Bucéphale



Bucéphale de Pénélope Jossen paru aux éditions L’école des Loisirs, conte la rencontre du jeune Alexandre et du cheval Bucéphale. Une histoire adaptée aux enfants entre 5 et 7 ans.
Le récit de la jeunesse d'Alexandre et de son amitié avec son cheval est raconté par Plutarque dans la Vie d’Alexandre et dans le Roman d’Alexandre de Pseudo-Callisthène.

Pénélope Jossen : Bucéphale a peur de son ombre

Bucéphale acheté par le roi Philippe de Macédoine, le père d’Alexandre, est indomptable. Il n’accepte aucun cavalier sur son dos. Le jeune Alexandre s’aperçoit que le cheval a peur de son ombre. Il obtient la permission de le monter et place Bucéphale face au soleil de manière à ce qu’il ne voit plus son ombre. L’étalon rassuré laisse monter l’enfant sur son dos. C’est le début d’une longue histoire d’amour entre l’animal et son maître.


Le texte simple, direct, raconté au présent, est facilement accessible aux jeunes enfants. Ceux qui adorent les chevaux se sentiront directement concernés, comblés par l'histoire elle-même. Les autres  comme ma petite fille 71/2 ans ont besoin de plus d’explications. Est-ce que l’histoire est vraie ? Bucéphale a-t-il réellement existé ? Qui est Alexandre Le Grand ?  J’avoue que j’avais prévu  les questions sur Alexandre le Grand mais pas celles qui m’ont été posées. J'ai eu tout faux !

Quand est mort Bucéphale ? Où ? Pourquoi ? Est-ce qu’il est mort avant Alexandre ou après ? Et s'ils est mort avant, est ce qu'Alexandre a pleuré ?  Etait-il réellement gris comme dans le livre ?

Depuis j’ai réparé mes lacunes en me documentant mais j’ai aimé cette conversation intéressante, preuve que le livre fonctionne bien. La discussion a aussi porté sur les qualités d’Alexandre, le courage, l’observation, la patience et sur les illustrations. Appoline les aime parce qu’elles sont vives et « cool».

Pénéloppe Jossen : Alexandre monte Bucéphale

Quant à moi, la grand-mère, j’aime beaucoup le format carré du livre et le contraste de ce fond jaune taché de rouge qui évoque le soleil de la Grèce, toujours présent dans l’image. Il contraste avec la couleur gris noir de Bucéphale. Les grandes étendues blanches sur lesquelles galopent Bucéphale et son cavalier semblent éclaboussées de lumière et en mouvement comme pour montrer l’avenir de celui qui conquerra une grande partie du monde. La silhouette du cheval qui se déploie sur deux pages me rappellent les dessins des grottes de Lascaux, silhouette un peu déformée par le support et qui vient d’un passé lointain.

Pénélope Jossen : Bucéphale

Bucéphale, par son format et  ses couleurs primaires, crues, étincelantes, son récit historique mis à la portée des petits,  sort vraiment de l’ordinaire et mérite d'être découvert.

Quelques petits renseignements aux parents qui liraient ce billet ( et si vous voulez en savoir plus, allez lire le mémoire de Emilie Glanowsky  : ICI 

Alexandre chevauchant Bucéphale à la bataille d'Issos, mosaïque de la Maison du Faune à Pompéi

Bucéphale : le mot vient du grec et signifie Tête de boeuf ! Pourquoi ? De nombreuses hyptohèses ont été émises. Je ne les retiens pas toutes ! 

Le cheval aurait une liste blanche sur le chanfrein qui aurait la forme d’une tête de boeuf.

Des cornes auraient poussé sur la tête du cheval marquant son origine magique et divine.

Il aurait été marqué au fer rouge, une marque en forme de tête de boeuf.

La couleur du cheval : Le cheval était noir ou alezan selon deux sources contradictoires.

La bataille d'Hydaspe : Les éléphants de Poros contre l'armée d'Alexandre par André Castaigne
La mort de Bucéphale : Il est mort en -326 a JC (date connue) pendant la bataille entre Alexandre et le rajah Poros et son armée d’éléphants, au bord de L’Hydaspe (Jhelum), sur le territoire actuel du Pakistan. Alexandre est mort en-323 a J C.

Le cheval aurait eu 30 ans à sa mort (sans certitude). Il aurait été blessé pendant la bataille mais Plutarque affirme que c’est surtout de vieillesse et d’épuisement qu’il est mort.
Le chagrin d’Alexandre a été immense, il a fait construire une ville sur l’emplacement du tombeau de son cheval : Alexandria Bucéphale. (aujourd’hui Phalia au Pakistan)

 Voir le billet de Miriam sur La vie d'Alexandre de Plutarque

Je remercie Dialogues croisés, la Librairie Dialogues et les éditions L'école des loisirs




dimanche 7 janvier 2018

Mes prochaines lectures




Quand le papa Noël fait bien les choses !  De quoi bien commencer l'année 2018 !

Jean Leroy et Matthieu Maudet : Les trois petits casse-pieds




Les trois petits casse-pieds de Jean Leroy et Matthieu Maudet, ce sont trois petit chats qui veulent absolument regarder de dessins animés à la télévision. Pour les en détourner leur grand-père leur propose de leur raconter une histoire. Mais pour les intéresser, il faudra qu'il se mette au goût du jour. Non, pas de petit chaperon rouge, pas de  petits cochons ! Mais une histoire dans l'espace dont ils seront les héros, quitte à corriger le papy quand il ne va pas dans leur sens.
Oui, mais quand l'histoire sera finie, vont-ils retourner à la télévision ? Vous le verrez mais sachez que le grand père a plus d'un tour dans son sac !
L'histoire s'adresse à des enfants de cinq ans. Ce livre n'est pas un coup de coeur pour moi mais  les illustrations sont plaisantes et l'histoire sympathique. Son mérite est de montrer combien l'imagination a changé, le loup devient un monstre,  les armes sont des sabres laser…
L'imagination a changé ? oui, et pourtant pas tant que ça car la structure du récit est toujours celle traditionnelle du conte. 

Merci aux Editions L'école des Loisirs et à Dialogues croisés






Ici
i