Xavier Müller, docteur es sciences et journaliste scientifique, part d'une découverte récente, celle des neurones miroirs pour créer la trame de son roman Dans la peau d'un autre..
Maxence Lance est un brillant étudiant en sciences. Un avenir plein de promesses l'attend quand il est admis dans le prestigieux laboratoire de sciences cognitives du professeur Gamblin pour un stage de quatre mois sur les neurones miroirs qui viennent d'être découverts chez le rat .
Maxence s'est spécialisé dans l'hypnose, discipline longtemps taxée de charlatanisme mais dont l'efficacité thérapeutique qui n'est plus à prouver intéresse à présent la médecine. Cependant, pour gagner sa vie, Maxence donne des spectacles d'hypnose dans un cabaret. A l'issue d'une de ses séances, un voile noir s'abat sur ses yeux et il se retrouve, dix ans plus tard, dans la peau d'un autre... Quand il découvre que cet autre est Philippe Mahieu, éminent chercheur sur le point de découvrir du nouveau sur les neurones miroirs en liaison avec l'hypnose, notre héros endosse volontiers sa nouvelle personnalité!
Alors, qu'est-ce que les neurones miroirs et faut-il être docteur es sciences pour comprendre l'intrigue? Rassurez-vous, Xavier Müller nous en donne une définition simple et limpide qui permet à tout Candide de pénétrer dans l'histoire non seulement sans difficulté mais avec intérêt.
Comparativement aux types standard de neurones, ils ( les neurones miroirs) avaient la particularité d'être activés lorsqu'un rat réalisait une tâche, comme s'orienter dans un labyrinthe, mais aussi lorsqu'il la voyait exécutée par un congénère. Les neurones miroirs avaient appris aux chercheurs que réaliser une action et être témoin de la même action pouvaient être similaires du point de vue du cerveau. Mon prof nous avait gratifiés d'une phrase qui était restée gravée dans ma mémoire : " Les neurones miroirs montrent que s'imaginer, c'est faire". Un ou deux ans après les expériences avec les rats, des neurones miroirs avaient été identifiés chez l'homme.
Maxence Lance est un brillant étudiant en sciences. Un avenir plein de promesses l'attend quand il est admis dans le prestigieux laboratoire de sciences cognitives du professeur Gamblin pour un stage de quatre mois sur les neurones miroirs qui viennent d'être découverts chez le rat .
Maxence s'est spécialisé dans l'hypnose, discipline longtemps taxée de charlatanisme mais dont l'efficacité thérapeutique qui n'est plus à prouver intéresse à présent la médecine. Cependant, pour gagner sa vie, Maxence donne des spectacles d'hypnose dans un cabaret. A l'issue d'une de ses séances, un voile noir s'abat sur ses yeux et il se retrouve, dix ans plus tard, dans la peau d'un autre... Quand il découvre que cet autre est Philippe Mahieu, éminent chercheur sur le point de découvrir du nouveau sur les neurones miroirs en liaison avec l'hypnose, notre héros endosse volontiers sa nouvelle personnalité!
Alors, qu'est-ce que les neurones miroirs et faut-il être docteur es sciences pour comprendre l'intrigue? Rassurez-vous, Xavier Müller nous en donne une définition simple et limpide qui permet à tout Candide de pénétrer dans l'histoire non seulement sans difficulté mais avec intérêt.
Comparativement aux types standard de neurones, ils ( les neurones miroirs) avaient la particularité d'être activés lorsqu'un rat réalisait une tâche, comme s'orienter dans un labyrinthe, mais aussi lorsqu'il la voyait exécutée par un congénère. Les neurones miroirs avaient appris aux chercheurs que réaliser une action et être témoin de la même action pouvaient être similaires du point de vue du cerveau. Mon prof nous avait gratifiés d'une phrase qui était restée gravée dans ma mémoire : " Les neurones miroirs montrent que s'imaginer, c'est faire". Un ou deux ans après les expériences avec les rats, des neurones miroirs avaient été identifiés chez l'homme.
L'auteur va exploiter ce fait scientifique très sérieux pour nous raconter une histoire absolument déroutante avec maintes surprises, rebondissements spectaculaires, lançant le lecteur sur de fausses spéculations pour mieux le dérouter, le récupérer au tournant et l'envoyer enfin sur une autre piste. Car, on peut le dire, Xavier Müller ne manque pas d'imagination! Le roman est donc un thriller mais d'un genre un peu particulier puisqu'il exploite les ressources de la science-fiction.
Personnellement, j'ai été très intéressée par toute la partie réaliste du roman, le travail dans un laboratoire, les difficultés des chercheurs qui perdent leur temps à chercher des sponsors au lieu de pouvoir se consacrer à la recherche, le couperet toujours prêt à s'abattre sur eux s'ils n'ont pas les résultats escomptés. Tout ce qui concerne la neurobiologie - et ceci d'autant plus que je ne suis pas scientifique- éveille mon imagination et me paraît déjà en soi un merveilleux mystère, porteur de tous les possibles. J'étais prête à me passionner pour tout ce que la découverte des neurones miroirs permet d'imaginer d'un point de vue romanesque au niveau de l'apprentissage, du mécanisme de la violence ou du phénomène de l'empathie ou ... Je m'attendais à de la science fiction, certes, mais qui respecte la vraisemblance scientifique! Il n'en est rien. Il s'agit d'un thriller et c'est une toute autre voie que nous fait emprunter Xavier Müller, ce qui m'a déçue!
Alors? Alors il faut faire fi de la vraisemblance et se laisser emporter par toutes ces aventures rocambolesques et par l'imagination sans bornes de Xavier Müller. Les amateurs du genre seront servis... et copieusement. Il ne faut pas essayer de trouver des personnages ayant une épaisseur et dans lesquels on pourrait croire. Une des femmes, Béatrice, dont Maxence-Philippe tombe subitement amoureux alors qu'il a toujours aimé Andréa, chercheuse comme lui, me paraît psychologiquement très invraisemblable et rajoutée pour le besoin de l'intrigue. Mais le roman se lit volontiers et procure un bon moment de détente.
Ajoutons que Wikipédia consacre un article aux neurones miroirs. Vous pouvez lire aussi un article critique dans ce blog consacré à la science-fiction à travers les thèmes qu'elle aborde..
Personnellement, j'ai été très intéressée par toute la partie réaliste du roman, le travail dans un laboratoire, les difficultés des chercheurs qui perdent leur temps à chercher des sponsors au lieu de pouvoir se consacrer à la recherche, le couperet toujours prêt à s'abattre sur eux s'ils n'ont pas les résultats escomptés. Tout ce qui concerne la neurobiologie - et ceci d'autant plus que je ne suis pas scientifique- éveille mon imagination et me paraît déjà en soi un merveilleux mystère, porteur de tous les possibles. J'étais prête à me passionner pour tout ce que la découverte des neurones miroirs permet d'imaginer d'un point de vue romanesque au niveau de l'apprentissage, du mécanisme de la violence ou du phénomène de l'empathie ou ... Je m'attendais à de la science fiction, certes, mais qui respecte la vraisemblance scientifique! Il n'en est rien. Il s'agit d'un thriller et c'est une toute autre voie que nous fait emprunter Xavier Müller, ce qui m'a déçue!
Alors? Alors il faut faire fi de la vraisemblance et se laisser emporter par toutes ces aventures rocambolesques et par l'imagination sans bornes de Xavier Müller. Les amateurs du genre seront servis... et copieusement. Il ne faut pas essayer de trouver des personnages ayant une épaisseur et dans lesquels on pourrait croire. Une des femmes, Béatrice, dont Maxence-Philippe tombe subitement amoureux alors qu'il a toujours aimé Andréa, chercheuse comme lui, me paraît psychologiquement très invraisemblable et rajoutée pour le besoin de l'intrigue. Mais le roman se lit volontiers et procure un bon moment de détente.
Ajoutons que Wikipédia consacre un article aux neurones miroirs. Vous pouvez lire aussi un article critique dans ce blog consacré à la science-fiction à travers les thèmes qu'elle aborde..
Merci à Newbooks et à Ys
Merci aussi à Books XO Editions, une édition qui publie des livres avec le soutien des internautes.
Je comprends mieux ce qui t'a donné envie, ainsi que ta déception. Des personnages qui se perdent au profit de l'action, c'est dommage, surtout s'ils ont du potentiel.
RépondreSupprimer@ ys : ma déception vient du fait que je m'attendais à autre chose et je ne peux m'en prendre qu'à moi! Il ne faut pas avoir d'idée préconçue quand on choisit un livre. Ce n'est pas seulement les personnages; j'aurais vraiment aimé qu'il y ait une exploitation des possibilités des neurones miroirs plus proches de la recherche scientifique. Ceci dit le livre se lit agréablement.
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