Umberto Boccioni : Le bruit de la ville
Extra-Vagance ou le Futurisme italien
Cacophonie, Grégrégré... sillement
Aboie qui? Aboie Ment! Amer aboiement
Aboie qui? Aboie Ment! Amer aboiement
Extra Voyance? Extra quoi? Extravagance!
Que de bruit, que de bruit
Que de bruit
Bruit, bruit! Bruissent fantôme de la brousse
Fantôme des bois, des forêts,
Bruisse l'absence de la mousse,
Des champignons et des genêts
Jettatura! Jettetura! Sorcière aux noirs volets
Héroïne en haillons,
Ville, je te vis comme une blessure!
Je suis épuisée de toi, de tes balcons,
De tes néons, de tes crachats de C02
Deucé? Deux cé? Decé oooh! deux!
De tes cochons,
de tes cochons pas si cochons,
Humains qui fouillent dans la fange
des pavés
dans la rouille de l'espoir
dans la mobilisation des trottoirs.
Lassitude!
tremblement!
égarement!
Blessure pourpre signature
Que de bruit, que de bruit
Que de bruit
Bruit, bruit! Bruissent fantôme de la brousse
Fantôme des bois, des forêts,
Bruisse l'absence de la mousse,
Des champignons et des genêts
Jettatura! Jettetura! Sorcière aux noirs volets
Héroïne en haillons,
Ville, je te vis comme une blessure!
Je suis épuisée de toi, de tes balcons,
De tes néons, de tes crachats de C02
Deucé? Deux cé? Decé oooh! deux!
De tes cochons,
de tes cochons pas si cochons,
Humains qui fouillent dans la fange
des pavés
dans la rouille de l'espoir
dans la mobilisation des trottoirs.
Lassitude!
tremblement!
égarement!
Blessure pourpre signature
Rouge Feu, Rouge sang, Rouge
Epuisée, je puise dans ma solitude
Je me trémousse, comme un cycliste libellule,
Epuisée, je puise dans ma solitude
Je me trémousse, comme un cycliste libellule,
Comme une danseuse andalouse,
Et sur l'écran de ta dévotion
Je me trousse, je .. tu .. nous.. Co Co Co
Co- pulons.
Et le printemps? Le printemps dans tout ça?
Il obéit à la virgule,
Il vient faire sa promotion dans la meilleure tradition
De la ville, la vie vile, de la vie vite
De la ville
Je me trousse, je .. tu .. nous.. Co Co Co
Co- pulons.
Et le printemps? Le printemps dans tout ça?
Il obéit à la virgule,
Il vient faire sa promotion dans la meilleure tradition
De la ville, la vie vile, de la vie vite
De la ville
Qui tourne et qui me chamboule
Qui part en vrille et tourneboule,
Et qui perd la boule... la Ville!
Dans tout ça? le printemps? Ben! il s'emmerde le printemps!
Le futurisme est un mouvement artistique et littéraire moderne né en Italie au début du XX siècle qui exalte la ville, le progrès, le mouvement , la vitesse, les couleurs vives, le bruit.
Le Futurisme italien Gino Severini : La danseuse bleue
Le futurisme italien Umberto Boccioni : Pavés de la rue
Umberto Boccioni : La ville se lève
Umberto Boccioni : Dynamisme d'un cycliste
Les mots imposés pour l’édition 58 de Des mots, une histoire d'Olivia sont
cacophonie – (cicatrice remplacé par) cochon – grésillement - jettatura – aboiement – printemps – cycliste – blessure – amer – signature – mobilisation – promotion – tradition – balcon – héroïne – solitude – écran – tremblement – bredouille – égarement – oral – dévotion – extravagance – copuler – lassitude – virgule – brousse – épuisée
Je n'ai pas utilisé bredouille et oral.
Je n'ai pas utilisé bredouille et oral.
Un texte et des images qui permettent de s'envoler allegrement pour aller a la rencontre du printemps.
RépondreSupprimerLaisse béton, le printemps il est très bien près des reverbères, des néons des cinés...
RépondreSupprimerah oui ll s'emmerde le printemps ?
RépondreSupprimerje m'amuse bien se matin entre Wens qui part en campagne et toi qui navigue au futur !!
Je suis é..é..pou..poustouflée et essoufflée ! Tu nous tiens en haleine avec une maestria de chef d'orchestre endiablé (ou de danseuse andalouse) mais tu nous tiens ! Je suis accro à tes vers ! Quel pêche et quel talent ! :) (et quelle culture, j'en apprends tous les jours sur la peinture avec toi !)
RépondreSupprimerScotchée je suis ! Quel rythme ! Et la présentation visuelle qui accompagne si bien ce poème.
RépondreSupprimerj'aime tout! les peintures (que je ne connaissais pas) le rythme, la chute.
RépondreSupprimerquelle envolée et merci pour la découverte des peintures
RépondreSupprimerMerci Thérèse: aujourd'hui c'était une vraie journée de printemps!
RépondreSupprimer@ Wens : laisse béton! Ah! cela ne m'étonne pas de ta part!
RépondreSupprimer@ Dominique : Et oui, il s'emmerde le printemps (c'est une licence poétique!) pas une seule fleur ou herbette à se mettre sous la dent!
RépondreSupprimer@ Asphodèle : Merci! merci! mon fidèle supporter!
RépondreSupprimer@ Olivia : merci! contente que tu aimes!
RépondreSupprimer@ miriam : J'ai vu une expo sur le futurisme à Venise. C'est vraiment splendide! Cette manière de suggérer la vitesse, les couleurs flamboyantes!
RépondreSupprimer@ 32 Octobre : merci! j'ai d'abord écrit le poème sans penser au futurisme et puis au fur et à mesure que j'écrivais les tableaux que j'avais vus de Severini, de Boccioni revenaient en mémoire.
RépondreSupprimerChapeau belle imagination pour mettre ces mots à la file et leur donner du sens.
RépondreSupprimerJe ne suis pas fan du Futurisme mais j'adore tes textes et découvre toujours avec plaisir les tableaux que tu nous proposes
RépondreSupprimerBon we et bises de Lyon
Figure-toi que j'ai découvert le Futurisme italien récemment et que ça m'a beaucoup plû.Comme ton poème,très imaginatif comme toujours.Bravo.
RépondreSupprimerquel rythme !! et quelles belles illustrations ! j'apprends toujours quelque choses que je viens ici
RépondreSupprimerbelle belle journée !
mille bises
sourire
J ai tout aimé :-) une mention particulière pour le cycliste libellule, la danseuse andalouse ... Et bien sur pour le printemps qui obéit à la virgule :-)
RépondreSupprimerQuelle belle leçon sur le futurisme ! j'ai adoré ton texte ! Quelle fougue ! Une vraie danse latine ! Bravo !
RépondreSupprimerCoincoins futuristes !
@ Jean Charles : merci pour le chapeau! Ouf! c'est fait! Chaque fois je me dis que cette fois ça va être impossible!
RépondreSupprimerMerci Soène : J'aime beaucoup le futurisme en peinture même si je n'aime pas obligatoirement le monde du bruit et de la vitesse qu'ils admirent. Mais je le comprends au début de ce XX °siècle, le progrès devrait paraître exaltant.
RépondreSupprimerMerci Eeguab : Moi aussi j'aime cette peinture: ce qui est bien , c'est de découvrir les tableaux originaux et d'en voir une rétrospective dans une exposition. Les tableaux sont vraiment très beaux et paraissent animés.
RépondreSupprimerMerci marie sourire . A bientôt chez toi!
RépondreSupprimer@ Valentyne : la danseuse andalouse, c'est la danseuse bleue de Severini!
RépondreSupprimer@ Elcanardo : Olé! Coincoins andalous
RépondreSupprimerTu as le printemps qui part en vrille, alors cette semaine ? ;-) Comme toujours tu m'époustoufle de tant de rimes, heureuses ou amères. :D
RépondreSupprimerOn entend le bruit sur le tableau et j' aime beaucoup la danseuse bleue! Quant à ton texte,je n' en dirai rien perchè tes chevilles risqueraient de gonfler et c' est pas bon pour la circulation ...
RépondreSupprimerceriat : Oui, un printemps fou, fou, fou!
RépondreSupprimerPierrot Bâton : Les chevilles qui enflent pour une danseuse andalouse, c'est gênant!
RépondreSupprimerPierrot Bâton : Les chevilles qui enflent pour une danseuse andalouse, c'est gênant!
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