Pages

vendredi 10 janvier 2014

Victor Hugo : Quatrevingt-treize



Dans la préface de L'homme qui rit Victor Hugo écrivait à propos de la suite qu'il avait l'intention de donner à ce roman : Un autre livre, qui suivra, pourra être intitulé la Monarchie. Et ces deux livres, s'il est donné à l'auteur d'achever ce travail, en précéderont et en amèneront un autre qui sera intitulé : Quatrevingt-treize. (1869)

Le roman sur la Monarchie n'a jamais vu le jour mais Quatrevingt-treize rédigé à Guernesey entre 1872 et 1873, après de longues recherches documentaires, est paru en 1874. Notez que j'emploie la graphie voulue par Victor Hugo pour le titre puisqu'il paraît qu'il y tenait!

Moi, si je faisais l'histoire de la Révolution (et je la ferai), je dirais tous les crimes des révolutionnaires, seulement je dirais quels sont les vrais coupables, ce sont les crimes de la monarchie  a dit Victor Hugo. Et c'est exactement ce qu'il a fait dans Quatrevingt-treize. Il montre les excès, la cruauté, le fanatisme des deux partis. Il dépeint la Terreur qui règne de  part et d'autre et oppose au fameux "pas de grâce" (mot d'ordre de la commune), le "pas de quartier" (mot d'ordre des nobles) mais sans jamais renier son idéal républicain : La révolution, c’est l’avènement du peuple ; et, au fond, le Peuple, c’est l’Homme.
 
Victor Hugo quand il publie ce roman a 70 ans. Il a été monarchiste dans sa jeunesse, puis a admiré Napoléon Bonaparte. Mais en 1869, il est devenu un fervent républicain.  Il a largement évolué, a connu l'exil pour ces idées. Il est sensible à la misère du peuple, à la souffrance des enfants des classes pauvres; il dénonce l'injustice sociale et prend le parti des opprimés.
Et disons-le tout de suite, c'est pourquoi, j'aime ce roman! Parce que j'en ai assez de la tendance à pleurer sur les pauvres nobles et les pauvres chouans martyrisés alors qu'ils étaient tout aussi sanguinaires mais que la domination, les privilèges, l'injustice, la cruauté de la noblesse duraient depuis la nuit des temps et furent la cause de la révolution.
La Bretagne est une vieille rebelle. Toutes les fois qu'elle s'était révoltée pendant deux mille ans, elle avait eu raison; la dernière fois, elle a eu tort.

Un roman historique  documenté

Danton, Marat et Robespierre , école française du XVIIIème siècle
Si Victor Hugo choisit de parler de la révolution par l'année 93, c'est parce qu'il y voit un moment clef, celui où tout a basculé.

93 est la guerre de l'Europe contre la France et de la France contre Paris. Et qu'est-ce que la révolution? C'est la victoire de la France sur l'Europe et de Paris sur la France. De là l'immensité de cette minute épouvantable, 93, plus grande que tout le reste du siècle..

La Révolution est attaquée de tous côtés par des princes qui n'hésitent pas à faire une alliance de classe avec les ennemis de la nation. La France est menacée, au sud par l'Espagne, à l'est, par la Prusse,  à l'ouest, la Vendée  prend les armes, est prête à favoriser le débarquement des anglais pour soutenir leur cause. A l'intérieur, la trahison, la conspiration, les désaccords…

La Convention avait proclamé l'abolition de la Monarchie et l'an I de la république en Septembre 92.  93 va être le renforcement de la Terreur avec la création du le "Tribunal révolutionnaire". Le comité de salut public décide alors de lever une armée contre la Vendée.

Des personnages représentatifs de la révolution

Quatrevingt-treize : film de Albert Capellani (1921)
Dans ce roman Victor Hugo oppose trois personnages qui représentent trois types différents de la Révolution française :
Le marquis de Lantenac, prince breton réfugié en Angleterre, revient en Bretagne pour prendre la direction de l'insurrection vendéenne. Il incarne le noble férocement attaché à ses privilèges, défenseur de la chevalerie, qui n'accepte aucun compromis. Il a une conception de la grandeur et de l'honneur propre à sa classe sociale mais est implacable, cruel, sans compassion.
Il brûle les villages, achève les blessés, fusille les femmes.

Gauvain de Lantenac, son neveu, a adhéré à la cause républicaine et combat en Vendée contre son propre camp. Il le type du révolutionnaire, idéaliste, sincère, humain, qui a foi au progrès et croit en l'homme. Il a une conception chevaleresque de la guerre.
Nul doute qu'il porte les idéaux de Victor Hugo.

Cimourdain, prêtre défroqué, jacobin, représente l'idéal révolutionnaire pur et dur. Incorruptible,  rigide, implacable tout comme Lantenac, il préfère mourir que trahir son devoir. Il est chargé par le Comité Public de surveiller Gauvain jugé trop enclin au pardon. Or, Cimourdain a été le précepteur de Gauvain à qui il a transmis ses idées et qu'il considère comme son fils spirituel.

Face aux chefs, une veuve et ses trois enfants, recueillis par un régiment républicain, incarneront le peuple et l'innocence persécutée.

Un  roman épique et romantique

La Tourgue , dessin de Victor Hugo
 En 1869, le mouvement romantique est depuis longtemps révolu. Mais le roman de Victor Hugo Quatrevingt-treize, s'il s'appuie sur  l'Histoire, est  loin de s'inscrire dans le courant du roman réaliste alors à la mode. Et cela tient au style de Victor Hugo et à son interprétation personnelle de la révolution. Qu'il s'agisse des personnages réels, Danton, Robespierre ou Marat ou fictionnels, de Lantenac, Cimourdain, Gauvain, ceux-ci ne sont pas décrits comme des êtres normaux mais des héros surnaturels. Quatrevingt-treize, en effet, est une épopée que le style de Victor Hugo magnifie. La lutte physique et idéologique que se livrent les personnages est un affrontement de géants, de demi-dieux d'où leur portée symbolique. Ceux qui servent la cause de la Révolution sont aussi imprévisibles et invincibles que les éléments de la nature et par là ils sont hors du commun, hors de portée du jugement des mortels, des êtres relevant seulement du tribunal de Dieu :

Esprits en proie au vent.
Mais ce vent est un vent de prodige.
Etre un membre de la Convention, c'était être une vague de l'océan. La force d'impulsion venait d'en haut. Il y avait dans la Convention une volonté qui était celle de tous et n'était celle de personne. Cette volonté était une idée, idée indomptable, démesurée qui soufflait dans l'ombre du haut du ciel. Nous appelons cela la Révolution. Quand cette idée passait, elle abattait l'un et soulevait l'autre; elle emportait celui-ci en écume et brisait celui-là aux écueils.

La description de la Vendée, de lieux sauvages, tourmentés, des passages souterrains ou se cache tout un peuple de rebelles, introduit une impression de mystère, et même de merveilleux, comme si nous assistions à des combats hors du temps :  ainsi la Tourgue, berceau des Lantenac avec son oubliette profonde, démantelée par les canons des républicains, est parée d'une aura de légende :
La ruine est à l'édifice ce que le fantôme est à l'homme. Pas de plus lugubre vision que la Tourgue. Ce qu'on avait sous les yeux, c'est une haute tour ronde, toute seule au coin du bois comme un malfaiteur.
Le roman est bâti sur l'antithèse qui frappe les esprits et exprime des symboles puissants : entre le noble et le révolutionnaire, les grands et le peuple, entre l'amour et la haine, entre le sublime et la monstruosité, entre l'ombre et la lumière, entre l'homme et la bête.
 Disons-le ces deux hommes, le marquis et le prêtre, étaient jusqu'à un certain point le m^me homme. Le masque de bronze de la guerre civile a deux profils, l'un trouné vers le passé, l'autre trouné vers l'avenir, mais aussi tragique l'un que l'autre. (…) seulement l'amer rictus de Lantenac était couvert d'ombre et de nuit, et sur le front fatal de Cimourdain il y avait une lueur d'aurore.

Mais le marquis de Lantenac, s'il est grand dans le mal, peut l'être aussi dans le bien comme il le prouve en sauvant les enfants prisonniers du feu. Si bien que pour incarner le Mal absolu, Victor Hugo crée un autre personnage, âme damnée du marquis, l'Imanus , dérivé d'immanis, un mot du bas-normand qui exprime la laideur surhumaine et quasi divine, dans l'épouvante, le démon, le satyre, l'ogre. . Quoi qu'ils fassent ces hommes sont donc hors  du commun.

Le marquis de Lantenac sauvent les enfants Diogène Maillart (source)

 Grossissement épique, gradation, hyperbole, amplification, comparaison, personnification, tout le style de Victor Hugo est au service de cette vision de l'histoire où l'écrivain a mis toute son âme.
Un passage du livre est un exemple extraordinaire de ce style antithétique et de cette puissance d'évocation, c'est celui de la coronade qui s'est détachée dans la corvette amènant Lantenac en Vendée. Le canon devient une fois cassé son amarre "on ne sait quelle bête surnaturelle." Le canonnier responsable de cette négligence se bat alors contre la "bête" ; commence alors "la bataille de la matière et de l'intelligence, le duel de la chose contre l'homme". Si vous ne connaissez ce chapitre, lisez-le, c'est absolument fabuleux et le jugement du cannonier par Lantenac l'est tout autant.

Un roman féministe

Le féminisme n'est certes pas un des thèmes majeurs du roman et pourtant à travers le dialogue de Gauvain et de Cimourdain, Victor Hugo exprime ses idées sur la place de la femme dans une République idéale.

Gauvain reprit :
Et la femme ? Qu'en faites-vous?
Cimourdain répondit.
- Ce qu'elle est. La servante de l'homme.
-Oui. A une condition.
-Laquelle?
-C'est que l'homme sera le serviteur de la femme.
-Y penses-tu? s'écria Cimourain, l'homme serviteur! Jamais. L'homme est le maître. Je n'admets qu'une royauté, celle du foyer? L'homme chez lui est le roi.
- Oui. A un condition.
-Laquelle?
-C'est que la femme y sera reine.
- C'est à dire que tu veux pour l'homme et pour la femme…
- L'égalité
- L'égalité! Y songes-tu? Les deux êtres sont divers.
- J'ai dit l'égalité. Je n'ai pas dit l'identité.

Un roman généreux et optimiste


Victor Hugo croit au progrès de l'espèce humaine :

Ma pensée est : Toujours en avant. Si Dieu avait voulu que l'homme reculât, il lui aurait mis un oeil derrière l'oreille. Regardons toujours du côté de l'aurore, de l'éclosion, de la naissance Ce qui tombe encourage ce qui monte. Le craquement du vieil arbre est un appel à l'arbre nouveau. Chaque siècle fera son oeuvre, aujourd'hui civique, demain humaine.

Et c'est pour cette générosité, cette affirmation de la vie malgré les périodes noires de l'histoire que j'ai aimé Quatrevingt-treize. C'est pour ces idées belles et exaltantes que j'aime Victor Hugo!

extrait du dialogue entre Cimourdain et Gauvain   
 - Gauvain reviens sur terre.Nous voulons réaliser le possible.
-  Commencez par ne pas le rendre impossible.
- Le possible se réalise toujours.
- Pas toujours. Si l'on rudoie l'utopie, on la tue. Rien n'est plus sans défense que l'oeuf.
- Il faut pourtant saisir l'utopie, lui imposer le joug du réel, et l'encadrer dans le fait. L'idée abstraite doit  se transformer en idée concrète; ce qu'elle perd en beauté, elle le regagne en utilité; elle est moindre, mais meilleure. Il faut que le droit entre dans la loi; et, quand le droit s'est fait loi, il est absolu. C'est là ce que j'appelle le possible.
- Le possible est plus que cela.
- Ah! te revoilà dans ton rêve.
- Le possible est un oiseau mystérieux toujours planant au-dessus de l'homme.
- Il faut le prendre.
- Vivant.

Remarque : Victor Hugo, un repas de Noël?

Au cours de sa lecture, Nathalie avec qui je partage cette lecture a dit que Victor Hugo était comme un repas de Noël, lourd et indigeste, à propos des  phrases suivantes : 
Voici la Convention .
Le regard devient fixe en présence de ce sommet.
Jamais rien de plus haut n'est apparu sur l'horizon des hommes.
Il y a l'Himalaya et il y a la Convention

Je suis tout à fait consciente des outrances et de la démesure de Victor Hugo; certes ses grandes envolées lyriques ne sont plus à la mode, mais j'ai décidé d'être une inconditionnelle de l'écrivain, une Hugolâtre envers et contre tout! Et d'abord parce qu'un repas de Noël, c'est peut-être lourd ou indigeste… mais ce que c'est bon!

 Lecture commune avec Nathalie ICI



 Quatrevingt-treize : le cabaret de la rue du Paon




27 commentaires:

  1. lu il y a bien longtemps, j'avais oublié cet aspect féministe! bonne journée!

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Moi aussi et c'est tout d e même un aspect secondaire du roman mais...important!

      Supprimer
  2. lu il y a très longtemps je suis restée marquée par le personnage de Cimourdain qui reflète tellement tous les sectaires, tous les donneurs de leçons que l'on retrouvera lors de la Révolution russe ! c'est une période de l'histoire que je n'aime pas alors qu'elle était tellement riche d'espoir et de possibilités

    RépondreSupprimer
  3. Tu as raison : Staline admirait Cimourdain mais pour Hugo et je suis d'accord avec lui, Cimourdain et Lantenac se valent. La violence de la révolution, c'est la guillotine, l'horreur est évidente mais la violence des nobles même si elle ne paraît pas aussi terrible l'est tout autant. Maintenir le peuple, les paysans en Vendée, dans la servitude, l'ignorance, la misère, faire peser sur eux l'arbitraire, la violence au quotidien et ceci depuis des millénaires, ce n'est pas mieux! Et même Hugo malgré l'aspect sombre de Cimourdain le préfère à Lantenac parce qu'il représente le progrès alors que Lantenac s'accroche au passé et refuse l'évolution.

    RépondreSupprimer
  4. Vraiment bravo pour ton billet. J'ai adoré ce livre que je place personnellement au sommet de l'œuvre romanesque de Hugo avec "Les Travailleurs de la mer".
    Quant aux lourdeurs de Hugo, aux contrastes un peu trop systématiques, soit. Mais quand même quel souffle. Et malgré le parcours politique compliqué de Hugo quelle clairvoyance politique. Plus qu'un repas de Noël, c'est une fête de l'esprit.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Tout à fait d'accord! Une fête de l'esprit et quel panache! Je crois que j'ai encore préféré L'homme qui rit et j'ai l'intention de relire Les travailleurs de la mer car je l'avais beaucoup aimé quand je l'ai lu il y a de nombreuses années.

      Supprimer
    2. L'homme qui rit est le seul que je n'ai pas lu encore. Je vais suivre ton jugement éclairé et m'y plonger à l'occasion je pense.

      Supprimer
    3. J'espère qu'il va te plaire autant qu'à moi! Je l'ai lu cette été et je n'arrêtais pas de relever des passages qui me plaisaient. Si ça se trouve, il aurait fallu recopier le roman! Un pavé, tu t'en doutes!

      Supprimer
  5. Vous me faites me souvenir de cette lecture d'il y a bien longtemps... J'ai même une édition illustrée. Tiens, je vais aller la feuilleter.
    Bonne soirée.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. C'est vrai que je suis heureuse de revenir sur des lectures faites il y a si longtemps parfois que les reprendre est une re-découverte et procure toujours un grand et vif plaisir..

      Supprimer
  6. Je n'ai jamais lu Hugo :( c'est pour cela qu'il faut quand même que je m'y mette cette année ! 93 me tente beaucoup de par son sujet !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. 93 est un livre à lire, c'est sûr. Mais si tu veux m'accompagner pour ma relecture de Les travailleurs de la mer, ce serait aussi une belle aventure! Pas pour tout de suite cependant!

      Supprimer
    2. Je ne connaissais même pas le titre :( Je vais voir déjà si je commence Les Misérables. Il fait combien de pages environ ? Parce que sur internet je trouve 300 comme 600... Donc si c'est le premier cas ça va, si c'est le 2e ça dépendra du moment où tu voudras le lire.

      Supprimer
  7. Les Misérables! Tu vas te régaler! Celui-là je l'ai lu plusieurs fois et fait étudier à mes élèves. Je ne le relis pas! Pour Les travailleurs de la mer tu peux faire confiance à Hugo : c'est un pavé! dans les 600 pages? Mais on pourrait le programmer pour Avril ou mai! Qu'en penses-tu?

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je vais déjà voir si je tiens mes 2 premières LC (Richard III et Le talisman) car à la fin de l'année dernière je n'ai pas tenu les dates. Je ne préfère donc ne pas m'engager si c'est pour ne pas tenir.

      Supprimer
    2. C'est d'accord! Une autre fois peut-être!

      Supprimer
  8. Je ne savais pas que Victor Hugo avait déjà parlé en son temps d'égalité entre l'homme et la femme ! Ton billet est éclairant, et ça n'a pas tellement changé, ce sont toujours les possédants qui se plaignent le plus .. (les pauvres pigeons)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Oui, j'ai trouvé ce passage sur la femme très beau et très en avance sur son temps parce que effectivement il en faudra du temps avant que cette égalité soit appliquée (puisqu'elle ne l'est pas encore et qu'elle est sans cesse menacée!)

      Supprimer
  9. C'est vrai que c'est un livre plein de souffle et de héros, plus grand que nature. Personnellement je ne suis pas convaincue par ce féminisme théorique, quand on voit le traitement du personnage féminin !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. C'est une belle théorie! Voir ce que je dis à Aifelle! Moi aussi , bien sûr, j'ai trouvé insupportable le traitement du personnage féminin mais je suppose que nous jugeons d'après notre mentalité actuelle! Pour Hugo, je pense, c'est un hommage qu'il rend à la femme en tant que mère! Personnellement j'ai plutôt l'impression qu'il décrit une femelle seulement guidée par l'instinct maternel mais sans intelligence!

      Supprimer
  10. Et hop dans la liseuse pour de prochaines vacances! (j'espère)

    RépondreSupprimer
  11. Bonne idée. ah! comme c'était bien quand j'avais une liseuse pour lire et relire les classiques! Tu ne veux pas faire une LC de les travailleurs de la mer pour Avril ou Mai?

    RépondreSupprimer
  12. J'aime ce que tu dis des pauvres nobles martyrisés ^^ J'avoue avoir zappé ce roman de Hugo, dans son immense bibliographie ! Pourtant je dois l'avoir quelque part (j'ai eu la chance de me faire offrir des pléiades il y a quelques Noël de ça), je vais réparer cet oubli de lecture, et me souvenir en le lisant de ton enthousiasme à son égard :)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Et oui, je suis tellement en accord avec les idées de Victor Hugo. Et à ce propos, 93 est bien mais L'homme qui rit l'est encore plus!

      Supprimer
  13. quel beau billet! Je n'ai jamais lu ce roman tout simplement parce que je crains de me perdre dans la grande Histoire qui n'est pas vraiment mon fort......

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Merci! Oui, il faut aimer l'histoire mais on se laisse guider par Victor Hugo!

      Supprimer
  14. Je viens de me régaler. Pas seulement parce que les années 1790 sont une de mes marottes. Ce billet m'a donné envie de lire cet Hugo méconnu (de moi en tout cas), je vais de ce pas me le procurer. Merci.

    RépondreSupprimer

Merci pour votre visite. Votre message apparaîtra après validation.