Comment vivre confortablement avec son passé ? Faut-il l’effacer ou l’assumer ?
Nous sommes au Philharmonique de Genève, dans la loge du chef d’orchestre de renommée internationale, Alexandre Miller. A la fin d’un concert, ce dernier est importuné à maintes reprises par un spectateur envahissant, Léon Dinkel, qui prétend être un grand admirateur venu de Belgique pour l’applaudir.
Cependant, plus l’entrevue se prolonge, plus le comportement de ce visiteur devient étrange et oppressant. Jusqu’à ce qu’il dévoile un objet du passé…
Qui est cet inquiétant Monsieur Dinkel ? Que veut-il réellement ?
Un face à face poignant entre deux acteurs saisissants.
Nous sommes au Philharmonique de Genève, dans la loge du chef d’orchestre de renommée internationale, Alexandre Miller. A la fin d’un concert, ce dernier est importuné à maintes reprises par un spectateur envahissant, Léon Dinkel, qui prétend être un grand admirateur venu de Belgique pour l’applaudir.
Cependant, plus l’entrevue se prolonge, plus le comportement de ce visiteur devient étrange et oppressant. Jusqu’à ce qu’il dévoile un objet du passé…
Qui est cet inquiétant Monsieur Dinkel ? Que veut-il réellement ?
Un face à face poignant entre deux acteurs saisissants.
La pièce paraît reposer sur un suspense mais il n'en est rien. Dès que Leon Dinkel est là, on comprend de quoi il retourne! Le spectateur sait que Alexandre Miller est nommé à l'orchestre de Berlin dont il est originaire. Il est fait allusion au chef d'orchestre Karajan qui était membre du parti nazi, et donc l'on comprend tout de suite que l'envahissant personnage vient démasquer la véritable identité d'Alexandre Miller. Il ne faut pas être grand devin pour deviner qui il est et ce qu'on lui reproche.
J'ai trouvé cette pièce un peu lourde dans sa démonstration et la mise en scène plate, sans changement de rythme. Les réapparitions de l'importun visiteur auraient pu être traitées avec plus humour et de fantaisie pour devenir de plus en plus inquiétantes. Faire rire pour mieux asséner la vérité. Un crescendo accompagné d'une montée de l'angoisse aurait donc été le bienvenue. Il n'en est rien ou seulement esquissé. Tout est sur le même ton et Christophe Malavoy est raide comme la justice (qu'il incarne, c'est vrai) d'un bout à l'autre de la pièce comme le veut la mise en scène. Quant au dénouement de la pièce, il paraît bien consensuel, avec le pardon magnanime du juif martyrisé envers le criminel nazi.
Un bon moment pourtant, quand Alexandre Miller s'empare du revolver et révèle ce qu'il pense vraiment des juifs alors qu'il avait protesté de son innocence et invoqué sa jeunesse au moment du drame. Cela rend le personnage plus complexe, plus trouble et pose le problème de la liberté humaine et de la responsabilité.
Bien sûr, Christophe Malavoy et Tom Novembre sont de grands acteurs et ont une présence indéniable. C'est pour les voir que j'ai choisi ce spectacle. Mais la pièce ne m'a pas entièrement convaincue.
Fausse Note
Théâtre du chien qui fume- Interprète(s) : Christophe Malavoy, Tom Novembre
- Co-metteur en scène : Didier Caron, Christophe Luthringer
- Assistante mise en scène : Isabelle Brannens
- Lumières : Florent Barnaud
- Scénographie : Marius Strasser
- Costumes : Christine Chauvey
- Son : Franck Gervais
Christophe Malavoy, un acteur que l'on ne voit plus guère et c'est dommage.
RépondreSupprimerIL continue au théâtre, donc !
SupprimerLe thème m'intéresse mais tu ne semble guère enthousiaste pour la réalisation
RépondreSupprimerC'est une pièce qui est joué toujours sur le même ton; elle ne paraît pas inquiétante parce que tout est dit à l'avance. Et surtout c'est le dénouement que je n'ai pas aimé après ce qui est révélé et l'horreur de ce qui s'est passé !
SupprimerJe note que tu n'es pas convaincue. Il passe dans un théâtre parisien que j'aime bien et j'hésitais.
RépondreSupprimerNon, cela ne mas pas entièrement convaincue, c'est vrai !
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