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Coucher de soleil sur le Tage : Padrao dos Descobrimentos et Tour de Belem
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Visiter Lisbonne l'hiver, au mois de Décembre, a des avantages : l'afflux de touristes est moindre, les moments d'attente sont donc écourtés même si le monastère des Hiéronymites attire encore beaucoup de monde, les autres musées, eux, sont presque déserts ! Les inconvénients (non, ce n'est pas le mauvais temps, il faisait très doux et la pluie ne nous a pas gênés) sont autres : Les musées ferment plus tôt, la nuit arrive vite d'autant plus qu'il y a un décalage d'une heure par rapport à la France. Bref! Tout cela pour dire qu'après le monastère, après la visite du musée contemporain Berardo et le passage obligé à la pâtisserie historique de Belem qui fabrique les meilleurs pasteis de Nata (sublime ! )...
... la nuit était tombée ! Et voilà ce que j'ai vu en me promenant sur les rives du Tage.
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Méditation sur les rives du Tage vers 17H
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Padrao dos Descobrimentos et Tour de Belem entre 17H et 18H | |
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Le monument des Découvertes : Padrao des Descobrimentos vers 18H
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Le MAAT est un musée d'art, d'architecture et de technologie et présente des expositions temporaires. Il est un exemple splendide d'alliance entre le passé et le présent, entre l'ancien, une centrale électrique du début du XX siècle devenue le musée de l'électricité, et le contemporain conçu par l'architecte londonienne Ameda Levete comme une grande vague qui s'élance vers le Tage. Il est revêtu de mosaïques blanches qui rappellent l'engouement des Lisbonnais pour les azulejos, reflètent les lumières et semblent jeter des étincelles dans la nuit. Le toit piétonnier permet d'admirer le pont du 25 Avril qui enjambe le fleuve vers la rive opposée du Tage et le quartier de l'Almada. Ce pont, d'abord nommé Pont Salazar du nom du dictateur qui sévissait dans les années 1960 a été baptisé Pont du 25 Avril, jour de la révolution des Oeillets en 1974.
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Musée du MAAT, ancienne centrale électrique
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Musée du MAAT, ancienne centrale électrique
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MAAT : musée d'art et d'architecture et technologie
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MAAT : architecture d'Ameda Lavete
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Le MAAT |
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Belem Le Maat, montée
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Maat le toit piétonnier
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Quelle beauté ! Il est bien dommage que les rives du fleuve soient coupées du monastère des Hiéronymites par le chemin de fer qui n'est franchissable que par l'intermédiaire de deux passages surélevés éloignés l'un de l'autre et qui, de plus, est doublé de voies routières. Certes, le train est bien utile puisque c'est lui qui nous mène de la gare de Caïs do Sodré à Belem mais on peut imaginer quelle aurait été la vue s'il avait été construit ailleurs et si tous les monuments qui s'y trouvent à partir du monastère ne formaient qu'un seul ensemble! Mais à cette époque on n'avait rarement ce genre de préoccupation ! A Avignon, au XIX siècle, nous n'avons pu échapper au désastre que par l'intervention de l'écrivain Prosper Mérimée, inspecteur des monuments historiques, qui s'est élevé contre le construction de la voie ferrée entre les remparts (qui devaient être abattus) et le Rhône.
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Padrao dos Decobrimentos routes et voie ferrée vues du côté du Monastère
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Le MAAT n'existait pas encore quand j'ai découvert Lisbonne, ça me donnerait bien envie d'y retourner!
RépondreSupprimerComme Eimelle, j'y retournerais bien pour le MAAT. C'tes très beau, les rives du Tage au crépuscule, très paisible...
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