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mardi 2 mai 2017

Maren Uthaug : La petite fille et le monde secret



Lorsque j’ai commencé à lire La petite fille et le monde secret de Maren Uthaug dont l’action se déroule entre le nord de la Norvège en pays same et le sud du Danemark, je pensais en me fiant au  titre que ce récit allait me faire pénétrer dans un monde mystérieux à mi-chemin entre réalité et féérie, un monde peuplé d’êtres surnaturels qui m’amèneraient au coeur de la mythologie des peuples samis. Il n’en est rien et si, effectivement, il est question des croyances et des êtres légendaires de ce peuple, le roman est très réaliste et le monde décrit est très dur aussi bien dans les rapports entre membres d’une même famille qu’entre les minorités ethniques et les Norvégiens.

Les Sames ou Lapons

Les Samis de Suède
 Une note du traducteur Jean-Baptiste Coursaud est appréciable pour mieux comprendre le récit qui commence en Norvège du Nord. On y apprend que les Sames (ou samis) peuplent la Sapmi, région qui s’étend sur plusieurs territoires de Norvège, Suède, Finlande et Russie : c’est ce que nous nommons la Laponie. Si pour nous le mot lapon n’a aucune connotation péjorative, il n’en est pas de même en Norvège puisque Lapon vient du substantif lapp qui signifie "haillons",  "guenilles", "lambeaux" et désigne d’une manière méprisante le vêtement traditionnel des Sames. C’est pourquoi ce vocable à été aujourd’hui abandonné. Les Sames ont été victimes d’une assimilation forcée par l’administration et l’Eglise d’Etat de ces pays. Ce « génocide  culturel » n’a cessé qu’en 1945. A l’heure actuelle, les Sames sont 40 000 en Norvège et disposent maintenant d’un parlement autonome. Leur langue finno-ougrienne, de la même famille que le finnois, l’estonien et le hongrois, est reconnue comme langue nationale depuis 1987. Malgré tout, le racisme entre les peuples sames et les norvégiens est toujours bien vif et les problèmes restent nombreux en particulier pour ce peuple d’éleveurs de rennes resté nomades alors qu’une partie d’entre eux s’est sédentarisée.
Les Sames ont leur propre religion panthéiste caractérisée par le chamanisme mais ont été christianisés au XVIII siècle et sont devenus luthériens. A partir de 1848, un prédicateur suédois Lars Levi Laestadius a suscité un mouvement religieux conservateur le laestadianisme, basé sur le luthérianisme, qui développe une morale très stricte et austère.
Il est aussi question dans le roman des Kvènes, une autre minorité de la Norvège du Nord, venus de Finlande au XVI siècle.

Risten ou Kristen

 
Famille sami en vêtement traditionnel de nos jours (source)

Risten dont le père Knut est norvégien et la mère Rithha est same, vit une partie de son enfance en pays same. Entre Knut et la famille de sa femme règnent une inimitié profonde. La grand mère de Risten, Akkhu, ne parle jamais directement à son gendre parce qu'elle hait les norvégiens et son oncle, un laestadianien rigoriste, le méprise. Mais Ahkku aime sa petite fille qu’elle nourrit des croyances de son peuple. Ainsi Risten apprend à se méfier des sous-terriens, ces êtres maléfiques,  cachés au fond de la terre où ils entraînent les humains et elle sait qu’il ne faut jamais regarder une aurore boréale de peur d’être aspirée par elle. C’est nourrie de ces croyances et de ces terreurs que la petite fille va être amenée au Danemark chez la nouvelle compagne de son père. Séparée de sa mère qu’elle ne retrouvera qu’à l’âge adulte, elle ne reverra jamais sa grand-mère.

L’enfance et l’adolescence de Risten ainsi déracinée, soudainement arrachée à son pays et à sa famille, obligée de se plier à la langue et aux coutumes d’un autre pays, en proie à des terreurs superstitieuses qu’elle cache aux adultes sont  éprouvantes. Son seul ami est Niels, un petit vietnamien exilé qui a vu sa mère noyée au cours de son voyage dans un boat-people, et qui est tout aussi perturbé qu’elle.
Même si son père et sa nouvelle « mère », Grethe, sont des parents affectueux, il y a une incompréhension totale entre eux et cette enfant secrète, renfermée, rageuse, vindicative. D’autre part, la langue danoise et norvégienne sont proches mais la prononciation très différente, ce qui va expliquer, entre autres, les difficultés d’intégration de Risten devenue Kristen, prénom danois. Si l’on y ajoute les mésententes sexuelles du couple qui rejaillissent indirectement mais d’une manière sordide sur les enfants, Niels et Kristen, qui vont être séparés, l’on voit que l’enfance n’est pas un long fleuve tranquille pour eux! Ce n’est qu’à la mort de Rithha que Risten apprendra le secret qui pèse sur sa famille.
La petite fille et le monde secret est donc un roman initiatique  au cours duquel l’enfant abandonnée à une solitude et une grande détresse morales va atteindre l’âge adulte et finir par se reconstruire malgré ses blessures.


Ce roman est aussi intéressant en ce qu’il nous fait découvrir le peuple same, ses croyances, cette vie difficile souvent misérable, vouée au froid et à la nuit. Contrairement à ce qu’il est dit dans le résumé de la quatrième de couverture, je n’ai pas trouvé que ce « portrait de la communauté same »  était « tendre et subtil »; au contraire, je l’ai ressenti comme violent, dur et sévère, sans demi-teintes, un peu à la mesure de ce pays où les êtres humains plongés dans l’obscurité polaire pendant des mois sont obligés de s’endurcir pour survivre.

Maren Uthaug

Né en 1972 d'une mère norvégienne et d'un père sami, Maren Uthaug est une auteur de BD et illustratrice danoise reconnue. Nominé pour le prestigieux prix danois BogForum qui consacre une révélation, La Petit Fille sami est son premier roman. Le livre est écrit en danois et traduit en français par Jean-Baptiste Coursaud.
J'ai oublié de préciser que Risten est passionnée de dessin et que c'est une fine illustratrice comme l'écrivaine. il y a peut-être beaucoup de Maren dans ce personnage.
Chez Actes Sud une très belle première de couverture ! Illustration de Brad Kunkle




Quelques oeuvres de Brad Kunkle artiste américain (1978- )

Brad Kunkle

jeudi 4 janvier 2018

Bilan de Mon blog : année 2017




Ma librairie Année 2017

Cette année mon blog entre dans sa dixième année, âge vénérable qu'il atteindra au mois de mai, défilement des années avec des aléas, des moments d'enthousiasme dans mes lectures et parfois de passages à vide, des baisses de régime. Entre 1500 et 2000 pages vues par jour environ, puis des avancées vertigineuses et inexplicables au niveau des lecteurs avec plus de dix mille pages vues par jour en 2016. Enfin,  après le vol de mon ordinateur  et le silence d'un mois qui a suivi, une chute tout aussi spectaculaire entre deux ou cinq cents vues par jour comme au début de mon blog. Il reprend peu à peu mais comment expliquer ces variations ?  Si vous y comprenez quelque chose, vous m'expliquez ?

Quant à mes amies blogueuses,  il y en a de nouvelles que je découvre volontiers, et toutes les autres, fidèles lectrices (parfois lecteurs), compagnes des découvertes et des partages que je remercie de venir me voir et à qui je rends visite avec plaisir. Et c'est une joie aussi quand le hasard d'un voyage permet de concrétiser ces amitiés virtuelles.

Et puisque l'heure est au bilan, voici les livres que j'ai lus cette année 2017 qui n'a pas été une bonne année littéraire pour moi. J'ai lu moins que d'habitude pour des raisons familiales mais aussi de fatigue. J'ai abandonné certains livres qui me tombaient des mains, renoncé à écrire des billets pour d'autres. Mais j'ai tout de même eu quelques vifs plaisirs de lectures et c'est cela qui est précieux. Et si j'ai aimé presque tous les livres de la liste ci-dessous, c'est à des degrés divers. En bleu, mes préférés. Ils sont classés par ordre alphabétique les PAGES à la rubrique auteurs, colonne de droite.

ROMANS



Tom Coraghessan Boyle : Les vrais durs

Henning Mankell : Le chinois

Craigh Johnson : Le cheval de discorde

Donna Leon : Un vénitien anonyme

Michel Bernard : Deux remords de Claude Monet


Meg Wolitzer : La doublure

Lars Pettersson : La loi des Sames


Claudie Gallay : Seule Venise

Elena Ferrante : L'amie prodigieuse 2 : Le nouveau nom

Maria Oruna : Le port secret

Stendhal : Le philtre, nouvelle

Elizabeth Gaskell : Mary Barton

Valentine Goby : Un paquebot dans les arbres (pas aimé)

Floyd Gray : Le style de Montaigne

Peter May : L’île des chasseurs d’oiseaux

Judith Perrignon : Victor Hugo vient de mourir

Nikolaj Frobenius : Le valet de Sade

Vilhem Moberg : La saga des émigrants Tomes I à V

Stendhal : Souvenirs d’un gentilhomme italien

Olivier Truc : Le dernier lapon

Stendhal : Nouvelle : Mina de Vanghel

Louis-Philippe Dalembert : Avant que les ombres s'effacent

Victor Hugo : Mille francs de récompense


Alan Bennett : La Reine des lectrices

Olivier Truc : Le détroit du loup

Maren Uthaug : La petite fille et le monde secret

Victor Hugo : L'intervention

Franz Olivier Giesbert : Belle d'amour (pas aimé)

Jean Genet : Les bonnes

Mikhail Boulgakov : Le roman de monsieur Molière

Anne-Cathrine Riebnitzsky : Les guerres de Lisa

Elizabeth George : Un patience d'ange

Emily Fridlund : Une histoire des loups

André Gardies et Jacques Mauduy : Je t’écris du Gévaudan, ma Lozère

Lola Lafon : Mercy Mary Patty

Karin Serres : Monde sans oiseaux

Henri Gourdin : Les Hugo

Thorkild Hansen : La mort en Arabie

André Didierjean : La madeleine et le savant ou Balade proustienne du côté de la psychologie cognitive

Arnaldur Indridason : Dans l'ombre

Ian Mc Ewan : Dans une coque de noix

Julien Gracq : Proust, Nerval, Rimbaud ... Les eaux étroites

Colson Whitehead : Underground Railroad

Victor Hugo : La forêt mouillée

Jenni Fagan : Les buveurs de lumière (parmi mes préférés de la rentrée littéraire)

Julien Gracq : Carnets du grand chemin

Hans Christian Andersen : Les contes

Thomas Vinau : Le camp des autres

Sylvain Tesson : la forêt de Sibérie

Jean-Louis Fetjaine : Les reines pourpres tome 1 et tome 2

Emmanuel Régniez : Notre château

Julien Gracq : le rivage des Syrtes (1)

Julien Gracq : Le rivage des Syrtes (2) le style de Julien Gracq (extraits)

Roy Jacobsen : Les invisibles (parmi mes préférés de la rentrée littéraire)

Tarjei Vesaas : Nuit de printemps


Jean Hegland : Dans la forêt


Victor Hugo : Han d'Islande

Elizabeth Strout : Je m'appelle Lucy Barton

Affinity K. : Mischling  (parmi mes préférés de la rentrée littéraire)

Olivier Guez : La disparition de Josef Mengele

Philippe Jaenada : La serpe

POESIE

Très belles découvertes de trois poètes nordiques, finlandais et Norvégiens, et lecture d'un deuxième recueil de Estelle Frenzy que j'ai beaucoup aimé.

Edith Södergran : Le pays qui n'est pas et Poèmes
 


Tor JonssonPour me consoler de la mort, j'ai le rêve

Gunvor Hofmo : Tout de la nuit est sans nom 


Estelle Fenzy : Mère


 

 

 

LIVRES POUR ENFANTS

 

Enfin voici la liste des livres pour enfants commentés parfois par Liam (4 ans) ou par les fiches de lecture de Léonie (7 ans) et moi-même. Je mets en bleu les livres que j'ai préférés. Voir les billets Ici  et encore Ici

Anne-Sophie Silvestre : Venise la cité des doges et la sorcière de Venise


Benjamin Lacombe : généalogie d'une sorcière 






Sophie Palovsky : Olga la petite matriocka
Hiawyn Oram Ruth Brown : La sorcière aux trois crapauds
Kochka : Le sourire de Clara
Igor Davin et Nicolas Martelle : Les Vikings/ La maison de Vikings à Borg : Iles Lofoten
Laurence Fugier : Le géant du pays des glaces
Hubert Ben Kemoun : Nico J'ai trente ans dans mon verre
Junko Shibuya : Au bureau des objets trouvés


Myriam Ouyessad, Arnaud Nebacche : Tibouli, rêve de couleurs










Louise Cohen et Toni Demuro : L’oiseau qui avait avalé une étoile
Jean-Pierre Siméon, Olivier Tallec : Ceci est un poème qui guérit les poissons



 Emily Gravett : Une fois encore !

Anna Llenas : La couleur des émotions









Bruno Heitz : Jojo sans peur
Anna Milbourne et Louie Stowell : Les mythes grecs
Anaïs Vaugelade : Le déjeuner de la petite ogresse
Stéphanie Nervesa : Jean-Pierre le poisson pané


THEATRE

 
Antigone de Sophocle mise en scène de Satoshi Miyagi : photo Télérama

J'ai rédigé des billets sur une trentaine de pièces de théâtre en particulier pendant le festival d'Avignon, pièces du répertoire classique et contemporain, adaptations d'oeuvres romanesques sur scène.

Festival d'Avignon 2017

VOYAGES

Masque du carnaval de Venise
Venise au temps du carnaval

Iles Lofoten

Norvège voyage 2017 au-delà du cercle polaire


MUSEES, EXPOSITIONS

Nia Diedla photographe : exposition Bordeaux


Art 2017
Fondation Lambert, musée d'art contemporain d'Avignon John Goba (Sierra Leone) sculpture de bois avec des épines de porc épic collection Agnès B.
John Goba : sculpture de bois avec des épines de porc épic Exposition Avignon


Peintres 2017

Kaare Espolin Johnson : musée des îles Lofoten

dimanche 14 mai 2023

Voyage à Copenhague

La petite sirène

Et oui, je suis là à Copenhague pour une semaine !  
 
Et comme je viens de lire Le roi et l'horloger d'Arnaldur Indridason j'espère bien voir la fameuse horloge d' Isaac Habrecht  -qui se trouve au château de Rosenborg- avant  de commenter le livre ici

 


La littérature danoise

Quelques écrivains danois ICI commentés dans mon blog

Hans Christian Andersen : Peer-La-Chance
 
Hans Christian Andersen : Les contes
 
Thorkild Hansen : La mort en Arabie
 
Anne-Cathrine Riebnitzsky : Les guerres de Lisa

Maren Uthaug : La petite fille et le monde secret
 
et un auteur suédois :
 
Per Olov Enquist  : le médecin personnel du roi qui raconte l'histoire de Christian VII, roi du Danemark et de son médecin Struensee,  que l'on retrouve dans le roman de Indridason cité ci-dessus. Voir aussi le film Le médecin du roi  de Nikolaj Arcel
 

La peinture danoise

 

Vilhem Hammershoi
 

Les musées sont nombreux à Copenhague et j'ai voulu savoir quels peintres danois j'allais rencontrer. 

Je n'en connais qu'un pour l'instant que j'aime beaucoup :  Vilhem Hammershoi (1964-1905). 

J'adore ces intérieurs en demi-teintes, aux lignes épurées, sans ornements, ces camaieux de noirs, de gris et de bruns, qui présentent une  femme ( il s'agit de la femme du peintre), le plus souvent de dos, debout devant une fenêtre lisant une lettre ou assise, absorbé dans ses pensées, se dérobant aux yeux qui les contemplent. Parfois une fenêtre laisse passer un rayon de soleil et une porte ouverte nous laisse entrevoir l'extérieur. Je  trouve ces peintures mystérieuses, énigmatiques : Que fait cette femme ? a quoi pense- t-elle?  La saisissons- nous dans un moment de repos ou de tristesse ?


Vilhem Hammershoi


Ses amis, Peter Islted et Carl Vilhem Holsøe ont des univers proches de Hammershoi.

 Les peintres de Skagen


Peder Severin Kroyer

Il y aussi les tableaux magnifiques des peintres de Skagen dans le Jutland du Nord, une ville et une plage qui ont attiré par leurs lumières et par la fameuse "heure bleue" des peintres comme Peder Severin Krøyer et Michael Ancher , des écrivains,  et des visiteurs du monde entier

Peder Severin Krøyer

 

Michael Ancher

 

Michael Ancher
 

Enfin j'ai lu un article sur  l'âge d'or de la peinture danoise  ICI que je vous résume ci-dessous

L’Âge d’or de la peinture danoise (1801-1864)

 

Christoffer Eckersberg

Christoffer Eckersberg 

Considéré comme  précurseur et de père de l’âge d’or danois Christoffer Eckersberg (1783-1853) se forme à l’Académie royale des beaux-Arts de Copenhague avant de faire un long voyage qui le mène à Paris, où il  a pour maître Jacques-Louis David durant un an, puis à Rome, comme c’est la coutume chez les artistes du XIXème siècle. Il y côtoie des artistes danois, et surtout s’emploie à perfectionner son approche du paysage. Puis Eckersberg s’éloignera  de la peinture idéalisée danoise  peindra les paysages en pleine nature. Ses compositions sont habitées d’une grande rigueur, qui leur donne tout leur équilibre.  

Christoffer Eckersberg

Christen Købke

Christen Købke : Le château de Frederikborg


Christen Købke (1810-1848) a été l’un des élèves de Christoffer Eckersberg, et a suivi son exemple en multipliant les travaux sur le motif. Il a eu une vie très courte qui a interrompu  une eouvre qui témoigne d'une grand talent. Il voyage, en Allemagne et en Italie, avant de revenir au Danemark. Là, il pratique un art d’une très grande délicatesse, en s’attachant notamment à peindre les paysages qui l’entourent, des portraits de personnes familières, des sujets ordinaires, intimes.

Martinus Rørbye

Martinus Rørbye Vue depuis la chambre de l’artiste


Martinus Rørbye 1803-1848  suit les cours de Christoffer Eckersberg à l’Académie royale des beaux-Arts de Copenhague, où il entre à dix-sept ans et se trouve également récompensé. Sa célèbre Vue depuis la chambre de l’artiste (1825) dit beaucoup de son talent et de son goût : comme bien des peintres danois de cette époque, il est attentif aux environnements intimes, mais son regard porte vers l’extérieur, vers les bateaux prêts à partir. Martinus Rørbye voyagera en effet beaucoup. En Italie, en Grèce, en Turquie, en Norvège… Partout, il travaille à saisir la lumière et peint des scènes de genre charmantes.

Constantin Hansen

Constantin Hansen

 Constantin Hansen (1804-1880) :  Né à Rome d’un père portraitiste, il vit ensuite à Vienne puis à Copenhague. Étudiant de l’Académie royale, il profite d’une bourse pour voyager en Europe et s’attarder en Italie durant huit ans. Il excelle dans l’art de la fresque et du portrait, singulier ou de groupe.

Et voilà tout ce que j'ai à voir à Copenhague ... et plus encore, si j'en juge par la richesse de la ville. Et je vais aller aussi au château d'Hamlet à Elseneur. A bientôt !